Demain, en principe, la casse d'Adjamé doit être déguerpie pour faire place à la pose de la première pierre de la construction de la gare internationale d'Adjamé. L'information qui a été portée à l'attention des occupants des lieux ne les réjouit pas. Au cours d'une conférence de presse animée, mardi dernier, le président de la fédération nationale des ferrailleurs de Côte d'Ivoire, exige qu'un site de recasement soit trouvé aux 5.000 artisans qui exercent sur les lieux, avant leur déguerpissement. « Nous ne sommes pas opposés à la décision des pouvoirs publics mais nous souhaitons être recasés et non jetés à la rue, comme cela s'annonce», a plaidé Koné Mamadou, non sans rappeler les souffrances endurées par les ferrailleurs lors de la crise qu'a traversée le Côte d'Ivoire. « Nous avons été incendiés par quatre fois pendant la crise. Nous sommes donc des sinistrés et nous attendons de la part du gouvernement, un réconfort», a-t-il rappelé.
Alexandre Lebel
Alexandre Lebel