Le président Alassane Ouattara ne s’est pas embarrassé de fioriture, lors de sa récente interview radiotélévisée, pour donner sa part de vérité sur la passation des marchés en Côte d’Ivoire. « Nous faisons des appels d’offres. Mais vu la situation d’urgence que nous avons eue, il y a des choses sur lesquelles, moi, je suis conscient que l’appel d’offres n’est pas nécessaire parce que j’ai besoin d’aller vite », a révélé le président Ouattara, démontrant ainsi que la Côte d’Ivoire veut aller vite compte tenu des défis qui l’attendent. Cependant, si le Chef de l’Etat estime qu’il n’est pas toujours nécessaire de faire des appels d’offres, c’est surtout parce qu’il estime ‘‘ avoir trouvé des procédures trop lourdes’’. Toute chose qui l’a d’ailleurs amené à rattacher à la Présidence de la République, l’Autorité chargée des marchés publics pour qu’ensemble, les deux parties puissent décider. Selon le Chef de l’Etat, ‘‘ les dossiers allaient et revenaient dans tous les sens’’. Ce qui n’est plus le cas désormais puisqu’il donne un délai pour régler cela. Le président Alassane Ouattara, dans cette interview, a expliqué que ce genre de pratique n’est pas que l’apanage de la Côte d’Ivoire car pour des urgences, cela se fait même aux Etats Unis, en France. « Je ne vais pas m’enfermer dans des appels d’offres sur tout ce que je fais. Pourquoi voulez-vous qu’on nous impose ce qui ne se fait pas ailleurs ? Si j’estime qu’un domaine est essentiel, que c’est urgent et que j’ai un opérateur de qualité connu internationalement, j’ai le droit de faire en sorte que ce projet démarre rapidement », a souligné Ouattara. Et parlant de célérité, Alassane Ouattara a pris le cas de la construction du barrage de Soubré confié à une entreprise chinoise. « Si j’attendais de faire un appel d’offres, cela nous prendrait encore 20 ans. Alors j’ai décidé de donner ce projet à la Chine parce qu’elle a la technologie nécessaire, la compétence et surtout elle apporte le financement », a soutenu le président de la République. Pour Ouattara, il s’agit de régler le problème des Ivoiriens, faire quelque chose de spécial pour les plus pauvres, et pour cela, il faut aller vite. A l’en croire, pour apporter des solutions aux problèmes des Ivoiriens, il faut ‘‘ avoir le courage de prendre certaines décisions’’. Mais pour Ouattara, cela ne se fait pas à l’emporte-pièce. Ce qui prime, c’est de ‘‘contrôler la mise en ?uvre effective de ces décisions, et cela dans la transparence’’. Recadrant ceux qui pensent que le gré à gré est devenu la norme, Ouattara révèle que la Côte d’Ivoire a de nombreux cas d’appels d’offres qui sont réglés normalement dans les ministères. Mais, précise-t-il, ‘‘s’il y a de gros projets pour lesquels je considère qu’il faut aller vite et que j’ai des entreprises fiables, je fais un appel d’offres restreint’’. Comme cela a été le cas pour le Tramway. Ouattara n’est pas n’importe qui et ne fait pas les choses n’importe comment. Cet érudit de la finance publique, de la bonne gouvernance et de la transparence qui a également bâti sa carrière sur la crédibilité c’est de quoi il parle. Mieux, il sait où il va et ce qu’il veut. Au point d’assumer : « Je n’hésiterai pas à prendre les décisions qui sont dans l’intérêt de l’Etat si c’est urgent et si cela nous permet de réaliser les objectifs que nous nous sommes fixés ».
Une armée républicaine équipée qui rassure
«Sur les trois années à venir, nous allons dépenser un milliard de dollars, c'est-à-dire, 500 millions de F.cfa pour les équipements de la police, de la gendarmerie et de l’armée. Il y aura des 4X4, des chars, des avions etc. Nous avons déjà ce budget. Nous savons également l’évolution des effectifs. Nous savons combien d’hommes et de femmes partiront à la retraite, combien nous allons recruter, comment nous allons absorber une partie des jeunes qui ont fait parti des différentes armées par le passé». Le président de la République, Alassane Ouattara a une idée nette de la reforme de la grande muette de la Côte d’Ivoire après la grave crise qu’a connue le pays. En effet, lors de son interview télévisée réalisée le 7 aout dernier, le chef suprême de l’armée a levé un coin du voile sur ses ambitions afin que l’armée ivoirienne retrouve ses lettres de noblesse et intègre surtout l’esprit républicain. Des équipements des services et des troupes à la maitrise des effectifs en passant par la restauration de la discipline et de l’ordre, le premier citoyen ivoirien est déterminé à améliorer la sécurité dans son pays à travers une armée bien équipée, bien entrainée, disciplinée et respectueuse des valeurs de la République. Au c?ur des grandes préoccupations, la question sécuritaire fait l’objet d’une attention particulière des autorités étatiques avec à leur tête le chef de l’Etat. Depuis la fin de la crise postélectorale des efforts énormes sont ainsi consentis par le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko pour non seulement restaurer la sécurité des biens et des personnes sur toute l’étendue du territoire national et mais également redorer le blason de l’armée nationale dans son ensemble. Réhabilitation des brigades de gendarmerie, de commissariats, équipements des services et des troupes, amélioration des conditions de travail des soldats, le premier policier ivoirien ne ménage plus d’efforts dans sa difficile mais exaltante mission. Sur tous les fronts, le ministre Hamed Bakayoko multiplie les actions pour permettre aux policiers et gendarmes d’exercer dans des meilleures conditions et surtout d’être efficaces dans l’accomplissement de leur mission de sécurisation. Cette débauche d’énergie porte ses fruits. La thérapie de choc appliquée à la situation chaotique d’après crise a fait place à une situation quasiment normale. Pour preuve : l’indice de sécurité des Nations Unies est passé de 3 à 1. Les efforts, selon le président de la République, vont continuer à être faits pour arriver à une armée véritablement puissante, efficace qui rassure le peuple.
L’augmentation des salaires en 2014
Le bien-être des populations préoccupe le président de la République, Alassane Ouattara. Lors de l’interview radiotélévisée qu’il a accordée à la RTI le jour de la célébration des 53 ans de l’indépendance de la nation, le chef de l’Etat, s’appuyant sur les belles performances réalisées en termes de croissance cette année, a annoncé pour 2014, une augmentation de salaires des travailleurs. « L’année prochaine, j’envisage de demander au gouvernement de procéder à une augmentation générale de salaires. Je ne sais pas dans quelle proportion cela se fera. Parce que maintenant nous avons la capacité », a relevé le président Ouattara. Il précise que principalement, ce sont les salaires de la Fonction publique qui vont connaître une augmentation. S’agissant du privé, des discussions seront engagées avec les acteurs de ce secteur dans le sens de l’augmentation du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG). Au-delà de la question liée à l’augmentation des salaires, le chef de l’Etat est d’avis qu’il faut affronter le prix des denrées alimentaires, d’autant que les populations se plaignent de la faiblesse du pouvoir d’achat. Le président Ouattara qui dit être conscient de la souffrance endurée par ses concitoyens, réalise qu’il y aurait problème s’il s’avérait que les prix restent en l’état et que les salaires ne bougeaient pas non plus. Il est parvenu à la conclusion qu’en plus de l’augmentation du pouvoir d’achat par la mesure de la hausse salariale, le contrôle des prix s’impose. A ce sujet, il a indiqué qu’il ne s’agit pas de contrôler physiquement les prix mais de voir comment augmenter la production pour que les prix baissent en réalité. Dans cette perspective, assure-t-il, si les prix de certaines denrées alimentaires baissent, ce sera déjà un plus pour les populations. La troisième chose à faire pour soulager davantage le citoyen moyen, c’est l’offre d’emplois. A ce propos, le premier citoyen ivoirien relève que si en plus du père de famille qui travaille, la mère obtient un micro crédit et qu’un enfant décroche un emploi, la rémunération familiale va croître forcément. L’augmentation de salaire envisagée est beaucoup attendue par les travailleurs en ce sens que depuis les années 80, ils n’ont plus bénéficié de cet avantage. Dans quelques mois donc, les Ivoiriens pourront pousser un ouf de soulagement.
Processus de démobilisation : Des avancées notables
Vendredi dernier, des ex-combattants ont paralysé durant toute la journée, la ville de Man, au motif que leur intégration dans le tissu socio-économique tardait. Quelques mois plus tôt, au mois d’avril pour être plus précis, ceux de Bouaké avaient ouvert le bal. Ont-ils été oubliés, au point de descendre constamment dans la rue pour manifester leur mécontentement ? Pourrait-on s’interroger. La réponse est non. Non pour la simple raison, et honnêteté intellectuelle oblige, que leur démobilisation est un processus qui passe par plusieurs étapes. Un processus qui a d’ailleurs été amorcé. En même temps, il s’inscrit dans un vaste mouvement d’insertion de plusieurs milliers de jeunes dans le tissu économique. Outre les démobilisés, il est à noter que durant dix ans, une bonne frange de la jeunesse ivoirienne n’a eu pour emploi que l’occupation : « d’universités à ciel ouvert », plus connus sous les noms de parlements et agoras. C’est donc une équation a deux inconnues qu’il fallait le résoudre. Fort heureusement, le processus n’est pas au point mort. Il connait des avancées. Dans sont interview radiotélévisée du 7 août, le Président de la République s’est voulu clair. « Je n’ai pas crée 500000 emplois à mi-mandat. Mais je pense qu’à partir de 2015, nous allons atteindre la vitesse de croisière, avec les 200.000 emplois an », avait-il précisé. Dans ce grand ensemble, les ex-combattants n’ont pas été ignorés. «A la date d’aujourd’hui, malgré tous les efforts qui ont été faits, il nous reste à démobiliser 64777 personnes qui sont toutes en armes», a-t-il reconnu. Il est a noté que déjà 8000 ex-combattants ont été démobilisés et réinsérés. Et le processus se poursuit. A Korhogo, où il était au mois de juillet, Alassane Ouattara avait lancé un appel solennel aux ex-combattants. «Soyez patients. Nous allons vous trouver tous du travail», avait-il rassuré. Le plus difficile était de démarrer la machine. La machine démarrée, les autres étapes pourront rouler comme sur des chapeaux de roue. La patience, est un chemin d’or. Que les ex-combattants et les milliers de jeunes qui attendent un emploi s’en inspirent.
Emplois Jeunes : Les précisions de Ouattara
La résorption du chômage des jeunes Ivoiriens préoccupe au plus haut point le Président de la République Alassane Ouattara. Depuis son accession à la tête de la Magistrature Suprême, il ne lésine pas sur les moyens pour doter les différentes structures de moyens conséquents pour la création d’emplois et les financements des différents projets. Le Président Ouattara a indiqué lors de son interview radiotélévisée mercredi dernier que la question de l’emploi des jeunes demeure une priorité. Si le président de la République reste convaincu que son projet de 1 million d’emplois d’ici la fin de son mandat tient, il n’en demeure pas moins qu’il invite sur ce sujet au réalisme. Car la première année de son mandat a été bâclée par la crise postélectorale. Toute chose qui n’a pas permis au chef de l’Etat de travailler correctement en 2011. « (…) Les choses ont commencé en 2012. En 2013, nous irons au-delà des 100.000 emplois. Je pense que d’ici 2015, j’atteindrai mon objectif de 200.000 emplois par an et nous irons au-delà », a clarifié le Premier Magistrat de la République de Côte d’Ivoire. Il a relevé qu’il faut impérativement donner du travail aux jeunes. Pour ce faire, le ministère de la Jeunesse a des propositions qu’il rendra incessamment public. Le Chef de l’Etat dit être conscient du nombre important de chômeurs. Pour lui, la lutte contre le chômage passe également par le règlement de l’adéquation Formation / Emploi dans les différentes structures de formation. C’est une nécessité que les différentes entreprises qui se créent, arrivent à absorber le maximum de jeunes diplômés. En tout cas, le chef de l’Etat est déterminé à tout mettre en ?uvre pour que les milliers de jeunes sans emploi, puissent s’insérer dans le tissu socio-économique du pays.
Anzoumana Cissé / Jean Eric ADINGRA / Lacina Ouattara / COULIBALY Zoumana / Thiery Latt
Une armée républicaine équipée qui rassure
«Sur les trois années à venir, nous allons dépenser un milliard de dollars, c'est-à-dire, 500 millions de F.cfa pour les équipements de la police, de la gendarmerie et de l’armée. Il y aura des 4X4, des chars, des avions etc. Nous avons déjà ce budget. Nous savons également l’évolution des effectifs. Nous savons combien d’hommes et de femmes partiront à la retraite, combien nous allons recruter, comment nous allons absorber une partie des jeunes qui ont fait parti des différentes armées par le passé». Le président de la République, Alassane Ouattara a une idée nette de la reforme de la grande muette de la Côte d’Ivoire après la grave crise qu’a connue le pays. En effet, lors de son interview télévisée réalisée le 7 aout dernier, le chef suprême de l’armée a levé un coin du voile sur ses ambitions afin que l’armée ivoirienne retrouve ses lettres de noblesse et intègre surtout l’esprit républicain. Des équipements des services et des troupes à la maitrise des effectifs en passant par la restauration de la discipline et de l’ordre, le premier citoyen ivoirien est déterminé à améliorer la sécurité dans son pays à travers une armée bien équipée, bien entrainée, disciplinée et respectueuse des valeurs de la République. Au c?ur des grandes préoccupations, la question sécuritaire fait l’objet d’une attention particulière des autorités étatiques avec à leur tête le chef de l’Etat. Depuis la fin de la crise postélectorale des efforts énormes sont ainsi consentis par le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko pour non seulement restaurer la sécurité des biens et des personnes sur toute l’étendue du territoire national et mais également redorer le blason de l’armée nationale dans son ensemble. Réhabilitation des brigades de gendarmerie, de commissariats, équipements des services et des troupes, amélioration des conditions de travail des soldats, le premier policier ivoirien ne ménage plus d’efforts dans sa difficile mais exaltante mission. Sur tous les fronts, le ministre Hamed Bakayoko multiplie les actions pour permettre aux policiers et gendarmes d’exercer dans des meilleures conditions et surtout d’être efficaces dans l’accomplissement de leur mission de sécurisation. Cette débauche d’énergie porte ses fruits. La thérapie de choc appliquée à la situation chaotique d’après crise a fait place à une situation quasiment normale. Pour preuve : l’indice de sécurité des Nations Unies est passé de 3 à 1. Les efforts, selon le président de la République, vont continuer à être faits pour arriver à une armée véritablement puissante, efficace qui rassure le peuple.
L’augmentation des salaires en 2014
Le bien-être des populations préoccupe le président de la République, Alassane Ouattara. Lors de l’interview radiotélévisée qu’il a accordée à la RTI le jour de la célébration des 53 ans de l’indépendance de la nation, le chef de l’Etat, s’appuyant sur les belles performances réalisées en termes de croissance cette année, a annoncé pour 2014, une augmentation de salaires des travailleurs. « L’année prochaine, j’envisage de demander au gouvernement de procéder à une augmentation générale de salaires. Je ne sais pas dans quelle proportion cela se fera. Parce que maintenant nous avons la capacité », a relevé le président Ouattara. Il précise que principalement, ce sont les salaires de la Fonction publique qui vont connaître une augmentation. S’agissant du privé, des discussions seront engagées avec les acteurs de ce secteur dans le sens de l’augmentation du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG). Au-delà de la question liée à l’augmentation des salaires, le chef de l’Etat est d’avis qu’il faut affronter le prix des denrées alimentaires, d’autant que les populations se plaignent de la faiblesse du pouvoir d’achat. Le président Ouattara qui dit être conscient de la souffrance endurée par ses concitoyens, réalise qu’il y aurait problème s’il s’avérait que les prix restent en l’état et que les salaires ne bougeaient pas non plus. Il est parvenu à la conclusion qu’en plus de l’augmentation du pouvoir d’achat par la mesure de la hausse salariale, le contrôle des prix s’impose. A ce sujet, il a indiqué qu’il ne s’agit pas de contrôler physiquement les prix mais de voir comment augmenter la production pour que les prix baissent en réalité. Dans cette perspective, assure-t-il, si les prix de certaines denrées alimentaires baissent, ce sera déjà un plus pour les populations. La troisième chose à faire pour soulager davantage le citoyen moyen, c’est l’offre d’emplois. A ce propos, le premier citoyen ivoirien relève que si en plus du père de famille qui travaille, la mère obtient un micro crédit et qu’un enfant décroche un emploi, la rémunération familiale va croître forcément. L’augmentation de salaire envisagée est beaucoup attendue par les travailleurs en ce sens que depuis les années 80, ils n’ont plus bénéficié de cet avantage. Dans quelques mois donc, les Ivoiriens pourront pousser un ouf de soulagement.
Processus de démobilisation : Des avancées notables
Vendredi dernier, des ex-combattants ont paralysé durant toute la journée, la ville de Man, au motif que leur intégration dans le tissu socio-économique tardait. Quelques mois plus tôt, au mois d’avril pour être plus précis, ceux de Bouaké avaient ouvert le bal. Ont-ils été oubliés, au point de descendre constamment dans la rue pour manifester leur mécontentement ? Pourrait-on s’interroger. La réponse est non. Non pour la simple raison, et honnêteté intellectuelle oblige, que leur démobilisation est un processus qui passe par plusieurs étapes. Un processus qui a d’ailleurs été amorcé. En même temps, il s’inscrit dans un vaste mouvement d’insertion de plusieurs milliers de jeunes dans le tissu économique. Outre les démobilisés, il est à noter que durant dix ans, une bonne frange de la jeunesse ivoirienne n’a eu pour emploi que l’occupation : « d’universités à ciel ouvert », plus connus sous les noms de parlements et agoras. C’est donc une équation a deux inconnues qu’il fallait le résoudre. Fort heureusement, le processus n’est pas au point mort. Il connait des avancées. Dans sont interview radiotélévisée du 7 août, le Président de la République s’est voulu clair. « Je n’ai pas crée 500000 emplois à mi-mandat. Mais je pense qu’à partir de 2015, nous allons atteindre la vitesse de croisière, avec les 200.000 emplois an », avait-il précisé. Dans ce grand ensemble, les ex-combattants n’ont pas été ignorés. «A la date d’aujourd’hui, malgré tous les efforts qui ont été faits, il nous reste à démobiliser 64777 personnes qui sont toutes en armes», a-t-il reconnu. Il est a noté que déjà 8000 ex-combattants ont été démobilisés et réinsérés. Et le processus se poursuit. A Korhogo, où il était au mois de juillet, Alassane Ouattara avait lancé un appel solennel aux ex-combattants. «Soyez patients. Nous allons vous trouver tous du travail», avait-il rassuré. Le plus difficile était de démarrer la machine. La machine démarrée, les autres étapes pourront rouler comme sur des chapeaux de roue. La patience, est un chemin d’or. Que les ex-combattants et les milliers de jeunes qui attendent un emploi s’en inspirent.
Emplois Jeunes : Les précisions de Ouattara
La résorption du chômage des jeunes Ivoiriens préoccupe au plus haut point le Président de la République Alassane Ouattara. Depuis son accession à la tête de la Magistrature Suprême, il ne lésine pas sur les moyens pour doter les différentes structures de moyens conséquents pour la création d’emplois et les financements des différents projets. Le Président Ouattara a indiqué lors de son interview radiotélévisée mercredi dernier que la question de l’emploi des jeunes demeure une priorité. Si le président de la République reste convaincu que son projet de 1 million d’emplois d’ici la fin de son mandat tient, il n’en demeure pas moins qu’il invite sur ce sujet au réalisme. Car la première année de son mandat a été bâclée par la crise postélectorale. Toute chose qui n’a pas permis au chef de l’Etat de travailler correctement en 2011. « (…) Les choses ont commencé en 2012. En 2013, nous irons au-delà des 100.000 emplois. Je pense que d’ici 2015, j’atteindrai mon objectif de 200.000 emplois par an et nous irons au-delà », a clarifié le Premier Magistrat de la République de Côte d’Ivoire. Il a relevé qu’il faut impérativement donner du travail aux jeunes. Pour ce faire, le ministère de la Jeunesse a des propositions qu’il rendra incessamment public. Le Chef de l’Etat dit être conscient du nombre important de chômeurs. Pour lui, la lutte contre le chômage passe également par le règlement de l’adéquation Formation / Emploi dans les différentes structures de formation. C’est une nécessité que les différentes entreprises qui se créent, arrivent à absorber le maximum de jeunes diplômés. En tout cas, le chef de l’Etat est déterminé à tout mettre en ?uvre pour que les milliers de jeunes sans emploi, puissent s’insérer dans le tissu socio-économique du pays.
Anzoumana Cissé / Jean Eric ADINGRA / Lacina Ouattara / COULIBALY Zoumana / Thiery Latt