Une cérémonie de restauration de l’autorité des chefs de 11 villages du département de Vavoua a eu lieu vendredi dans la localité de Ténéféro, à une quarantaine de kilomètres de Vavoua (centre-ouest, région du Haut-Sassandra).
Selon le préfet de Vavoua, MBassidjé NCho Pierre Nazaire, il s’agissait de rendre légal le pouvoir des 11 chefs de la tribu Natis sur les 12 en remettant, officiellement et publiquement, leurs arrêtés de nomination qui font d’eux désormais des représentants de l’administration dans leurs différentes localités.
Devant les cadres et villageois, le préfet de Vavoua a donné le profil d’un bon chef coutumier, "garant de la tradition, apolitique, réconciliateur, rassembleur et respectueux des us et coutumes de son village", a défini l’autorité administrative.
Soulignant que le chef est sacré, le préfet MBassidjé a affirmé que le chef coutumier est le miroir de sa société et donc mérite le respect et l’honneur.
Des localités du département de Vavoua ont vécu une crise de destitution des chefs coutumiers, au lendemain de la crise politico-militaire qu’a connu le pays, évoque-t-on.
Le représentant du président de la République a lancé un appel aux cadres et jeunes qu’il ne veut plus entendre qu’un chef d’un village est destitué, quelle qu’en soit la raison.
Sk/kkp/kp
Selon le préfet de Vavoua, MBassidjé NCho Pierre Nazaire, il s’agissait de rendre légal le pouvoir des 11 chefs de la tribu Natis sur les 12 en remettant, officiellement et publiquement, leurs arrêtés de nomination qui font d’eux désormais des représentants de l’administration dans leurs différentes localités.
Devant les cadres et villageois, le préfet de Vavoua a donné le profil d’un bon chef coutumier, "garant de la tradition, apolitique, réconciliateur, rassembleur et respectueux des us et coutumes de son village", a défini l’autorité administrative.
Soulignant que le chef est sacré, le préfet MBassidjé a affirmé que le chef coutumier est le miroir de sa société et donc mérite le respect et l’honneur.
Des localités du département de Vavoua ont vécu une crise de destitution des chefs coutumiers, au lendemain de la crise politico-militaire qu’a connu le pays, évoque-t-on.
Le représentant du président de la République a lancé un appel aux cadres et jeunes qu’il ne veut plus entendre qu’un chef d’un village est destitué, quelle qu’en soit la raison.
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