Plusieurs tonnes de "déchets polluants", constitués de fiente de poulet, sont régulièrement déversées depuis plusieurs mois par une entreprise de production animale, dans les environs du village d'Offoumpo, à une vingtaine de km d'Agboville, a constaté l'AIP, mercredi.
« Depuis trois mois, nous avons constaté des odeurs nauséabondes et des désagréments sur nos pieds d'hévéa », s'est plaint Offa Aka Noé, régisseur des plantations jouxtant le site de déversement de ces déchets, à l'occasion d'une mission effectuée sur les lieux par des autorités administratives et militaires du département.
« Les feuilles de certains pieds d'hévéa ont commencé à jaunir et l'odeur est insoutenable dans la zone. Notre seul souhait est qu'il ramasse ces déchets et aillent les mettre ailleurs », a-t-il ajouté, soulignant que cette fiente poulet, qui dégage une odeur pestilente, est déversée dans le même endroit "tous les jours depuis le mois d'avril 2013", par la Société Ivoirienne de la Production Animale (Sipra).
Selon le directeur régional de l'Environnement des eaux et forêts de l'Agnéby-Tiassa, commandant Blédou Marie Pascal, il s'agit de "déchets polluants". Ce dernier a déploré que les déchets en question aient été déversés sous des lignes de hautes tensions et à côté de cours d'eau.
« Ces déchets polluent les cours d'eau et les nappes phréatiques », a dit l'officier supérieur des Eaux et forêts, ajoutant que les populations riveraines et les éleveurs en subissent également les désagréments.
Le commandant Blédou Marie a aussi expliqué que le déversement de la fiente de poulet « pose un problème d'environnemental grave ». « Ils doivent ramasser tous les déchets, et cela, immédiatement et intégralement », a-t-il dit, en présence du sous-préfet Addoh Tano, qui a regretté que l'activité d'une usine puisse « intoxiquer les populations ».
Joint au téléphone par l'AIP, le propriétaire du terrain ayant servi de site de déversement, Dadié Félix, a reconnu avoir donné l'autorisation à l'usine Sipra d'y déverser les déchets. "C'est ma propriété, c'est moi qui ai donné l'instruction", a-t-il laconiquement justifié.
Le responsable technique de Sipra, Kouamé André, également contacté par l'AIP au téléphone, a promis se prononcer sur le sujet les jours à venir.
dd/tm
« Depuis trois mois, nous avons constaté des odeurs nauséabondes et des désagréments sur nos pieds d'hévéa », s'est plaint Offa Aka Noé, régisseur des plantations jouxtant le site de déversement de ces déchets, à l'occasion d'une mission effectuée sur les lieux par des autorités administratives et militaires du département.
« Les feuilles de certains pieds d'hévéa ont commencé à jaunir et l'odeur est insoutenable dans la zone. Notre seul souhait est qu'il ramasse ces déchets et aillent les mettre ailleurs », a-t-il ajouté, soulignant que cette fiente poulet, qui dégage une odeur pestilente, est déversée dans le même endroit "tous les jours depuis le mois d'avril 2013", par la Société Ivoirienne de la Production Animale (Sipra).
Selon le directeur régional de l'Environnement des eaux et forêts de l'Agnéby-Tiassa, commandant Blédou Marie Pascal, il s'agit de "déchets polluants". Ce dernier a déploré que les déchets en question aient été déversés sous des lignes de hautes tensions et à côté de cours d'eau.
« Ces déchets polluent les cours d'eau et les nappes phréatiques », a dit l'officier supérieur des Eaux et forêts, ajoutant que les populations riveraines et les éleveurs en subissent également les désagréments.
Le commandant Blédou Marie a aussi expliqué que le déversement de la fiente de poulet « pose un problème d'environnemental grave ». « Ils doivent ramasser tous les déchets, et cela, immédiatement et intégralement », a-t-il dit, en présence du sous-préfet Addoh Tano, qui a regretté que l'activité d'une usine puisse « intoxiquer les populations ».
Joint au téléphone par l'AIP, le propriétaire du terrain ayant servi de site de déversement, Dadié Félix, a reconnu avoir donné l'autorisation à l'usine Sipra d'y déverser les déchets. "C'est ma propriété, c'est moi qui ai donné l'instruction", a-t-il laconiquement justifié.
Le responsable technique de Sipra, Kouamé André, également contacté par l'AIP au téléphone, a promis se prononcer sur le sujet les jours à venir.
dd/tm