Bocanda – Un affrontement entre fidèles de l’église évangélique CMA et animistes du village de Dida Mouessou dans le département de Bocanda a éclaté, suite à un appel à la prière des chrétiens au moment où se déroulait une danse traditionnelle sacrée "le djê", causant de nombreux blessés et d’importants dégâts matériels.
Selon le chef du village, Nanan Pokou Kouassi, un accord avait été conclu, depuis l’installation de l’église CMA dans le village, attribuant quatre jours de la semaine à savoir lundi, mardi, mercredi, jeudi aux adeptes de la danse traditionnelle, quand les trois autres jours revenaient aux chrétiens pour leurs séances de prières et autres cultes.
Les cérémonies sacrées se faisant de plus en plus rares, aux dires de celui-ci, les chrétiens vont finir par occuper tous les jours sans grands dommages jusqu’au mardi dernier, où "les danseurs de djê" en pleine cérémonie d’hommage à leur dignitaire disparu, seront interrompus par la cloche des chrétiens les invitant à la prière.
Furieux de l'acte ainsi posé par les chrétiens CMA, ceux-ci vont violemment s’en prendre à eux, en blessant plusieurs, avant de saccager leur église. L’intervention rapide de la gendarmerie permet d’éviter le pire.
Les Chrétiens portent l’affaire devant la gendarmerie mais dans un souci d’apaisement, celle-ci est renvoyée devant le sous-préfet de Bocanda, Mme Kouakou Aya Béatrice qui à la suite de longs pourparlers trouve une issue heureuse au conflit.
Désormais, chrétiens et animistes de Dida-Mouessou qui ne sont pas à leur premier conflit peuvent pratiquer leurs croyances en respectant le calendrier qu’ils avaient eux-mêmes établi, a-t-il été convenu.
Ckk/bs/kg/kam
Selon le chef du village, Nanan Pokou Kouassi, un accord avait été conclu, depuis l’installation de l’église CMA dans le village, attribuant quatre jours de la semaine à savoir lundi, mardi, mercredi, jeudi aux adeptes de la danse traditionnelle, quand les trois autres jours revenaient aux chrétiens pour leurs séances de prières et autres cultes.
Les cérémonies sacrées se faisant de plus en plus rares, aux dires de celui-ci, les chrétiens vont finir par occuper tous les jours sans grands dommages jusqu’au mardi dernier, où "les danseurs de djê" en pleine cérémonie d’hommage à leur dignitaire disparu, seront interrompus par la cloche des chrétiens les invitant à la prière.
Furieux de l'acte ainsi posé par les chrétiens CMA, ceux-ci vont violemment s’en prendre à eux, en blessant plusieurs, avant de saccager leur église. L’intervention rapide de la gendarmerie permet d’éviter le pire.
Les Chrétiens portent l’affaire devant la gendarmerie mais dans un souci d’apaisement, celle-ci est renvoyée devant le sous-préfet de Bocanda, Mme Kouakou Aya Béatrice qui à la suite de longs pourparlers trouve une issue heureuse au conflit.
Désormais, chrétiens et animistes de Dida-Mouessou qui ne sont pas à leur premier conflit peuvent pratiquer leurs croyances en respectant le calendrier qu’ils avaient eux-mêmes établi, a-t-il été convenu.
Ckk/bs/kg/kam