Chers internautes
Chers amis sportifs
L'Afrobasket 2013 qui vient de fermer ses portes avec le sacre de l'Angola et la défaite concédée par le Séwé Sport de San-Pedro à Tunis face à l'Espérance en Ligue des champions sont, pour la semaine écoulée, les sujets que je voudrais modestement commenter pour vous.
La 27è édition de l'Afrobasket, le championnat d'Afrique des nations de basket-ball, a pris fin avec un verdict qui emporte l'adhésion du public. L'Angola, favori attendu du tournoi, s'est logiquement adjugé le trophée. La valeur des équipes et la qualité du spectacle, au cours de cette compétition, ont été autant de satisfactions qui grandissent le mérite du vainqueur. La Côte d'Ivoire, mon pays, a terminé à la quatrième place. Elle a surtout raté l'occasion de participer à la prochaine Coupe du monde qui se déroulera en 2014 en Espagne. C'est une grosse frustration compte tenu de la qualité de son effectif et des potentialités dont l'équipe regorge. La Coupe du monde fait accéder et consacre à la reconnaissance mondiale. Ma conviction profonde est qu'il faut toujours être présent au rendez-vous des meilleures nations sportives, à l'échelle de la planète. Pour y avoir conduit les Eléphants footballeurs à deux reprises, en tant que président de la Fédération ivoirienne de football, je mesure la fierté qui aurait pu être celle des joueurs et des responsables de la Fédération ivoirienne de basket-ball, de pouvoir participer à la grande fête du basket-ball mondial qui se profile à l'horizon. Ils y étaient en 2010, en Turquie, et une deuxième participation consécutive aurait démontré la bonne santé du basket-ball ivoirien. Ce n'est que partie remise. Mais l'Afrobasket 2013 n'a pas été pour eux qu'une symphonie inachevée. Le tournoi laisse à la Côte d'Ivoire, un héritage sans précédent avec des salles de compétitions qui répondent aux exigences de la pratique du basket-ball et des autres sports de main. L'organisation d'une compétition sportive doit, en termes d'infrastructures, profiter au pays hôte. Sans doute que, à ce sujet, les Etats ont fini par comprendre que les contraintes de temps, dans l'organisation des compétitions, aident à mieux faire exprimer la volonté politique quant à la réalisation des infrastructures sportives. L'Afrobasket 2013, en un temps record, a pu permettre une rénovation en profondeur du Palais des Sports de Treichville mais surtout la construction d'un Hall des sports dans l'enceinte du Parc des Sports. C'est ici, l'occasion pour moi de rendre un hommage mérité au ministre de la Jeunesse, des Sports et Loisirs, Alain Lobognon dont l'abnégation a permis la réalisation de ces œuvres. Au-delà d'un héritage sportif visuel, palpable, l'Afrobasket 2013 a eu des retombées tout aussi concrètes avec un pays qui, indiscutablement, se repositionne à l'international. Le succès sportif du tournoi auquel 16 pays africains ont participé donne une fois de plus la preuve que la Côte d'Ivoire a retrouvé sa place dans le concert des nations. Chers amis, cette satisfaction, à propos des acquis de l'Afrobasket 2013, ne me dispense pas d'un regret, celui de voir le Séwé Sport de San-Pedro ne plus avoir son destin en main en Ligue des champions. Mais advienne, le champion en titre a eu le mérite d'accéder à ce stade de la compétition. Ce bref tour de l'actualité me donne l'occasion de féliciter les nouveaux présidents de fédération de football élus, au Sénégal (Augustin Senghor), en Sierra Léone (Isha Johansen), en Gambie (Kebbeh Mustafa) et en Ouganda (Moses Magogo). Je finirais en souhaitant bonne chance aux Eléphants, pour le match éliminatoire de la Coupe du monde 2014 face aux Lions de l'Atlas le 7 septembre prochain ici à Abidjan. Nul doute qu'ils sauront se surpasser et convaincre de ce que le match amical face au Mexique, le mois dernier, n'a été qu'un faux pas.
Très sportivement
Jacques Anouma
Chers amis sportifs
L'Afrobasket 2013 qui vient de fermer ses portes avec le sacre de l'Angola et la défaite concédée par le Séwé Sport de San-Pedro à Tunis face à l'Espérance en Ligue des champions sont, pour la semaine écoulée, les sujets que je voudrais modestement commenter pour vous.
La 27è édition de l'Afrobasket, le championnat d'Afrique des nations de basket-ball, a pris fin avec un verdict qui emporte l'adhésion du public. L'Angola, favori attendu du tournoi, s'est logiquement adjugé le trophée. La valeur des équipes et la qualité du spectacle, au cours de cette compétition, ont été autant de satisfactions qui grandissent le mérite du vainqueur. La Côte d'Ivoire, mon pays, a terminé à la quatrième place. Elle a surtout raté l'occasion de participer à la prochaine Coupe du monde qui se déroulera en 2014 en Espagne. C'est une grosse frustration compte tenu de la qualité de son effectif et des potentialités dont l'équipe regorge. La Coupe du monde fait accéder et consacre à la reconnaissance mondiale. Ma conviction profonde est qu'il faut toujours être présent au rendez-vous des meilleures nations sportives, à l'échelle de la planète. Pour y avoir conduit les Eléphants footballeurs à deux reprises, en tant que président de la Fédération ivoirienne de football, je mesure la fierté qui aurait pu être celle des joueurs et des responsables de la Fédération ivoirienne de basket-ball, de pouvoir participer à la grande fête du basket-ball mondial qui se profile à l'horizon. Ils y étaient en 2010, en Turquie, et une deuxième participation consécutive aurait démontré la bonne santé du basket-ball ivoirien. Ce n'est que partie remise. Mais l'Afrobasket 2013 n'a pas été pour eux qu'une symphonie inachevée. Le tournoi laisse à la Côte d'Ivoire, un héritage sans précédent avec des salles de compétitions qui répondent aux exigences de la pratique du basket-ball et des autres sports de main. L'organisation d'une compétition sportive doit, en termes d'infrastructures, profiter au pays hôte. Sans doute que, à ce sujet, les Etats ont fini par comprendre que les contraintes de temps, dans l'organisation des compétitions, aident à mieux faire exprimer la volonté politique quant à la réalisation des infrastructures sportives. L'Afrobasket 2013, en un temps record, a pu permettre une rénovation en profondeur du Palais des Sports de Treichville mais surtout la construction d'un Hall des sports dans l'enceinte du Parc des Sports. C'est ici, l'occasion pour moi de rendre un hommage mérité au ministre de la Jeunesse, des Sports et Loisirs, Alain Lobognon dont l'abnégation a permis la réalisation de ces œuvres. Au-delà d'un héritage sportif visuel, palpable, l'Afrobasket 2013 a eu des retombées tout aussi concrètes avec un pays qui, indiscutablement, se repositionne à l'international. Le succès sportif du tournoi auquel 16 pays africains ont participé donne une fois de plus la preuve que la Côte d'Ivoire a retrouvé sa place dans le concert des nations. Chers amis, cette satisfaction, à propos des acquis de l'Afrobasket 2013, ne me dispense pas d'un regret, celui de voir le Séwé Sport de San-Pedro ne plus avoir son destin en main en Ligue des champions. Mais advienne, le champion en titre a eu le mérite d'accéder à ce stade de la compétition. Ce bref tour de l'actualité me donne l'occasion de féliciter les nouveaux présidents de fédération de football élus, au Sénégal (Augustin Senghor), en Sierra Léone (Isha Johansen), en Gambie (Kebbeh Mustafa) et en Ouganda (Moses Magogo). Je finirais en souhaitant bonne chance aux Eléphants, pour le match éliminatoire de la Coupe du monde 2014 face aux Lions de l'Atlas le 7 septembre prochain ici à Abidjan. Nul doute qu'ils sauront se surpasser et convaincre de ce que le match amical face au Mexique, le mois dernier, n'a été qu'un faux pas.
Très sportivement
Jacques Anouma