Aucun produit de consommation n’est à l’abri de la flambée des prix en Côte d’Ivoire. A l’exemple de la banane dessert (appelée couramment banane douce) dont le prix a connu une hausse extraordinaire.
En effet, la grande caisse de la banane dessert était vendue entre 4500 FCFA et 5000 FCFA. Mais à l’approche du jeûne musulman, début juillet, le prix de la caisse est passé à 5500 FCFA pour atteindre même 9000 FCFA, voire 10.000 FCFA en quelques jours.
Une vendeuse détaillante de la banane dessert au marché de Bingerville, dame Coulibaly A., explique que durant le temps de jeûne, les planteurs ont du mal à aller au champ. « Dans ces conditions, cette situation a un impact sur le prix que les grossistes pratiquent. Si les grossistes ne diminuent pas les prix, ce sont les consommateurs qui vont en pâtir parce que nous ne sommes pas disposés à baisser les prix », a-t-elle prévenu. Une autre commerçante, qui est confrontée au même problème que la précédente, dit être obligée de vendre malgré la flambée des prix dans l’optique de maintenir la clientèle.
Une vendeuse de la Riviera palmeraie, salimata O., explique que durant le jeûne musulman, elle a acheté la grande caisse de banane dessert à 9000 FCFA contre 5500 FCFA avant cette période. Aujourd’hui, elle dit acheter la caisse à 7500 FCFA.
Une grossiste au marché du carrefour de la commune de Koumassi se plaint des pertes qu’elle réalise faute de clients parce que la banane est un produit périssable.
Un spécialiste d’une structure qui regroupe les coopératives productrices de bananes, mais qui a requis l’anonymat, explique la flambée des prix par le principe de l’offre et la demande. Pour lui, les périodes de jeûne musulman et de fêtes sont propices à des augmentations de prix à cause de la forte demande.
Le ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des Pme, Jean Louis Billon, lorsqu’il avait reçu les associations de consommateurs, le 29 juillet dernier, à la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, au Plateau, avait dit que la réduction du coût de la vie dans le pays est possible. «C’est une question de volonté politique », a-t-il dit. Il a recommandé à ses hôtes de lutter contre les obstacles à la cherté de la vie. Il a reconnu que les faux frais contribuent à l’augmentation du prix des produits. Jean Louis Billon, par ailleurs, est convaincu que le monopole est un facteur d’augmentation des prix des produits. C’est pour cela qu’il recommande la concurrence. « La réduction du coût de la vie passe aussi par la création d’emploi. Plus il y a des salariés, plus ils consomment, plus l’économie est dynamique », a-t-il conclu.
Gomon Edmond
En effet, la grande caisse de la banane dessert était vendue entre 4500 FCFA et 5000 FCFA. Mais à l’approche du jeûne musulman, début juillet, le prix de la caisse est passé à 5500 FCFA pour atteindre même 9000 FCFA, voire 10.000 FCFA en quelques jours.
Une vendeuse détaillante de la banane dessert au marché de Bingerville, dame Coulibaly A., explique que durant le temps de jeûne, les planteurs ont du mal à aller au champ. « Dans ces conditions, cette situation a un impact sur le prix que les grossistes pratiquent. Si les grossistes ne diminuent pas les prix, ce sont les consommateurs qui vont en pâtir parce que nous ne sommes pas disposés à baisser les prix », a-t-elle prévenu. Une autre commerçante, qui est confrontée au même problème que la précédente, dit être obligée de vendre malgré la flambée des prix dans l’optique de maintenir la clientèle.
Une vendeuse de la Riviera palmeraie, salimata O., explique que durant le jeûne musulman, elle a acheté la grande caisse de banane dessert à 9000 FCFA contre 5500 FCFA avant cette période. Aujourd’hui, elle dit acheter la caisse à 7500 FCFA.
Une grossiste au marché du carrefour de la commune de Koumassi se plaint des pertes qu’elle réalise faute de clients parce que la banane est un produit périssable.
Un spécialiste d’une structure qui regroupe les coopératives productrices de bananes, mais qui a requis l’anonymat, explique la flambée des prix par le principe de l’offre et la demande. Pour lui, les périodes de jeûne musulman et de fêtes sont propices à des augmentations de prix à cause de la forte demande.
Le ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des Pme, Jean Louis Billon, lorsqu’il avait reçu les associations de consommateurs, le 29 juillet dernier, à la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, au Plateau, avait dit que la réduction du coût de la vie dans le pays est possible. «C’est une question de volonté politique », a-t-il dit. Il a recommandé à ses hôtes de lutter contre les obstacles à la cherté de la vie. Il a reconnu que les faux frais contribuent à l’augmentation du prix des produits. Jean Louis Billon, par ailleurs, est convaincu que le monopole est un facteur d’augmentation des prix des produits. C’est pour cela qu’il recommande la concurrence. « La réduction du coût de la vie passe aussi par la création d’emploi. Plus il y a des salariés, plus ils consomment, plus l’économie est dynamique », a-t-il conclu.
Gomon Edmond