Abou Nidal de Genève, l’un des Dj qui continue de hisser le coupé-décalé au sommet de la musique ivoirienne vient de sortir son dernier album. Intitulé « Yaayaa casse tête !! », cet album sera officiellement présenté au public lors d’un concert que l’artiste projette d’organiser très bientôt. Pour l’occasion, la publicité ne manque pas. Abou Nidal a choisi les panneaux publicitaires pour non seulement présenter son nouvel opus mais également annoncer le concert. Malheureusement, au premier coup d’œil, ces affiches publicitaires sont l’objet de critiques les plus sévères de la part des populations. Selon des personnes intérrogées, les affiches d’Abou Nidal frisent l’horreur et inspirent la mort. Pour d’autres encore, elles laisseraient apparaître le mysticisme que l’artiste essaierait de répandre sur la nation entière. « C’est choquant », fait savoir une dame sous le couvert de l’anonymat. D’autres attirent l’attention du Conseil Supérieur de la Publicité (Csp) en ces termes : « Tel que le Csp interdit les affiches qui heurte les mœurs, qu’il en soit de même pour celles qui présentent l’horreur au public ». Car, des personnes sensibles et surtout les enfants peuvent en payer les frais. Cette affiche, il faut le dire, hante les esprits et cela est bien perçu au bas de l’affiche lorsque les concepteurs cautionnent ce bout de phrase :« Le film d’horreur qui ne s’arrête jamais… » A quelle fin l’artiste utilise-t-il ces images d’horreur ? Seul lui à la reponse à cette interrogation. Des images choquantes qui confirment les rumeurs selon lesquelles des discs jokers ivoiriens s’adonneraient à des pratiques mystiques. Vivement que les autorités compétentes se penchent sur ce genre d’affiches, car c’est cela aussi assainir l’environnement.
Jésus Marie Gotha
Jésus Marie Gotha