Le président de la Fédération ivoirienne de cyclisme fait le point de la participation de coureurs ivoiriens aux Jeux de Nice.
Président, quel est votre commentaire sur la participation des cyclistes ivoiriens, à ces Jeux de la Francophonie à Nice ?
Nous sommes venus avec une équipe de six cyclistes pour cette compétition. Il faut souligner que cette équipe ne pouvait pas avoir en son sein des cyclistes de plus de 23 ans. Donc ce sont des cyclistes de 20 à 23 ans que nous avons fait venir. La compétition a été très difficile. Nous avons couru dans l’arrière pays niçois. C’est un relief très vallonné Il ya des montées et des descentes très vertigineuses pour les Africains. Mais nous avons eu une satisfaction, celle de voir que notre cycliste qui est au centre mondial de cyclisme à Aigle en suisse, Cissé Issiaka a été très accrocheur. Il est même parti dans une échappée avec cinq cyclistes mais il a été finalement rattrapé. Malgré tout il a fini 11è de la compétition. Son résultat est bon à prendre parce que nous n’avons de ce genre de relief en Côte d’Ivoire. Cissé Issiaka a réussi à aller jusqu’au bout. Peut-être que cela est dû au fait qu’il est en formation au centre de Aigle où le relief est très vallonné comme ici. C’est une satisfaction pour nous parce qu’il a été le meilleur africain. Les dix premiers sont des Belges, des Français et des Canadiens.
Comment envisagez-vous l’avenir de ce jeune cycliste ?
Il est resté deux ans à Aigle, il a aujourd’hui 23 ans, il doit donc en principe rentrer au pays parce qu’on ne peut plus le garder au centre de formation de Aigle. Cependant, j’ai discuté avec Laurent Bezeau, un instructeur de l’Union cycliste mondiale (UCI), qui est un de mes conseillers au niveau de la fédération. Il a été le directeur de course du tour de Côte d’Ivoire l’année dernière, il le sera cette année. J’ai discuté avec lui afin que Issiaka ne perde pas tout ce qu’il a accumulé comme expérience en Europe. Il va donc lui trouver un club amateur d’abord et si les choses vont bien pour lui, dans un an ou deux, l va passer professionnel. C’est ce que nous avons comme plan pour lui. Mais tout ce la dépend de la réponse que ses instructeurs au niveau de l’UCI vont donner parce que Laurent Bezeau a fait une demande formelle dans ce sens.
On a appris que ce certains pays dont la Côte d’Ivoire, vont recevoir des vélos. Les avez-vous reçus ?
Lorsque nous avons été invités à participer aux Jeux de la Francophonie, nous avons été informés que lorsque nous serons à Nice, des vélos allaient être mis à notre disposition. Cela a été fait, nous avons reçu les six vélos et nous avons fait la compétition avec. L’information que nous avons reçue, c’est que ces vélos seront un don de la Francophonie et donc nous allons les conserver. Nous ne pouvons qu’applaudir cela. Je pense avec certitude que nous allons conserver ces vélos. C’est une bouffée d’oxygène pour nous. Il n’y a pas longtemps, nous avons reçu six vélos de l’UCI, si ces six autres vélos s’y ajoutent, cela fera douze vélos neufs. Et pour le tour de Côte d’Ivoire, ça ne peut que nous aider. Parce qu’en Afrique et surtout en Côte d’Ivoire, nous avons d’énormes problèmes de matériel et ce geste là, nous ne pouvons que l’applaudir.
Propos recueillis par Alphonse CAMARA (Envoyé spécial à Nice)
Président, quel est votre commentaire sur la participation des cyclistes ivoiriens, à ces Jeux de la Francophonie à Nice ?
Nous sommes venus avec une équipe de six cyclistes pour cette compétition. Il faut souligner que cette équipe ne pouvait pas avoir en son sein des cyclistes de plus de 23 ans. Donc ce sont des cyclistes de 20 à 23 ans que nous avons fait venir. La compétition a été très difficile. Nous avons couru dans l’arrière pays niçois. C’est un relief très vallonné Il ya des montées et des descentes très vertigineuses pour les Africains. Mais nous avons eu une satisfaction, celle de voir que notre cycliste qui est au centre mondial de cyclisme à Aigle en suisse, Cissé Issiaka a été très accrocheur. Il est même parti dans une échappée avec cinq cyclistes mais il a été finalement rattrapé. Malgré tout il a fini 11è de la compétition. Son résultat est bon à prendre parce que nous n’avons de ce genre de relief en Côte d’Ivoire. Cissé Issiaka a réussi à aller jusqu’au bout. Peut-être que cela est dû au fait qu’il est en formation au centre de Aigle où le relief est très vallonné comme ici. C’est une satisfaction pour nous parce qu’il a été le meilleur africain. Les dix premiers sont des Belges, des Français et des Canadiens.
Comment envisagez-vous l’avenir de ce jeune cycliste ?
Il est resté deux ans à Aigle, il a aujourd’hui 23 ans, il doit donc en principe rentrer au pays parce qu’on ne peut plus le garder au centre de formation de Aigle. Cependant, j’ai discuté avec Laurent Bezeau, un instructeur de l’Union cycliste mondiale (UCI), qui est un de mes conseillers au niveau de la fédération. Il a été le directeur de course du tour de Côte d’Ivoire l’année dernière, il le sera cette année. J’ai discuté avec lui afin que Issiaka ne perde pas tout ce qu’il a accumulé comme expérience en Europe. Il va donc lui trouver un club amateur d’abord et si les choses vont bien pour lui, dans un an ou deux, l va passer professionnel. C’est ce que nous avons comme plan pour lui. Mais tout ce la dépend de la réponse que ses instructeurs au niveau de l’UCI vont donner parce que Laurent Bezeau a fait une demande formelle dans ce sens.
On a appris que ce certains pays dont la Côte d’Ivoire, vont recevoir des vélos. Les avez-vous reçus ?
Lorsque nous avons été invités à participer aux Jeux de la Francophonie, nous avons été informés que lorsque nous serons à Nice, des vélos allaient être mis à notre disposition. Cela a été fait, nous avons reçu les six vélos et nous avons fait la compétition avec. L’information que nous avons reçue, c’est que ces vélos seront un don de la Francophonie et donc nous allons les conserver. Nous ne pouvons qu’applaudir cela. Je pense avec certitude que nous allons conserver ces vélos. C’est une bouffée d’oxygène pour nous. Il n’y a pas longtemps, nous avons reçu six vélos de l’UCI, si ces six autres vélos s’y ajoutent, cela fera douze vélos neufs. Et pour le tour de Côte d’Ivoire, ça ne peut que nous aider. Parce qu’en Afrique et surtout en Côte d’Ivoire, nous avons d’énormes problèmes de matériel et ce geste là, nous ne pouvons que l’applaudir.
Propos recueillis par Alphonse CAMARA (Envoyé spécial à Nice)