Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire a vécu une soirée chaude lundi dernier. La commune d’Adjamé, précisément aux 220 logements au cinéma Liberté, a été le théatre d’une bagare sanglante entre des individus armés de machettes, de gourdins et de pierres, le lundi 9 septembre dernier aux environs de 17 heures. Un affrontement qui, selon des témoignages, a causé la mort de l’un des protagonistes. Curieusement, pendant la quarantaine de minutes qu’a duré la bataille, aucune force militaire, policière ni la gendarmerie n’a été aperçue. Et pourtant, non loin de là, se trouve le premier bataillon du génie où logent les services de la police militaire du commandant Koné Zakaria. Certains ont vite fait de crier à la complicité entre les voyous et les forces de l’ordre parce que même les éléments du Centre de Commandement Des Opérations (Ccdo) et les éléments des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), réguliers à cet endroit, n’ont pas été aperçus malgré la violence des affrontements. Ces voyous ont réussi à fondre dans la foule après leur forfait sans être inquiétés. Et pourtant, les autorités ne cessent de plancher jour et nuit sur le problème de sécurité en Côte d’Ivoire. Des querelles récurrentes entre syndicalistes et autres auxquelles il faudra remédier au plus vite pour la quiétude des populations.
Etienne Atta
Etienne Atta