Ecrasée par le Mexique (1-4), dans la nuit de mercredi à jeudi, à New-York, la Côte d’Ivoire a beaucoup déçu. Si Sabri Lamouchi est pointé du doigt par la presse ivoirienne, l’absence de plusieurs cadres a également pesé dans la balance.
"Ce sera tout sauf un match amical parce que nous ne comptons pas y aller pour faire du tourisme". La déclaration est signée Sabri Lamouchi, quelques jours avant le match amical entre ses Eléphants et le Mexique (1-4), qui a eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi, à New-York. Avec le recul, le sélectionneur doit se dire qu’il aurait mieux fait de se taire ce jour-là.
Face à El Tri, ses hommes l’ont en effet fait mentir. Habituels dignes représentants du football africain, les Eléphants, 18e au classement FIFA, n’ont pas porté bien haut les couleurs du continent. Et le technicien franco-tunisien en est conscient. "L’image qu’on a donné du football africain et du football ivoirien ce soir n’est pas celle qu’ils méritent", a pesté le sélectionneur après la rencontre.
Lamouchi se passe des cadres
Bien sûr, les joueurs ne sont pas les seuls responsables du naufrage. La presse ivoirienne a d’ailleurs rapidement pointé du doigt les erreurs de Lamouchi. Contre le récent demi-finaliste de la Gold Cup -et proche voisin de la Côte d’Ivoire au classement FIFA (20e)-, le technicien a choisi de se passer de ses cadres en première période (Razak, Bony, Bolly et Sio étaient notamment titulaires). Tout sauf une bonne idée puisque les coéquipiers du capitaine Didier Zokora sont rentrés aux vestiaires avec déjà trois buts dans les valises.
Avec Drogba et Kalou, entrés à la pause, et Gervinho, lancé lors des vingt dernières minutes, les Eléphants se sont mieux débrouillés en seconde période. Après 6 mois d’absence, Drogba a notamment fêté son retour en sélection par un but, inscrit sur penalty (3-1, 61e). Voilà de quoi laisser quelques regrets à Sabri Lamouchi, qui aurait pu espérer mieux en alignant un onze de départ plus expérimenté.
Pluie de forfaits
"Quand on concède trois buts pendant la première période, c’est nous mettre une balle dans le pied et c’est préjudiciable pour la suite", a concédé le technicien. A la décharge du Franco-tunisien, il faut souligner que la sélection ivoirienne a dû faire face à une véritable hémorragie avant la rencontre.
Meilleur Eléphant lors des matches de juin, Yaya Touré, forfait sur blessure, a énormément manqué à ses coéquipiers. Serey Dié a lui aussi dû renoncer en raison d’une blessure. Le milieu de terrain ivoirien était donc très amoindri. Et le sort s’en est mêlé : appelé en renfort, Romaric a loupé son avion, quand Cheikh Tioté et Bobley Anderson n’ont pas pu être du voyage faute de visas...
Joueurs, sélectionneur, coup du sort. Il n’existe pas un seul coupable. Après avoir été victorieux à l’expérience, à défaut d’être transcendants, en juin, contre la Gambie (3-0) et la Tanzanie (4-2), les Ivoiriens, déjà qualifiés pour les barrages au Mondial 2014, devront se rassurer à l’occasion de la réception du Maroc début septembre. Sous peine d’aborder les matches couperets pour la Coupe du monde brésilienne dans de bien mauvaises conditions...
"Ce sera tout sauf un match amical parce que nous ne comptons pas y aller pour faire du tourisme". La déclaration est signée Sabri Lamouchi, quelques jours avant le match amical entre ses Eléphants et le Mexique (1-4), qui a eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi, à New-York. Avec le recul, le sélectionneur doit se dire qu’il aurait mieux fait de se taire ce jour-là.
Face à El Tri, ses hommes l’ont en effet fait mentir. Habituels dignes représentants du football africain, les Eléphants, 18e au classement FIFA, n’ont pas porté bien haut les couleurs du continent. Et le technicien franco-tunisien en est conscient. "L’image qu’on a donné du football africain et du football ivoirien ce soir n’est pas celle qu’ils méritent", a pesté le sélectionneur après la rencontre.
Lamouchi se passe des cadres
Bien sûr, les joueurs ne sont pas les seuls responsables du naufrage. La presse ivoirienne a d’ailleurs rapidement pointé du doigt les erreurs de Lamouchi. Contre le récent demi-finaliste de la Gold Cup -et proche voisin de la Côte d’Ivoire au classement FIFA (20e)-, le technicien a choisi de se passer de ses cadres en première période (Razak, Bony, Bolly et Sio étaient notamment titulaires). Tout sauf une bonne idée puisque les coéquipiers du capitaine Didier Zokora sont rentrés aux vestiaires avec déjà trois buts dans les valises.
Avec Drogba et Kalou, entrés à la pause, et Gervinho, lancé lors des vingt dernières minutes, les Eléphants se sont mieux débrouillés en seconde période. Après 6 mois d’absence, Drogba a notamment fêté son retour en sélection par un but, inscrit sur penalty (3-1, 61e). Voilà de quoi laisser quelques regrets à Sabri Lamouchi, qui aurait pu espérer mieux en alignant un onze de départ plus expérimenté.
Pluie de forfaits
"Quand on concède trois buts pendant la première période, c’est nous mettre une balle dans le pied et c’est préjudiciable pour la suite", a concédé le technicien. A la décharge du Franco-tunisien, il faut souligner que la sélection ivoirienne a dû faire face à une véritable hémorragie avant la rencontre.
Meilleur Eléphant lors des matches de juin, Yaya Touré, forfait sur blessure, a énormément manqué à ses coéquipiers. Serey Dié a lui aussi dû renoncer en raison d’une blessure. Le milieu de terrain ivoirien était donc très amoindri. Et le sort s’en est mêlé : appelé en renfort, Romaric a loupé son avion, quand Cheikh Tioté et Bobley Anderson n’ont pas pu être du voyage faute de visas...
Joueurs, sélectionneur, coup du sort. Il n’existe pas un seul coupable. Après avoir été victorieux à l’expérience, à défaut d’être transcendants, en juin, contre la Gambie (3-0) et la Tanzanie (4-2), les Ivoiriens, déjà qualifiés pour les barrages au Mondial 2014, devront se rassurer à l’occasion de la réception du Maroc début septembre. Sous peine d’aborder les matches couperets pour la Coupe du monde brésilienne dans de bien mauvaises conditions...
