A la suite de la crise post électorale, de nombreuses femmes ont perdu leur époux pour leur opinion ou encore, parce que supposées être des militants du Rassemblement des républicains(RDR) pour certains ou des pro Ouattara pour d’autres. Les enfants qui ont perdu leur géniteur dans ces conditions, on en compte beaucoup dans nos villes et villages. La quasi-totalité de ces veuves et orphelins ont perdu pendant cette crise, les personnes sur qui reposaient les espoirs de la famille. Ces hommes qui, dans bien de cas, étaient seuls, à tout faire pour eux, sont tombés sous des balles assassines de miliciens et mercenaires et parfois même d’éléments des forces de sécurité aux ordres du camp de l’ancien régime déchu. Conséquence immédiate, leurs femmes et enfants n'ont plus eu de soutien au plan financier. Les enfants ayant perdu leur géniteur sont pour la plupart, désormais livrés à eux-mêmes. Ils ne peuvent plus aller à l'école faute de moyens. Avec l’avènement du président au pouvoir, on constate heureusement aujourd'hui que des prises en charge scolaires sont distribuées de part et d’autre. Mais la préoccupation qui est la nôtre est de savoir si les orphelins de la crise bénéficient en réalité de ces avantages ? Aussi, interrogeons-nous de savoir si les fonds d'aide et les appuis pour les micros-projets mis à la disposition des femmes de Côte d’ Ivoire par la Première dame profitent aux veuves. Les aides arrivent mais il faut qu’un plan soit mis en place pour ces êtres vulnérables. Fort heureusement que le ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfant et de la Solidarité ait décidé maintenant de prendre les questions des victimes en main pour le bonheur des milliers de déshérités.
C.Z.
C.Z.