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Afrique Publié le jeudi 12 septembre 2013 | AIP

Burkina :Les acteurs de l’enseignement supérieur privé africain s’approprient le plan de développement du CAMES

Ouagadougou, Les établissements privés d’enseignement supérieur du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) réunis jeudi à Ouagadougou comptent s’approprier le plan stratégique de développement de l’organisation adoptée en avril dernier, a-t-on appris à l’ouverture des travaux.
Cette première rencontre internationale, qui va se poursuivre jusqu’à samedi, permettra aux différents promoteurs de se pencher particulièrement sur l’axe ‘’Assurance qualité’’ du plan stratégique de développement de l’organisation, et de préparer la table-ronde des partenaires techniques et financiers consacrée au financement dudit plan prévue en 2014 au Gabon, a indiqué le président du comité d’organisation Isidore Kini au cours de la cérémonie présidée par le président du Faso.

Selon Blaise Compaoré, la réussite de ce plan « requiert un judicieux recadrage des objectifs, des moyens et des actions à mener pour donner aux universités les orientations indispensables à la promotion de l’adéquation ‘’formation, compétence et emploi’’ ».
« Elle nécessite également un nouveau type de gouvernance, engageant le patronat, les chambres de commerce, les entreprises, l’Etat et les différents partenaires au développement », a ajouté M. Compaoré, premier dignitaire de la Grande Croix de l’ordre international des palmes académiques du CAMES.
Estimant que « l’enseignement supérieur privé ne doit plus être le mouton noir de l’enseignement supérieur » mais considéré au même titre que l’enseignement public, M. Isidore Kini, également fondateur d’un institut supérieur, a souligné que l’adoption d’un code d’éthique et de déontologie prônant « la qualité, et le sérieux » et la création de cadres de concertations entre les différents établissements d’une part et d’autre part entre ces derniers et le CAMES s’avèrent nécessaires.

Pour le Secrétaire général du CAMES Bertrand Mbatchi, les échanges vont également porter sur les démarches à adopter afin de parvenir à une homologation sans difficulté des différents diplômes au sein de l’organisation africaine.

Afin de permettre une « délibération décomplexée lors des huit-clos des fondateurs d’établissements d’enseignement supérieur privé », M. Mbatchi a annoncé l’octroi par son institution « d’un minima d’un million de FCFA pendant cinq ans ».
Il a invité ses interlocuteurs à s’investir pour le succès de la table ronde des partenaires techniques et financiers destinée au financement du plan stratégique de développement du CAMES prévue courant février-mars à Libreville au Gabon.
« Le parrain scientifique » de la rencontre de Ouagadougou, Pr Marcel Crochet a souhaité que les universités africaines anticipent les différents changements afin de relever les défis qui se présenteront avec l’accroissement de la population mondiale et en particulier de celle de l’Afrique.
Crée en 1968, le CAMES (19 pays membres) dont le siège est à Ouagadougou, est un organisme de coordination des problèmes de l’Enseignement Supérieur dans les pays d’expression française d’Afrique et de Madagascar, chargé de définir le rôle et les fonctions de l’Enseignement Supérieur.

LO-TAA/SB
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