«Je viens au pays pour voir comment les choses avancent et reprendre ma place, en faisant ce que je sais faire le mieux», a déclaré le musicien John Kyffy, leader des Kyffyz, au terme d’une audience que le ministère de la Culture et de la Francophonie Maurice Kouakou Bandaman, lui a accordée, hier jeudi 19 septembre 2013, à son cabinet, au 22ème étage de la Tour C, au Plateau.
Au cours de cette rencontre, en effet, le Chef de la tribu des Kanégnon rentré à Abidjan depuis le 6 septembre, apres près de 3 années d’exil forcé en France, suite à la guerre ivoirienne, a officiellement annoncé un méga concert qui marquera son retour, le 5 octobre prochain, à 18 h, à l’Espace Oiseau-Livre du Palais de la culture d’Abidjan-Treichville.
Une nouvelle que Maurice Bandaman a bien accueillie. «Vous êtes un de nos ambassadeurs, un de nos fiertés, avec les Alpha Blondy, A’Salfo, Tiken Jah et autres. On ne peut pas occuper la place d’un artiste. Tous les Ivoiriens sont heureux que vous soyez revenu», s’est félicité le ministre de la Culture, faisant observer, en outre, qu’il est en contact avec la diva Aïcha Koné et Gadji Céli, d’autres têtes d’affiche pro-Gbagbo de la scène ivoirienne refugiés ailleurs.
Après le leader des Kyffyz qui devrait regagner Paris aujourd’hui avant de revenir avec ses musiciens basés à Londres, c’était au tour de Philip Lacote, d’être reçu par Maurice Kouakou Bandaman, à qui il était venu annoncer la fin du tournage de son film, «Run», qui traite de la crise ivoirienne.
Le réalisateur binational (ivoirien et français), après lui avoir présenté une partie de son équipe technique et artistique, a fait savoir à Maurice Bandaman que son film est presque bouclé après 47 jours de tournage à Abidjan et pour lequel le ministère de la Culture a participé à hauteur de 100 millions Fcfa dont la moitié reste à décaisser en deux tranche de 25 millions chacune. «Les Images sont maintenant en salle de montage», a-t-il assuré.
L’objectif, selon, le ministère, c’est de totalement terminé ce film en mars prochain, si l’on veut le proposer à la sélection officielle du Festival de Cannes qui se tient en mai. «Nous avons bon espoir qu’il sera sélectionné à Cannes mais aussi à Toronto (Canada), sous la nationalité ivoirienne», a-t-on encore espéré.
«J’ai toujours souhaité le professionnalisme à nos créateurs ivoiriens. Le drame, avec certains de nos compatriotes, c’est à croire qu’ils peuvent tout faire. Ils faut qu’ils se structurent, se professionnalisent. Je souhaite que Philip Lacote soit la locomotive de la nouvelle génération des cinéastes», a recommande Maurice Bandaman.
«Nous voulons faire du cinéma le fer de lance de la relance culturelle et une vraie industrie en Côte d’Ivoire. Nous voulons prendre l’exemple sur le Maroc (dont la semaine du cinéma s’est ouverte, le 18 septembre, à Abidjan). C’est la volonté politique qui a permis au cinéma marocain d’être le premier africain, après celui de l’Egypte. Toute cette volonté anime l’Etat ivoirien. D’ici 10 à 20 ans, nous voulons être parmi les 3 grands pays africains du cinéma. Ce qui veut dire qu’on a besoin de grands cinéastes»-t-il projeté pour terminer.
Schadé Adédé
schadeci@yahoo.fr
Au cours de cette rencontre, en effet, le Chef de la tribu des Kanégnon rentré à Abidjan depuis le 6 septembre, apres près de 3 années d’exil forcé en France, suite à la guerre ivoirienne, a officiellement annoncé un méga concert qui marquera son retour, le 5 octobre prochain, à 18 h, à l’Espace Oiseau-Livre du Palais de la culture d’Abidjan-Treichville.
Une nouvelle que Maurice Bandaman a bien accueillie. «Vous êtes un de nos ambassadeurs, un de nos fiertés, avec les Alpha Blondy, A’Salfo, Tiken Jah et autres. On ne peut pas occuper la place d’un artiste. Tous les Ivoiriens sont heureux que vous soyez revenu», s’est félicité le ministre de la Culture, faisant observer, en outre, qu’il est en contact avec la diva Aïcha Koné et Gadji Céli, d’autres têtes d’affiche pro-Gbagbo de la scène ivoirienne refugiés ailleurs.
Après le leader des Kyffyz qui devrait regagner Paris aujourd’hui avant de revenir avec ses musiciens basés à Londres, c’était au tour de Philip Lacote, d’être reçu par Maurice Kouakou Bandaman, à qui il était venu annoncer la fin du tournage de son film, «Run», qui traite de la crise ivoirienne.
Le réalisateur binational (ivoirien et français), après lui avoir présenté une partie de son équipe technique et artistique, a fait savoir à Maurice Bandaman que son film est presque bouclé après 47 jours de tournage à Abidjan et pour lequel le ministère de la Culture a participé à hauteur de 100 millions Fcfa dont la moitié reste à décaisser en deux tranche de 25 millions chacune. «Les Images sont maintenant en salle de montage», a-t-il assuré.
L’objectif, selon, le ministère, c’est de totalement terminé ce film en mars prochain, si l’on veut le proposer à la sélection officielle du Festival de Cannes qui se tient en mai. «Nous avons bon espoir qu’il sera sélectionné à Cannes mais aussi à Toronto (Canada), sous la nationalité ivoirienne», a-t-on encore espéré.
«J’ai toujours souhaité le professionnalisme à nos créateurs ivoiriens. Le drame, avec certains de nos compatriotes, c’est à croire qu’ils peuvent tout faire. Ils faut qu’ils se structurent, se professionnalisent. Je souhaite que Philip Lacote soit la locomotive de la nouvelle génération des cinéastes», a recommande Maurice Bandaman.
«Nous voulons faire du cinéma le fer de lance de la relance culturelle et une vraie industrie en Côte d’Ivoire. Nous voulons prendre l’exemple sur le Maroc (dont la semaine du cinéma s’est ouverte, le 18 septembre, à Abidjan). C’est la volonté politique qui a permis au cinéma marocain d’être le premier africain, après celui de l’Egypte. Toute cette volonté anime l’Etat ivoirien. D’ici 10 à 20 ans, nous voulons être parmi les 3 grands pays africains du cinéma. Ce qui veut dire qu’on a besoin de grands cinéastes»-t-il projeté pour terminer.
Schadé Adédé
schadeci@yahoo.fr
