Docteur Parfait Kouassi a réagi depuis Paris, via Internet, sur la question de l’Afrobasket 2013, une compétition que la Côte d’Ivoire s’apprête à organiser du 20 au 31 août prochain. Le Comité national des supporters des Eléphants (Cnse) qu’il pilote, a été, dit-il floué, à plusieurs niveaux.
Président, que prévoit le Cnse pour l’Afrobasket qui aura lieu à Abidjan du 20 au 31 août prochain ?
Pour l’Afrobasket, le CNSE a prévu de déployer ses modules d’animation des grands moments. Nous avions même prévu un show comme à la NBA avec des majorettes et pompom’s girls. Mais nous avons dû y renoncer, n’ayant pas trouvé les moyens de financer cela. La compagnie de téléphonie mobile, Orange, de façon forte déloyale de la part d’un partenaire, ayant choisi de le faire à notre place.
Nos équipes d’animateurs sont tout de même en préparation depuis plusieurs semaines et sont prêtes à jouer leur rôle de 6ème homme et à pousser nos Eléphant basketteurs au maximum de leurs capacités.
A vous entendre, vous avez été ignoré pour l’Afrobasket. Malgré cela, vos équipes d’animateurs sont en préparation. Comment se déroule cette préparation?
Comme je l’indiquais plus haut, les préparatifs auraient pu être meilleurs si on avait eu des moyens. Mais tout s’est passé comme si les supporters n’existaient pas. Les responsables du Cocan de l’Afrobasket étaient difficiles à trouver pendant de longs moments. Ils ont aussi relativement ignoré le CNSE, refusant toutes les rencontres et discussions de cadrage que nous avions sollicitées, au motif que nous avions pour partenaire Orange et que Orange ne voulait pas de l’Afrobasket. Grande a été au final, notre surprise de voir Orange sponsoriser l’Afrobasket et refuser dans le même temps de nous accompagner. Plus grave, peut-être sous la contrainte, Orange s’est organisée pour faire à notre place les pompom’s girls que nous devions faire. Cela nous a un peu désarçonnés. Pour les responsables du Cocan, Je trouve malheureux que des dirigeants sportifs organisant une manifestation continentale d’une telle dimension, qui engage l’honneur et le prestige de notre pays, se méprennent à ce point du rôle des supporters et de la structure officielle que l’Etat a créée pour leur encadrement. Et pourtant, le ministre Alain Lobognon avait tenu à préciser le rôle et l’importance de chaque structure pour la réussite de cette manifestation. C’est dommage !
Nous serons tout de même là pour notre équipe, car nos Eléphants ne doivent jamais être seuls, dès lors qu’ils jouent pour la patrie. D’ailleurs, grâce à la Fédération ivoirienne de basket-ball, nous avons pu rencontrer l’équipe et animer les derniers matchs de préparation au stade de l’Université.
Pour réussir l’animation et la mobilisation, de quoi a besoin votre structure en ce moment?
Nous avons besoin de moyens logistiques et financiers, pour recruter des jeunes filles, assurer leur formation chorégraphique, leur habillement et leurs nécessaires de pompom’s girls, leur transport et leur encadrement, habiller nos animateurs dans de nouvelles tenues adaptées à cette compétition, faire la mobilisation des supporters lambda à travers une campagne de communication spécifique, à la radio, à la télé, dans les journaux, etc. Bien faire le supportering, demande des moyens. Hélas, les sponsors ne se bousculent pas, et cela handicape notre efficacité. Nos moyens propres nous avaient permis de commencer. Nous avions recruté une cinquantaine de jeunes filles après un casting strict, ainsi qu’un chorégraphe professionnel et nous avions à peine démarré les répétitions quand Orange nous a refusé son accompagnement. Nous avons dû tout arrêter et redimensionner notre déploiement.
Habitués aux matches de football, comment vos supporters voient la balle au panier et surtout au Palais des sports?
Le CNSE a toujours été là pour tous les sports, mais la couverture médiatique et l’intérêt des sponsors n’existent que pour le football. C’est ce qui donne cette impression que vous évoquez. Dans notre base de données de supporters, nous avons beaucoup de supporters qui ont déclaré avoir le basket-ball comme sport préféré. Même si cela n’est pas du même niveau que les passionnés de football, cela est loin d’être négligeable. Et en dépit des difficultés et des ratés que j’ai évoqués pour la préparation du CNSE, j’ai bon espoir que cet Afrobasket connaisse un succès populaire. C’est en tout cas mon souhait patriotique car il s’agit de la Côte d’Ivoire avant tout.
Vice-champion en 2011 en Libye, pensez-vous que le 5 ivoirien pourra rafler le trophée à domicile ?
Quand on a été vice-champion à l’étranger et que le rendez-vous d’après se passe dans votre pays, il est logique que vous espériez la victoire finale. Maintenant, il ne suffit pas de le dire ou le penser, il faut s’y mettre sur le terrain, se battre sur chaque balle, de la première à la dernière seconde des matches. J’espère que la préparation de l’équipe sera bonne et que notre équipe sera prête le jour J.
Réalisé par Annoncia Sehoué
Président, que prévoit le Cnse pour l’Afrobasket qui aura lieu à Abidjan du 20 au 31 août prochain ?
Pour l’Afrobasket, le CNSE a prévu de déployer ses modules d’animation des grands moments. Nous avions même prévu un show comme à la NBA avec des majorettes et pompom’s girls. Mais nous avons dû y renoncer, n’ayant pas trouvé les moyens de financer cela. La compagnie de téléphonie mobile, Orange, de façon forte déloyale de la part d’un partenaire, ayant choisi de le faire à notre place.
Nos équipes d’animateurs sont tout de même en préparation depuis plusieurs semaines et sont prêtes à jouer leur rôle de 6ème homme et à pousser nos Eléphant basketteurs au maximum de leurs capacités.
A vous entendre, vous avez été ignoré pour l’Afrobasket. Malgré cela, vos équipes d’animateurs sont en préparation. Comment se déroule cette préparation?
Comme je l’indiquais plus haut, les préparatifs auraient pu être meilleurs si on avait eu des moyens. Mais tout s’est passé comme si les supporters n’existaient pas. Les responsables du Cocan de l’Afrobasket étaient difficiles à trouver pendant de longs moments. Ils ont aussi relativement ignoré le CNSE, refusant toutes les rencontres et discussions de cadrage que nous avions sollicitées, au motif que nous avions pour partenaire Orange et que Orange ne voulait pas de l’Afrobasket. Grande a été au final, notre surprise de voir Orange sponsoriser l’Afrobasket et refuser dans le même temps de nous accompagner. Plus grave, peut-être sous la contrainte, Orange s’est organisée pour faire à notre place les pompom’s girls que nous devions faire. Cela nous a un peu désarçonnés. Pour les responsables du Cocan, Je trouve malheureux que des dirigeants sportifs organisant une manifestation continentale d’une telle dimension, qui engage l’honneur et le prestige de notre pays, se méprennent à ce point du rôle des supporters et de la structure officielle que l’Etat a créée pour leur encadrement. Et pourtant, le ministre Alain Lobognon avait tenu à préciser le rôle et l’importance de chaque structure pour la réussite de cette manifestation. C’est dommage !
Nous serons tout de même là pour notre équipe, car nos Eléphants ne doivent jamais être seuls, dès lors qu’ils jouent pour la patrie. D’ailleurs, grâce à la Fédération ivoirienne de basket-ball, nous avons pu rencontrer l’équipe et animer les derniers matchs de préparation au stade de l’Université.
Pour réussir l’animation et la mobilisation, de quoi a besoin votre structure en ce moment?
Nous avons besoin de moyens logistiques et financiers, pour recruter des jeunes filles, assurer leur formation chorégraphique, leur habillement et leurs nécessaires de pompom’s girls, leur transport et leur encadrement, habiller nos animateurs dans de nouvelles tenues adaptées à cette compétition, faire la mobilisation des supporters lambda à travers une campagne de communication spécifique, à la radio, à la télé, dans les journaux, etc. Bien faire le supportering, demande des moyens. Hélas, les sponsors ne se bousculent pas, et cela handicape notre efficacité. Nos moyens propres nous avaient permis de commencer. Nous avions recruté une cinquantaine de jeunes filles après un casting strict, ainsi qu’un chorégraphe professionnel et nous avions à peine démarré les répétitions quand Orange nous a refusé son accompagnement. Nous avons dû tout arrêter et redimensionner notre déploiement.
Habitués aux matches de football, comment vos supporters voient la balle au panier et surtout au Palais des sports?
Le CNSE a toujours été là pour tous les sports, mais la couverture médiatique et l’intérêt des sponsors n’existent que pour le football. C’est ce qui donne cette impression que vous évoquez. Dans notre base de données de supporters, nous avons beaucoup de supporters qui ont déclaré avoir le basket-ball comme sport préféré. Même si cela n’est pas du même niveau que les passionnés de football, cela est loin d’être négligeable. Et en dépit des difficultés et des ratés que j’ai évoqués pour la préparation du CNSE, j’ai bon espoir que cet Afrobasket connaisse un succès populaire. C’est en tout cas mon souhait patriotique car il s’agit de la Côte d’Ivoire avant tout.
Vice-champion en 2011 en Libye, pensez-vous que le 5 ivoirien pourra rafler le trophée à domicile ?
Quand on a été vice-champion à l’étranger et que le rendez-vous d’après se passe dans votre pays, il est logique que vous espériez la victoire finale. Maintenant, il ne suffit pas de le dire ou le penser, il faut s’y mettre sur le terrain, se battre sur chaque balle, de la première à la dernière seconde des matches. J’espère que la préparation de l’équipe sera bonne et que notre équipe sera prête le jour J.
Réalisé par Annoncia Sehoué
