L’ex-parti au pouvoir a eu droit à un accueil triomphal, dimanche dernier, dans le village de l’ancien maire de Cocody.
Contrairement aux fantasmagories des esprits malfaisants, le Fpi n’est pas mort après son éviction brutale du pouvoir d’Etat et la détention de son chef à la Cpi. Bien au contraire, le parti créé par Laurent Gbagbo a triomphé de la terreur du régime Ouattara et reste plus que jamais fortement présent dans le cœur des Ivoiriens. La preuve de l’ancrage populaire du Fpi a été faite encore, dimanche dernier, dans le village de Blockauss où la direction du parti s’est rendue pour saluer la mémoire de l’ancien maire de Cocody, Jean-Baptiste Gomont Diagou. A la vue du cortège de la délégation conduite par le président Pascal Affi N’Guessan, les populations sont sorties massivement et spontanément pour assaillir les responsables du parti à la rose. Le service d’ordre assuré par des jeunes volontaires du village a eu toute la peine du monde pour frayer un chemin aux visiteurs du jour. Femmes, vieux, jeunes, notables, tous voulaient toucher les disciples de Laurent Gbagbo et particulièrement Affi N’Guessan, qui, comme bien d’autres camarades de lutte, sont fraîchement sortis de prison politique. La rue principale empruntée par la délégation à pied était noire de monde. Un monde à la fois ému et enthousiaste qui reprenait en chœur et à gorge déployée les chants patriotiques comme «Gbagbo ayo hoo, Gbagbo ayo ka ka» ou la célèbre chanson «Y a rien en face» du groupe Les Galliets. Tout Blockauss dansait, chantait et criait. Les femmes se jetaient dans les bras d’Affi et étalaient leurs pagnes à ses pieds pour qu’il marche dessus. La joie était perceptible sur les visages. Ceux qui n’étaient pas dans la rue se sont postés sur les toits des maisons pour mieux voir cet accueil triomphal. L’ambiance était festive et rappelait les grandes fêtes de génération en pays ébrié. Même sur la place Gomont Diagou où la délégation a marqué une halte, il était difficile de contenir le public. C’est au prix de mille gymnastiques que le président Affi a pu adresser quelques mots aux populations. Mais, à peine l’ancien prisonnier politique de Bouna a-t-il annoncé le retour du président Laurent Gbagbo qu’il a été de nouveau assailli par la foule en joie. Le moins qu’on puisse, c’est que le Fpi fait véritablement corps avec les Ivoiriens. Et l’émeute créée par ce parti à Blockauss à l’occasion d’une visite de réconfort en est un témoignage édifiant.
Jean Khalil Sella
Contrairement aux fantasmagories des esprits malfaisants, le Fpi n’est pas mort après son éviction brutale du pouvoir d’Etat et la détention de son chef à la Cpi. Bien au contraire, le parti créé par Laurent Gbagbo a triomphé de la terreur du régime Ouattara et reste plus que jamais fortement présent dans le cœur des Ivoiriens. La preuve de l’ancrage populaire du Fpi a été faite encore, dimanche dernier, dans le village de Blockauss où la direction du parti s’est rendue pour saluer la mémoire de l’ancien maire de Cocody, Jean-Baptiste Gomont Diagou. A la vue du cortège de la délégation conduite par le président Pascal Affi N’Guessan, les populations sont sorties massivement et spontanément pour assaillir les responsables du parti à la rose. Le service d’ordre assuré par des jeunes volontaires du village a eu toute la peine du monde pour frayer un chemin aux visiteurs du jour. Femmes, vieux, jeunes, notables, tous voulaient toucher les disciples de Laurent Gbagbo et particulièrement Affi N’Guessan, qui, comme bien d’autres camarades de lutte, sont fraîchement sortis de prison politique. La rue principale empruntée par la délégation à pied était noire de monde. Un monde à la fois ému et enthousiaste qui reprenait en chœur et à gorge déployée les chants patriotiques comme «Gbagbo ayo hoo, Gbagbo ayo ka ka» ou la célèbre chanson «Y a rien en face» du groupe Les Galliets. Tout Blockauss dansait, chantait et criait. Les femmes se jetaient dans les bras d’Affi et étalaient leurs pagnes à ses pieds pour qu’il marche dessus. La joie était perceptible sur les visages. Ceux qui n’étaient pas dans la rue se sont postés sur les toits des maisons pour mieux voir cet accueil triomphal. L’ambiance était festive et rappelait les grandes fêtes de génération en pays ébrié. Même sur la place Gomont Diagou où la délégation a marqué une halte, il était difficile de contenir le public. C’est au prix de mille gymnastiques que le président Affi a pu adresser quelques mots aux populations. Mais, à peine l’ancien prisonnier politique de Bouna a-t-il annoncé le retour du président Laurent Gbagbo qu’il a été de nouveau assailli par la foule en joie. Le moins qu’on puisse, c’est que le Fpi fait véritablement corps avec les Ivoiriens. Et l’émeute créée par ce parti à Blockauss à l’occasion d’une visite de réconfort en est un témoignage édifiant.
Jean Khalil Sella