Korhogo - Un atelier de renforcement des capacités sur l’itinéraire technique de production du maïs s’est ouvert, mercredi à Korhogo, au profit des formateurs de l’Union des coopératives du vivrier des Savanes (UCOVISA), en vue d’une formation en cascade des producteurs, pour une amélioration de la qualité et des rendements à l’hectare.
Initié par l’UCOVISA en collaboration avec une structure financière (OIKOCREDIT) et l’université Péléforo Gon, l’atelier qui prend fin samedi, devra permettre aux participants d’acquérir les outils nécessaires pour la formation en cascade de cinq cent producteurs membres de l’union, en vue de l’accroissement de leurs profits à travers une amélioration de la qualité et des rendements.
L’animateur de la conférence inaugurale de l’atelier, M. Kouakou Charles Konan, chercheur au Centre national de recherche agronomique (CNRA), a fait remarquer que les rendements de la production de maïs estimés actuellement à 0,5 tonne et une tonne sont faibles à cause de certaines contraintes.
Il s’agit, entre autres, de l’usage de variétés traditionnelles et du refus des nouvelles variétés par les producteurs, de la non maîtrise de l’itinéraire technique et l’effet du ‘strilinga’ (une espèce végétale sauvage) sur les plants.
Le maïs représente la deuxième céréale la plus consommée, en Côte d’Ivoire, après le riz. Environ 60% de la production nationale est réalisée dans la zone des savanes. C’est un produit qui comporte beaucoup de dérivées. Il intervient dans l’alimentation humaine et celle des animaux, en plus de l’usage que l’on en fait dans la brasserie et l’agro-industrie en général.
« Il faut que les producteurs sachent ce que représente leur culture, parce qu’ils la cultivent de façon traditionnelle juste pour satisfaire leurs besoins alimentaires », a interpellé M. Kouakou, qui juge nécessaires les informations que vont recevoir les participants pour convaincre les paysans à améliorer leurs productions.
(AIP)
nbf/kkp/cmas
Initié par l’UCOVISA en collaboration avec une structure financière (OIKOCREDIT) et l’université Péléforo Gon, l’atelier qui prend fin samedi, devra permettre aux participants d’acquérir les outils nécessaires pour la formation en cascade de cinq cent producteurs membres de l’union, en vue de l’accroissement de leurs profits à travers une amélioration de la qualité et des rendements.
L’animateur de la conférence inaugurale de l’atelier, M. Kouakou Charles Konan, chercheur au Centre national de recherche agronomique (CNRA), a fait remarquer que les rendements de la production de maïs estimés actuellement à 0,5 tonne et une tonne sont faibles à cause de certaines contraintes.
Il s’agit, entre autres, de l’usage de variétés traditionnelles et du refus des nouvelles variétés par les producteurs, de la non maîtrise de l’itinéraire technique et l’effet du ‘strilinga’ (une espèce végétale sauvage) sur les plants.
Le maïs représente la deuxième céréale la plus consommée, en Côte d’Ivoire, après le riz. Environ 60% de la production nationale est réalisée dans la zone des savanes. C’est un produit qui comporte beaucoup de dérivées. Il intervient dans l’alimentation humaine et celle des animaux, en plus de l’usage que l’on en fait dans la brasserie et l’agro-industrie en général.
« Il faut que les producteurs sachent ce que représente leur culture, parce qu’ils la cultivent de façon traditionnelle juste pour satisfaire leurs besoins alimentaires », a interpellé M. Kouakou, qui juge nécessaires les informations que vont recevoir les participants pour convaincre les paysans à améliorer leurs productions.
(AIP)
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