Les populations riveraines d'une mine de manganèse dans le département de Bondoukou (nord-est, 420 km d'Abidjan) sont inquiètes de l'impact des travaux d'exploitation sur leur environnement.
Bon nombre d'habitants de la localité estiment, par exemple, que le lavage du manganèse provoque beaucoup de dégâts au niveau des cultures et de la végétation, sans compter les machines qui décapent en profondeur les sols arables ou encore la poussière soulevée lors des travaux, a-t-on appris lundi auprès du sous- préfet central de Bondoukou, Vincent Zoué Sepan.
Selon le sous-préfet, les dossiers de "plaignants" sont " nombreux".
De fait, les populations craignent des risques d'intoxication vu qu'elles consomment parfois l'eau des rivières et des marigots.
Face à ces inquiétudes, une réunion entre avec les populations riveraines et la structure chargée du suivi interne des questions environnementales, de l'hygiène et de la sécurité liées à l'exploitation du gisement de manganèse de Bondoukou s'est tenue samedi en présence des autorités administratives locales.
Le directeur technique de la structure, Nicodème Azah, a tenté de rassurer les populations sur les risques environnementaux et sociaux liés à l'exploitation du manganèse.
Un système d'arrosage régulier et de limitation de vitesse permet d'atténuer le lever de poussière lié à cette exploitation sur les sites et les routes, a-t-il indiqué.
Il a également affirmé qu'une unité de lavage moderne du manganèse sortira bientôt de terre pour rentabiliser les pertes de manganèse contenu dans les rejets, en récupérant au moins 40 % de ce minerai de la boue rejetés qui pourraient servir à la fabrication de briques pour les populations.
Selon M. Azah, un plan de restauration de la faune et de la flore est en cours d'élaboration et des dispositions sécuritaires sont prises pour que les travailleurs ne soient pas atteints de la fièvre des métaux et de la pneumonie du manganèse, les deux maux liés au travail dans une mine de manganèse.
Le manganèse est exploité depuis 2006 dans la région de Bondoukou par une filiale de la société indienne Taurian.
Les rapports entre la société et les populations riveraines de la mine sont tendues.
Les populations ont dénoncé à maintes reprises le barème et les modalités d'indemnisation ainsi que l'absence de réalisations socio-économiques au profit des villageois par la société extractive.
En janvier, les villageois avaient bloqué l'accès de la mine aux travailleurs.
Une rencontre à Abidjan entre les différentes parties sur initiative du gouvernement avait permis que le travail reprenne sur le site.
Bon nombre d'habitants de la localité estiment, par exemple, que le lavage du manganèse provoque beaucoup de dégâts au niveau des cultures et de la végétation, sans compter les machines qui décapent en profondeur les sols arables ou encore la poussière soulevée lors des travaux, a-t-on appris lundi auprès du sous- préfet central de Bondoukou, Vincent Zoué Sepan.
Selon le sous-préfet, les dossiers de "plaignants" sont " nombreux".
De fait, les populations craignent des risques d'intoxication vu qu'elles consomment parfois l'eau des rivières et des marigots.
Face à ces inquiétudes, une réunion entre avec les populations riveraines et la structure chargée du suivi interne des questions environnementales, de l'hygiène et de la sécurité liées à l'exploitation du gisement de manganèse de Bondoukou s'est tenue samedi en présence des autorités administratives locales.
Le directeur technique de la structure, Nicodème Azah, a tenté de rassurer les populations sur les risques environnementaux et sociaux liés à l'exploitation du manganèse.
Un système d'arrosage régulier et de limitation de vitesse permet d'atténuer le lever de poussière lié à cette exploitation sur les sites et les routes, a-t-il indiqué.
Il a également affirmé qu'une unité de lavage moderne du manganèse sortira bientôt de terre pour rentabiliser les pertes de manganèse contenu dans les rejets, en récupérant au moins 40 % de ce minerai de la boue rejetés qui pourraient servir à la fabrication de briques pour les populations.
Selon M. Azah, un plan de restauration de la faune et de la flore est en cours d'élaboration et des dispositions sécuritaires sont prises pour que les travailleurs ne soient pas atteints de la fièvre des métaux et de la pneumonie du manganèse, les deux maux liés au travail dans une mine de manganèse.
Le manganèse est exploité depuis 2006 dans la région de Bondoukou par une filiale de la société indienne Taurian.
Les rapports entre la société et les populations riveraines de la mine sont tendues.
Les populations ont dénoncé à maintes reprises le barème et les modalités d'indemnisation ainsi que l'absence de réalisations socio-économiques au profit des villageois par la société extractive.
En janvier, les villageois avaient bloqué l'accès de la mine aux travailleurs.
Une rencontre à Abidjan entre les différentes parties sur initiative du gouvernement avait permis que le travail reprenne sur le site.