Annoncé pour mort - Fofié prépare la fête de l’indépendance

Mort ou pas ? C’est la question qui brûle en ce moment toutes les lèvres en ce qui concerne le commandant Fofié Kouakou Martin. Le commandant de la Compagnie territoriale de Korhogo (CTK), on le sait, est souffrant. Mais de folles rumeurs courent sur son compte. Hier un site d’informations en ligne a annoncé son décès. C’est le deuxième site internet qui l’annonce en moins de deux semaines. Venant alimenter de plus bel les informations alarmantes circulant sur sa vie. Malgré les démentis de certains de ses frères d’arme, la rumeur sur sa mort semble avoir la vie dure. Le commandant Issiaka Ouattara dit « Wattao », dans une interview accordée au confrère « Nord-Sud » le mardi dernier avait rassuré les Ivoiriens en ces termes : « Fofié n’est pas mort. Il est bel et bien vivant. Mais, ce que les gens doivent retenir, c’est que Fofié est un être humain, il peut tomber malade. On est en contact avec lui. Il va bien ; il est en convalescence ». Ces propos, on ne peut plus, rassurants n’ont pu taire la rumeur. Et pourtant les faits sont têtus. Le commandant Fofié Kouakou Marin n’est pas mort. Plusieurs de ses proches l’ont confirmé encore hier. Ces amis et proches sont formels. Le commandant de la CTK est certes malade. Mais il n’est pas décédé. Mieux, hier encore dans l’après-midi, de son lieu de convalescence, il a appelé ses collaborateurs à Korhogo pour donner des instructions concernant l’organisation pratique de la fête de l’indépendance, le 7 août prochain. Même son de cloche du côté de ses frères d’armes. « Le commandant Fofié ne sent pas bien. Mais nous l’avons régulièrement au téléphone. Je l’ai eu il n’y a pas longtemps. Il se remet progressivement de sa maladie », a assuré un commandant proche de lui. Des sources sures et bien introduites attestent la même chose. « Fofié est convalescent, mais pas mort», nous disent ces sources qui parfois se glosent ou manifestent leur exaspération lorsque nous leur parlons de ses rumeurs persistantes. Comme on peut le constater, l’heure n’est pas aux funérailles du commandant Fofié Kouakou Martin. Loin de là.

Edgar Kouassi