Les chefs de village du département de Gagnoa lancent un appel au pouvoir en place afin qu'il fasse un effort supplémentaire pour effacer les séquelles de la crise postélectorale en libérant tous les prisonniers de cette crise.
Les chefs de village du département de Gagnoa lancent un appel au pouvoir en place afin qu'il fasse un effort supplémentaire pour effacer les séquelles de la crise postélectorale en libérant tous les prisonniers de cette crise.
Intervenant samedi, lors du meeting du président de l'Assemblée nationale à la place Laurent Gbagbo de Gagnoa, les têtes couronnées de Gagnoa ont plaidé pour la libération de tous les détenus liés à la crise postélectorale, soulignant au chef du parlement ivoirien qu'en le voyant ici (Gagnoa), "nous pouvons dire 'Gbo bia' (palabre est fini en langue bété)".
"Et si donc palabre est fini, les séquelles doivent être effacées pour que s'estompent à jamais les angoisses et les meurtrissures", a déclaré le président du Conseil des chefs de village du département de Gagnoa, Gbizié Lambert.
Selon les chefs de Gagnoa, "les problèmes posés par le politique doivent être réglés par des solutions politiques".
Le chef Gbizié Lambert, au nom de ses pairs de Gagnoa, a confié au président Guillaume Soro la mission d'intercéder auprès du président de la République, Alassane Ouattara, afin qu'il trouve des solutions idoines aux grands problèmes du pays qui se résument, selon lui, à la détention de l'ex-président Gbagbo à La Haye, à la détention en Côte d'Ivoire de certains de ses proches, le gel des avoirs et l'occupation des maisons de plusieurs autres ivoiriens dont des fils de Gagnoa, au lendemain de la crise postélectorale.
Les chefs ont remercié le président de l'Assemblée nationale pour la libération provisoire de 14 de ces prisonniers de la crise postélectorale.
Au Président Alassane Ouattara à qui les chefs ont adressé leurs félicitations et reconnaissances pour cet acte de réconciliation, ils ont demandé de faire des pas supplémentaires en rendant définitive cette libération et en élargissant les autres encore en détention dont l'ex-président Laurent Gbagbo.
Les chefs ont fait cette déclaration en présence d'une foule nombreuse venue écouter le président de l'Assemblée nationale qui a accepté de porter ce message au Président Ouattara.
A la fin des échanges, Guillaume Soro est allé couper le ruban symbolique autorisant l'accès au siège provisoire du Conseil des chefs de village de Gagnoa au quartier Garahio, suivi immédiatement de la pose de la première pierre du siège définitif au quartier Babré.
Jmk/kkp/kp
Les chefs de village du département de Gagnoa lancent un appel au pouvoir en place afin qu'il fasse un effort supplémentaire pour effacer les séquelles de la crise postélectorale en libérant tous les prisonniers de cette crise.
Intervenant samedi, lors du meeting du président de l'Assemblée nationale à la place Laurent Gbagbo de Gagnoa, les têtes couronnées de Gagnoa ont plaidé pour la libération de tous les détenus liés à la crise postélectorale, soulignant au chef du parlement ivoirien qu'en le voyant ici (Gagnoa), "nous pouvons dire 'Gbo bia' (palabre est fini en langue bété)".
"Et si donc palabre est fini, les séquelles doivent être effacées pour que s'estompent à jamais les angoisses et les meurtrissures", a déclaré le président du Conseil des chefs de village du département de Gagnoa, Gbizié Lambert.
Selon les chefs de Gagnoa, "les problèmes posés par le politique doivent être réglés par des solutions politiques".
Le chef Gbizié Lambert, au nom de ses pairs de Gagnoa, a confié au président Guillaume Soro la mission d'intercéder auprès du président de la République, Alassane Ouattara, afin qu'il trouve des solutions idoines aux grands problèmes du pays qui se résument, selon lui, à la détention de l'ex-président Gbagbo à La Haye, à la détention en Côte d'Ivoire de certains de ses proches, le gel des avoirs et l'occupation des maisons de plusieurs autres ivoiriens dont des fils de Gagnoa, au lendemain de la crise postélectorale.
Les chefs ont remercié le président de l'Assemblée nationale pour la libération provisoire de 14 de ces prisonniers de la crise postélectorale.
Au Président Alassane Ouattara à qui les chefs ont adressé leurs félicitations et reconnaissances pour cet acte de réconciliation, ils ont demandé de faire des pas supplémentaires en rendant définitive cette libération et en élargissant les autres encore en détention dont l'ex-président Laurent Gbagbo.
Les chefs ont fait cette déclaration en présence d'une foule nombreuse venue écouter le président de l'Assemblée nationale qui a accepté de porter ce message au Président Ouattara.
A la fin des échanges, Guillaume Soro est allé couper le ruban symbolique autorisant l'accès au siège provisoire du Conseil des chefs de village de Gagnoa au quartier Garahio, suivi immédiatement de la pose de la première pierre du siège définitif au quartier Babré.
Jmk/kkp/kp