La Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI) par ma voix vous remercie, sincèrement et du fond du cœur, d’avoir effectué le déplacement jusqu’à nous, en dépit de l’occupation illégale de notre siège. Cela témoigne de l’intérêt que vous portez à notre organisation.
Nos remerciements vont également à l’endroit de l’Administration OUATTARA qui a entendu notre appel allant dans le sens de l’apaisement et de la cohésion sociale, en libérant certains détenus de la crise postélectorale.
Composée de Confessions religieuses (chrétiennes et musulmanes), d’organisations professionnelles, d’organisations syndicales et des ONG dans leur diversité, la CSCI est la plus grande faîtière de la société civile ivoirienne. Elle constitue, pour ainsi dire, un microcosme de la nation ivoirienne qui, contre vent et marrée, travaille à l’ouverture de voies de droit pour le bien-être des populations ivoiriennes.
C’est, d’ailleurs, cette démarche citoyenne, propre à la mission de la société civile, qui nous a amené à entreprendre plusieurs rencontres d’échanges avec des partis politiques notamment le RDR, le FPI, le MFA, le PDCI, Lider, d’une part et d’autre part avec des partenaires techniques et financiers ainsi que des chancelleries en vue d’un retour définitif de la paix dans notre pays.
Outre les Journées de Consensus National (JCN), dont nous saluons votre implication, la CSCI a fait de nombreuses déclarations et actions relatives aux questions d’intérêt national et dernièrement la saisine du Conseil Constitutionnel au sujet de la ratification de la convention portant réduction des cas d’apatridie.
La CSCI, qui attache du prix au développement socio-économique de la Côte d’Ivoire, entend désormais contribuer à l’amélioration de la Gouvernance à travers le Contrôle Citoyen de l’Action Publique. Cela permettra aux citoyens de tenir le gouvernement, les décideurs publics, les parlementaires et les élus locaux comptables de leurs actions. Le Contrôle Citoyen de l’Action Publique est une démarche citoyenne orientée vers l’obligation de rendre des comptes et repose sur l’engagement civique des populations et des OSC qui veillent directement ou indirectement à obliger les détenteurs du pouvoir à rendre des comptes.
Dans son rôle de « défense de la veuve et de l’orphelin », la CSCI n’est toujours pas comprise par les Gouvernements successifs et fait souvent l’objet d’anathème.
Pour consolider la paix en Côte d’Ivoire, préalable à tout développement, la CSCI recommande :
-A l’administration OUATTARA :
-la poursuite des efforts de décrispation du climat sociopolitique par le traitement diligent du cas des autres détenus, des réfugiés, des exilés politiques, victimes de guerre ;
-la garantie de la liberté d’expression et de manifestation.
-Au Front Populaire Ivoirien (FPI) :
- la poursuite du dialogue politique en vue d’une véritable réconciliation en Côte d’Ivoire, gage du bien-être des populations et de la survie de la Nation Ivoirienne ;
-la rupture du déni cyclique des Pouvoirs Publics, évitant ainsi la réponse du berger à la bergère, pour donner une chance à l’alternance politique.
-A tous les acteurs de la vie sociale :
-le primat de l’intérêt national sur les intérêts partisans ;
-la contribution citoyenne et active à la réussite du processus de réconciliation nationale et de la cohésion sociale.
-A la communauté internationale :
-la poursuite des efforts en faveur de la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire. 2013
Fait à Abidjan, le 3 septembre
Pour la CSCI
Le Coordonnateur National
Dr Christophe KOUAME
Nos remerciements vont également à l’endroit de l’Administration OUATTARA qui a entendu notre appel allant dans le sens de l’apaisement et de la cohésion sociale, en libérant certains détenus de la crise postélectorale.
Composée de Confessions religieuses (chrétiennes et musulmanes), d’organisations professionnelles, d’organisations syndicales et des ONG dans leur diversité, la CSCI est la plus grande faîtière de la société civile ivoirienne. Elle constitue, pour ainsi dire, un microcosme de la nation ivoirienne qui, contre vent et marrée, travaille à l’ouverture de voies de droit pour le bien-être des populations ivoiriennes.
C’est, d’ailleurs, cette démarche citoyenne, propre à la mission de la société civile, qui nous a amené à entreprendre plusieurs rencontres d’échanges avec des partis politiques notamment le RDR, le FPI, le MFA, le PDCI, Lider, d’une part et d’autre part avec des partenaires techniques et financiers ainsi que des chancelleries en vue d’un retour définitif de la paix dans notre pays.
Outre les Journées de Consensus National (JCN), dont nous saluons votre implication, la CSCI a fait de nombreuses déclarations et actions relatives aux questions d’intérêt national et dernièrement la saisine du Conseil Constitutionnel au sujet de la ratification de la convention portant réduction des cas d’apatridie.
La CSCI, qui attache du prix au développement socio-économique de la Côte d’Ivoire, entend désormais contribuer à l’amélioration de la Gouvernance à travers le Contrôle Citoyen de l’Action Publique. Cela permettra aux citoyens de tenir le gouvernement, les décideurs publics, les parlementaires et les élus locaux comptables de leurs actions. Le Contrôle Citoyen de l’Action Publique est une démarche citoyenne orientée vers l’obligation de rendre des comptes et repose sur l’engagement civique des populations et des OSC qui veillent directement ou indirectement à obliger les détenteurs du pouvoir à rendre des comptes.
Dans son rôle de « défense de la veuve et de l’orphelin », la CSCI n’est toujours pas comprise par les Gouvernements successifs et fait souvent l’objet d’anathème.
Pour consolider la paix en Côte d’Ivoire, préalable à tout développement, la CSCI recommande :
-A l’administration OUATTARA :
-la poursuite des efforts de décrispation du climat sociopolitique par le traitement diligent du cas des autres détenus, des réfugiés, des exilés politiques, victimes de guerre ;
-la garantie de la liberté d’expression et de manifestation.
-Au Front Populaire Ivoirien (FPI) :
- la poursuite du dialogue politique en vue d’une véritable réconciliation en Côte d’Ivoire, gage du bien-être des populations et de la survie de la Nation Ivoirienne ;
-la rupture du déni cyclique des Pouvoirs Publics, évitant ainsi la réponse du berger à la bergère, pour donner une chance à l’alternance politique.
-A tous les acteurs de la vie sociale :
-le primat de l’intérêt national sur les intérêts partisans ;
-la contribution citoyenne et active à la réussite du processus de réconciliation nationale et de la cohésion sociale.
-A la communauté internationale :
-la poursuite des efforts en faveur de la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire. 2013
Fait à Abidjan, le 3 septembre
Pour la CSCI
Le Coordonnateur National
Dr Christophe KOUAME