Les autorités ivoiriennes ne savent plus à quel saint se vouer depuis le début de l'ouverture des jeux de la francophonie à Nice en France. Idem pour les différents staffs techniques des équipes sportives et culturelles qui veillent sur les participants. Leur préoccupation principale comme l'ensemble des délégations venues en France, c'est comment empêcher la fuite de leurs athlètes et artistes. Après la fuite d'un artiste faiseur de hip-hop au niveau de la culture, vendredi dernier, c'est au tour de deux lutteurs de prendre la poudre d'escampette. Kouadio Brou Arnaud (-74kg) et Aladji Abass(-64kg) ont profité de la pesée lundi soir au complexe Nikaia de Nice pour dribbler leurs encadreurs que sont Amantcho Bonaventure (Dtn) et Allou Honoré (coach national). " Ils ont fui avec leurs passeports tout juste après la pesée. Depuis notre arrivée à Nice, les passeports des athlètes étaient confisqués par les encadreurs. Mais pour la pesée, le comité a exigé que chaque athlète ait en main son passeport. Après la pesée, nous n'avons plus revu Aladji et Kouamé. Ils ont fui sans lutter. C'est triste!", a expliqué hier Traoré Adama, vice-président de la Fédération ivoirienne de lutte. Si les hommes ont déserté, les deux lutteuses sont toujours au quartier général des athlètes. A l'ensemble des athlètes et artistes ivoiriens, le ministre Alain Lobognon a conseillé hier de ne pas mettre en péril leur carrière. " Ceux qui ont fui, seront très bientôt rapatriés, ils sont déjà fichés", a-t-il dit. Concernant les lutteuses, Alain Lobognon a promis trouver un centre de haut niveau en Europe pour qu'elles préparent les JO de 2016. En 2012 aux JO de Londres, l'entraîneur national de lutte, Adjé Yves, avait fui à la surprise générale. A Nice, toutes les délégations sont sous pression.
Annnoncia Sehoué
Annnoncia Sehoué