La phase de sensibilisation du RGPH-2013 a été lancée hier, par le Premier ministre Daniel Kablan Duncan. Elle durera 10 jours.
«Je déclare solennellement lancée la phase de sensibilisation du 4ème RGPH». C’est par ces propos soutenus par un tonnerre d’ovations que le Premier ministre Daniel Kablan Duncan a procédé à l’ouverture de la phase de sensibilisation du 4ème Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH-2013) après avoir présenté officiellement l’affichette qui durant toute la campagne accompagnera l’opération. C’était hier, lundi 16 septembre, à la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères au Plateau, en présence d’un parterre de personnalités. Le pilote de l’opération, le ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement, Albert Mabri Toikeusse a quant à lui, présenté officiellement le Comité local de la région des Lagunes présidé par le Préfet Diakité Siriki dont l’installation donnait également le coup d’envoi de la mise en place des 11 autres Comités locaux sur toute l’étendue du territoire national subdivisé en 12 Districts. La phase de sensibilisation qui vient ainsi de démarrer va durer 10 jours. Le Recensement général de la population et de l’habitat 2013 (RGPH-2013) démarrera le 4 novembre pour s’achever le 3 décembre 2013. Afin d’en faire un succès éclatant, le Premier ministre Daniel Kablan Duncan a relevé toute l’importance que revêt le RGPH-2013. Selon lui, le RGPH est un outil de progrès qui permettra de mieux planifier les actions de développement de l’Etat. Puis, il a exhorté chacun à s’y impliquer car la réussite de cette opération permettra à la Côte d’Ivoire d’avoir des chiffres fiables pour orienter ses actions de développement et aux partenaires au développement de cadrer leurs investissements dans le pays. «Chacun à son niveau doit s’impliquer personnellement. C’est un devoir pour chacun d’ouvrir sa porte aux agents recenseurs», a lancé le Premier ministre. Auparavant, le ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement, Albert Mabri Toikeusse avait expliqué les enjeux de cette opération en relevant qu’il ne s’agit pas de recensement électoral, mais plutôt de savoir combien sommes-nous, qui sommes-nous ? Que faisons-nous ? «Cette opération a été engagée pour permettre au pays de disposer de données chiffrées fiables pour orienter nos partenaires», avait indiqué le ministre Mabri Toikeusse, par ailleurs président du Comité national de recensement. Le Directeur de l’Institut National de la Statistique (INS) Ibrahima Ba avait déclaré que toutes les missions d’information et de sensibilisation ont été envoyées dans toutes les régions du pays afin de préparer l’esprit des populations à s’approprier le processus de recensement. Il avait mentionné que dans le cadre des réformes opérées, la collecte se fera avec le système de collecte des données assistées par ordinateur (CAO). Ainsi, les agents recenseurs pourront exercer leur tâche munis de smartphones. Il a noté que l’opération qui aurait dû se dérouler depuis 2008 coûtera 12 milliards FCFA. Plus de 7 milliards devront être mobilisés par l’Etat ivoirien et le gap par les bailleurs de fonds.
Ben SYLLA
«Je déclare solennellement lancée la phase de sensibilisation du 4ème RGPH». C’est par ces propos soutenus par un tonnerre d’ovations que le Premier ministre Daniel Kablan Duncan a procédé à l’ouverture de la phase de sensibilisation du 4ème Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH-2013) après avoir présenté officiellement l’affichette qui durant toute la campagne accompagnera l’opération. C’était hier, lundi 16 septembre, à la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères au Plateau, en présence d’un parterre de personnalités. Le pilote de l’opération, le ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement, Albert Mabri Toikeusse a quant à lui, présenté officiellement le Comité local de la région des Lagunes présidé par le Préfet Diakité Siriki dont l’installation donnait également le coup d’envoi de la mise en place des 11 autres Comités locaux sur toute l’étendue du territoire national subdivisé en 12 Districts. La phase de sensibilisation qui vient ainsi de démarrer va durer 10 jours. Le Recensement général de la population et de l’habitat 2013 (RGPH-2013) démarrera le 4 novembre pour s’achever le 3 décembre 2013. Afin d’en faire un succès éclatant, le Premier ministre Daniel Kablan Duncan a relevé toute l’importance que revêt le RGPH-2013. Selon lui, le RGPH est un outil de progrès qui permettra de mieux planifier les actions de développement de l’Etat. Puis, il a exhorté chacun à s’y impliquer car la réussite de cette opération permettra à la Côte d’Ivoire d’avoir des chiffres fiables pour orienter ses actions de développement et aux partenaires au développement de cadrer leurs investissements dans le pays. «Chacun à son niveau doit s’impliquer personnellement. C’est un devoir pour chacun d’ouvrir sa porte aux agents recenseurs», a lancé le Premier ministre. Auparavant, le ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement, Albert Mabri Toikeusse avait expliqué les enjeux de cette opération en relevant qu’il ne s’agit pas de recensement électoral, mais plutôt de savoir combien sommes-nous, qui sommes-nous ? Que faisons-nous ? «Cette opération a été engagée pour permettre au pays de disposer de données chiffrées fiables pour orienter nos partenaires», avait indiqué le ministre Mabri Toikeusse, par ailleurs président du Comité national de recensement. Le Directeur de l’Institut National de la Statistique (INS) Ibrahima Ba avait déclaré que toutes les missions d’information et de sensibilisation ont été envoyées dans toutes les régions du pays afin de préparer l’esprit des populations à s’approprier le processus de recensement. Il avait mentionné que dans le cadre des réformes opérées, la collecte se fera avec le système de collecte des données assistées par ordinateur (CAO). Ainsi, les agents recenseurs pourront exercer leur tâche munis de smartphones. Il a noté que l’opération qui aurait dû se dérouler depuis 2008 coûtera 12 milliards FCFA. Plus de 7 milliards devront être mobilisés par l’Etat ivoirien et le gap par les bailleurs de fonds.
Ben SYLLA