Affi N’Guessan a échangé, hier, avec Ambroise Niyonsaba, le représentant spécial de l’Union africaine en Côte d’Ivoire, pendant une heure, de 11h à 12h 03min, au siège de l’organisation panafricaine, à Abidjan-Cocody. Au cœur des discussions, la sortie de crise.
Le président du Front populaire ivoirien (Fpi) a soutenu que la fin de la parenthèse douloureuse pour la Côte d’Ivoire passe par la réactivation du processus de réconciliation nationale, bloqué net depuis son entame, et la relance du dialogue politique.
Le président Affi a évoqué également, avec Ambroise Niyonsaba, les récentes décisions de l’Ua par rapport à la Cour pénale internationale (Cpi), où Laurent Gbagbo est en attente d’un jugement. «Vous savez que l’Union africaine a été impliquée, conformément à sa mission de prévention des conflits, dans la crise ivoirienne, bien avant ce que nous considérons comme la crise postélectorale ; qu’elle a eu à prendre un certain nombre de décisions qui n’ont pas pu trouver d’application parce que les choses ont dégénéré. Evidemment, au moment où nous sortons de prison, il était important que nous venions rendre visite au représentant pour le saluer, pour le remercier de l’engagement de l’Union africaine dans la crise ivoirienne, remercier les nouvelles orientations qui se dégagent après le nouveau sommet, surtout en ce qui concerne les questions liées à la Cpi. Vous savez que le président Gbagbo est à la Cpi et que nous attendons impatiemment son retour. Par rapport à tout cela, solliciter l’implication de l’Union africaine dans la crise pour faire en sorte que la situation évolue ; que le dialogue politique se consolide ; que le processus de réconciliation, qui est à l’heure actuelle bloquée, puisse être réactivé et déboucher sur la réconciliation de tous les Ivoiriens pour les valeurs de démocratie, de liberté et de paix ; que l’Etat de droit soit restaurée et enfin que le développement de notre pays reprenne. L’Union africaine a un rôle essentiel à jouer», a-t-il déclaré à la presse.
Le président du Fpi était accompagné de plusieurs responsables du parti, à savoir les ex-ministres Sébastien Dano Djédjé, secrétaire général adjoint par intérim chargé de la Réconciliation nationale ; Alcide Djédjé, conseiller du président chargé des Questions diplomatiques ; le professeur Gnaoulé Oupoh, secrétaire général adjoint chargé des Relations avec les partis politiques ; l’ex-député Kouakou Krah, secrétaire national chargé de la Solidarité et des Affaires sociales, et Koulibaly Seydou, secrétaire national chargé des Ressources humaines.
César Ebrokié
Le président du Front populaire ivoirien (Fpi) a soutenu que la fin de la parenthèse douloureuse pour la Côte d’Ivoire passe par la réactivation du processus de réconciliation nationale, bloqué net depuis son entame, et la relance du dialogue politique.
Le président Affi a évoqué également, avec Ambroise Niyonsaba, les récentes décisions de l’Ua par rapport à la Cour pénale internationale (Cpi), où Laurent Gbagbo est en attente d’un jugement. «Vous savez que l’Union africaine a été impliquée, conformément à sa mission de prévention des conflits, dans la crise ivoirienne, bien avant ce que nous considérons comme la crise postélectorale ; qu’elle a eu à prendre un certain nombre de décisions qui n’ont pas pu trouver d’application parce que les choses ont dégénéré. Evidemment, au moment où nous sortons de prison, il était important que nous venions rendre visite au représentant pour le saluer, pour le remercier de l’engagement de l’Union africaine dans la crise ivoirienne, remercier les nouvelles orientations qui se dégagent après le nouveau sommet, surtout en ce qui concerne les questions liées à la Cpi. Vous savez que le président Gbagbo est à la Cpi et que nous attendons impatiemment son retour. Par rapport à tout cela, solliciter l’implication de l’Union africaine dans la crise pour faire en sorte que la situation évolue ; que le dialogue politique se consolide ; que le processus de réconciliation, qui est à l’heure actuelle bloquée, puisse être réactivé et déboucher sur la réconciliation de tous les Ivoiriens pour les valeurs de démocratie, de liberté et de paix ; que l’Etat de droit soit restaurée et enfin que le développement de notre pays reprenne. L’Union africaine a un rôle essentiel à jouer», a-t-il déclaré à la presse.
Le président du Fpi était accompagné de plusieurs responsables du parti, à savoir les ex-ministres Sébastien Dano Djédjé, secrétaire général adjoint par intérim chargé de la Réconciliation nationale ; Alcide Djédjé, conseiller du président chargé des Questions diplomatiques ; le professeur Gnaoulé Oupoh, secrétaire général adjoint chargé des Relations avec les partis politiques ; l’ex-député Kouakou Krah, secrétaire national chargé de la Solidarité et des Affaires sociales, et Koulibaly Seydou, secrétaire national chargé des Ressources humaines.
César Ebrokié