• Voici leurs nouvelles stratégies
La grève sans visage des agents de la Société Générale des Banques de Côte d’Ivoire (SGBCI) a pris des propensions inquiétantes. Aussi bien pour les employeurs que pour les employés. A l’origine de ce mouvement d’humeur, un document qui suscite ‘’l’indignation ‘’ des travailleurs.
Jamais l’image de la Société générale des banques de Côte d’Ivoire (SGBCI) n’a été aussi écornée. Voici environ un moins que les employés de la banque leader en Côte d’Ivoire manifestent, plus ou moins, ouvertement leur mécontentement. Bandeaux rouges dans un premier temps, ensuite bandeaux verts au poignet pour marquer leur indignation. Un mouvement sans visage est né et dénommé Toi et Moi. Qui fait depuis le déclenchement de cette grève l’attraction de la presse dans toute sa composante. Mais, à l’origine de cette grève, nos sources informent qu’un document émanant de la haute direction qui veut que toutes les succursales de la banque basées en dehors de la France soient alignées sur une même grille salariale de la Bhfm (Banques hors France métropolitaine), qui regroupe 38 filiales dans le monde.
A ce titre, le Sénégal a donné le signal en entamant une grève. Les employés de la Société Générale des Banques au Sénégal (SGBS), à l’issue de cette grève où les employés ont séquestré le directeur pendent 24H, jouissent déjà du fruit de leur rapport de force avec la direction. Depuis 2011, tous les employés de la SGBS bénéficient d’une prime de sursalaire de 20%. A cela s’ajoute une prime de panier de 2500 F CFA payée par jour travaillé. Un exploit que les travailleurs ivoiriens veulent, certainement, rééditer en Côte d’Ivoire sans toutefois arriver à une éventuelle séquestration. Cependant, jusqu’au lundi dernier, les grévistes ne donnaient pas un visage à la lutte. Maintenant, c’est chose faite. Ils ont décidé de former un collectif, depuis le mardi 20 août dernier, composé d'une part, des responsables d'associations de la banque (amicale des cadres, mutuelle SGBCI, amicale des femmes, amicale des gradés, AS SGBCI) et d'autre part des volontaires membres de Toi et Moi. Au total, 21 personnes vont discuter avec le comité de direction sur les revendications portant essentiellement sur une augmentation de 100%.
Le remplaçant de Bernard Labadens en route
Course contre la montre. Bernard Labadens, administrateur directeur général de cette institution n’est pas tranquille. Cette grève lui donne du tournis à un moment où ‘’la guerre des banques’’ a lieu. Son départ prévu pour le 22 septembre 2013 semble encore hypothétique. Cependant, son remplaçant est déjà en route. Sauf changement de dernière heure, il sera sur les bords de la lagune Ebrié, le dimanche 25 août prochain et ne devrait pas, selon notre source, hériter de ce dossier brûlant. Des indiscrétions indiquent que la haute Direction, depuis la maison mère, lui aurait enjoint de régler cette affaire qui jette un discrédit sur la boîte. La filiale ivoirienne du groupe français Société Générale, a présenté à son Assemblée générale du 1er juillet 2013, un résultat net en hausse. Elle a fait ainsi savoir que son bénéfice net pour l’exercice 2012 aura été de 23,318 milliards FCFA. Une performance qu’elle doit à une amélioration de ses revenus sur commission et sur les autres opérations financières qui ont suffisamment contenu la légère baisse du revenu tiré des intérêts.
F.TAKY
La grève sans visage des agents de la Société Générale des Banques de Côte d’Ivoire (SGBCI) a pris des propensions inquiétantes. Aussi bien pour les employeurs que pour les employés. A l’origine de ce mouvement d’humeur, un document qui suscite ‘’l’indignation ‘’ des travailleurs.
Jamais l’image de la Société générale des banques de Côte d’Ivoire (SGBCI) n’a été aussi écornée. Voici environ un moins que les employés de la banque leader en Côte d’Ivoire manifestent, plus ou moins, ouvertement leur mécontentement. Bandeaux rouges dans un premier temps, ensuite bandeaux verts au poignet pour marquer leur indignation. Un mouvement sans visage est né et dénommé Toi et Moi. Qui fait depuis le déclenchement de cette grève l’attraction de la presse dans toute sa composante. Mais, à l’origine de cette grève, nos sources informent qu’un document émanant de la haute direction qui veut que toutes les succursales de la banque basées en dehors de la France soient alignées sur une même grille salariale de la Bhfm (Banques hors France métropolitaine), qui regroupe 38 filiales dans le monde.
A ce titre, le Sénégal a donné le signal en entamant une grève. Les employés de la Société Générale des Banques au Sénégal (SGBS), à l’issue de cette grève où les employés ont séquestré le directeur pendent 24H, jouissent déjà du fruit de leur rapport de force avec la direction. Depuis 2011, tous les employés de la SGBS bénéficient d’une prime de sursalaire de 20%. A cela s’ajoute une prime de panier de 2500 F CFA payée par jour travaillé. Un exploit que les travailleurs ivoiriens veulent, certainement, rééditer en Côte d’Ivoire sans toutefois arriver à une éventuelle séquestration. Cependant, jusqu’au lundi dernier, les grévistes ne donnaient pas un visage à la lutte. Maintenant, c’est chose faite. Ils ont décidé de former un collectif, depuis le mardi 20 août dernier, composé d'une part, des responsables d'associations de la banque (amicale des cadres, mutuelle SGBCI, amicale des femmes, amicale des gradés, AS SGBCI) et d'autre part des volontaires membres de Toi et Moi. Au total, 21 personnes vont discuter avec le comité de direction sur les revendications portant essentiellement sur une augmentation de 100%.
Le remplaçant de Bernard Labadens en route
Course contre la montre. Bernard Labadens, administrateur directeur général de cette institution n’est pas tranquille. Cette grève lui donne du tournis à un moment où ‘’la guerre des banques’’ a lieu. Son départ prévu pour le 22 septembre 2013 semble encore hypothétique. Cependant, son remplaçant est déjà en route. Sauf changement de dernière heure, il sera sur les bords de la lagune Ebrié, le dimanche 25 août prochain et ne devrait pas, selon notre source, hériter de ce dossier brûlant. Des indiscrétions indiquent que la haute Direction, depuis la maison mère, lui aurait enjoint de régler cette affaire qui jette un discrédit sur la boîte. La filiale ivoirienne du groupe français Société Générale, a présenté à son Assemblée générale du 1er juillet 2013, un résultat net en hausse. Elle a fait ainsi savoir que son bénéfice net pour l’exercice 2012 aura été de 23,318 milliards FCFA. Une performance qu’elle doit à une amélioration de ses revenus sur commission et sur les autres opérations financières qui ont suffisamment contenu la légère baisse du revenu tiré des intérêts.
F.TAKY