Abidjan – Les marchés publics passés de gré à gré de 2011 à 2013 feront l’objet d’audit, a annoncé, samedi, le président de l’Autorité nationale de régulation des marchés publics (ANRMP), Coulibaly Non Karna, assurant que les résultats de cet audit sera connu dès la fin 2013.
Invité de la conférence mensuelle de la Ligue africaine de lutte contre la corruption (ALACO), une organisation non gouvernementale engagée dans la promotion de l’émergence d’un africain nouveau, le président de l’ANRMP a expliqué que cet audit permettra de faire des propositions et des recommandations.
"Le gré à gré est un mode de passation de marchés publics", a fait savoir Coulibaly Non Karna, indiquant qu’on ne parle de marché lorsque la ligne budgétaire attribuée est au-dessus des 30 millions FCFA.
Le président de l’ANRMP a souligné que le marché public a trois modes de passation, qui sont l’appel d’offre ouvert, le gré à gré et l’appel d’offre restreint. « Il y a trois cas de gré à gré », a rappelé M. Coulibaly qui a ajouté que ces trois cas sont conditionnalités observés lorsque le gré à gré est sollicité.
"Il s’agit du monopole, évoqué quand il n’existe qu’un seul et unique opérateur pour la commande. Il s’agit aussi du cas d’urgence impérieuse qui implique des situations insurmontables, les situations imprévisibles. Ensuite, tout ce qui touche au domaine artistique", a-t-il souligné.
Le président de l’ANRMP a surtout demandé de faire la différence entre le gré à gré et la commande directe qui concerne les marchés en-dessous de 30 millions de FCFA.
M. Coulibaly qui intervenait sur le thème "La transparence dans les marchés publics : Rôle de l’ANRMP", a soutenu que son organe a rendu et publié 64 décisions dont certaines touchent plusieurs hautes personnalités de l’Etat.
Il a cité également la réalisation de trois audits portant sur les délais, les pratiques frauduleuses et le circuit d’achat des médicaments.
Le premier responsable de l’Autorité de régulation des marchés publics a, toutefois, dénoncé des limites à la transparence, à savoir le secret des délibérations, la médiatisation excessive, la récupération ou la déviation des actions de l’ANRMP, de même que la préservation de l’intégrité des individus.
Coulibaly Non Karna a soutenu, en revanche, que la transparence n’est pas toujours l’équité et l’accès à l’information reste réservée à une élite et que les canaux de communication ne sont pas adaptés aux populations.
(Aip)
kkf/cmas
Invité de la conférence mensuelle de la Ligue africaine de lutte contre la corruption (ALACO), une organisation non gouvernementale engagée dans la promotion de l’émergence d’un africain nouveau, le président de l’ANRMP a expliqué que cet audit permettra de faire des propositions et des recommandations.
"Le gré à gré est un mode de passation de marchés publics", a fait savoir Coulibaly Non Karna, indiquant qu’on ne parle de marché lorsque la ligne budgétaire attribuée est au-dessus des 30 millions FCFA.
Le président de l’ANRMP a souligné que le marché public a trois modes de passation, qui sont l’appel d’offre ouvert, le gré à gré et l’appel d’offre restreint. « Il y a trois cas de gré à gré », a rappelé M. Coulibaly qui a ajouté que ces trois cas sont conditionnalités observés lorsque le gré à gré est sollicité.
"Il s’agit du monopole, évoqué quand il n’existe qu’un seul et unique opérateur pour la commande. Il s’agit aussi du cas d’urgence impérieuse qui implique des situations insurmontables, les situations imprévisibles. Ensuite, tout ce qui touche au domaine artistique", a-t-il souligné.
Le président de l’ANRMP a surtout demandé de faire la différence entre le gré à gré et la commande directe qui concerne les marchés en-dessous de 30 millions de FCFA.
M. Coulibaly qui intervenait sur le thème "La transparence dans les marchés publics : Rôle de l’ANRMP", a soutenu que son organe a rendu et publié 64 décisions dont certaines touchent plusieurs hautes personnalités de l’Etat.
Il a cité également la réalisation de trois audits portant sur les délais, les pratiques frauduleuses et le circuit d’achat des médicaments.
Le premier responsable de l’Autorité de régulation des marchés publics a, toutefois, dénoncé des limites à la transparence, à savoir le secret des délibérations, la médiatisation excessive, la récupération ou la déviation des actions de l’ANRMP, de même que la préservation de l’intégrité des individus.
Coulibaly Non Karna a soutenu, en revanche, que la transparence n’est pas toujours l’équité et l’accès à l’information reste réservée à une élite et que les canaux de communication ne sont pas adaptés aux populations.
(Aip)
kkf/cmas