La Côte d'Ivoire est en marche vers son émergence à l'horizon 2020 comme l'a souhaité le Chef de l'État. Cette émergence passe obligatoirement par une autosuffisance alimentaire. L'État de Côte d'Ivoire, a donc, décidé, afin de pallier à cette situation de doter le monde agricole d'un Fonds d'Appui et de Développement du Secteur vivrier. Un fonds de 1 milliard par appel à projets. La production vivrière estimée à plus de 10 millions de tonnes par an, occupe plus de 2300000 actifs agricoles dont la majorité est des femmes (90%). En termes de revenus, les productions vivrières représentent un potentiel de développement important. Cependant, trop de difficultés résident en la matière, les systèmes de production actuels, fortement dominés par la culture manuelle extensive et caractérisés par leur faible productivité, ne peuvent répondre efficacement aux besoins croissants d'une population en augmentation du fait de l'urbanisation et de la démographie galopante. En outre, l'importance des pertes post-récoltes et les changements climatiques qui dérèglent les calendriers culturaux, influent négativement l'offre en produits vivriers. Conséquence, l'analyse de la sécurité alimentaire de notre pays aboutit à un bilan contrasté. En effet, car en dépit de tous les atouts naturels, la Côte d'Ivoire est contrainte à importer des quantités considérables notamment le riz, les légumes, la banane quant à elle enregistre un déficit saisonnier de 4 mois par an.
La commercialisation, elle, aussi n'est pas en reste des difficultés. Elle souffre de son caractère informel et de sa faible structuration et les principales causes sont le groupage, le stockage et la conservation et l'inadaptation des moyens de transport. Évidemment, toute cette situation entraîne un renchérissement des prix des denrées alimentaires sur le marché de consommation. Le fonds d'appui et de développement du secteur du vivrier permettra ainsi, d'oeuvrer pour la baisse du prix des denrées alimentaires, de renforcer les capacités aux niveaux technique et financier des acteurs et de maîtriser la filière depuis la production jusqu'à la mise sur le marché.
La commercialisation, elle, aussi n'est pas en reste des difficultés. Elle souffre de son caractère informel et de sa faible structuration et les principales causes sont le groupage, le stockage et la conservation et l'inadaptation des moyens de transport. Évidemment, toute cette situation entraîne un renchérissement des prix des denrées alimentaires sur le marché de consommation. Le fonds d'appui et de développement du secteur du vivrier permettra ainsi, d'oeuvrer pour la baisse du prix des denrées alimentaires, de renforcer les capacités aux niveaux technique et financier des acteurs et de maîtriser la filière depuis la production jusqu'à la mise sur le marché.