Après que les Etats africains, dont la Côte d’Ivoire ont constaté les limites du financement de leur économie par les pouvoirs publics, la tendance est désormais inversée pour un recours massif aux investisseurs privés. Désormais, le gouvernement ivoirien ne veut plus, tout seul, porter le poids du financement de l’économie nationale. C’est du moins ce qui ressort du projet Ici (Investir en Côte d’Ivoire) 2014, dont les bases ont récemment été définies en présence du Premier ministre Daniel Kablan Duncan. Après son interruption en 1999, soit dix années après, Investir en Côte d’Ivoire vient donner un dynamisme certain à l’économie, trois années après que les fondements de celle-ci ont été laissés en ruine par la crise postélectorale. Ce rendez-vous d’opportunités sera l’occasion pour plusieurs milliers d’investisseurs étrangers de se frotter aux secteurs clefs de l’économie ivoirienne. Prévu pour se dérouler du 29 janvier au 1er février 2014, ce forum des affaires est placé sous le thème : « Secteur privé, levier d’un développement économique réussi » et pour principal objectif de permettre aux investisseurs de saisir les opportunités d’affaires qui s’offriront à eux. Le faisant, ils aideront les pouvoirs publics à réaliser le vœu de tourner l’économie ivoirienne vers l’industrialisation et contribueront durablement à réduire le taux de pauvreté en Côte d’Ivoire. Pour ce faire, le gouvernement rassure les opérateurs du secteur privé sur les prouesses réalisées en matière sécuritaire. D’autant plus que le Premier ministre Kablan DUncan a rappelé que de 3,8 il y a peu, l’indice d’insécurité est tombé à 1,5. A terme, ce forum permettra d’accroître les investissements globaux, avec à la clef, la promotion du secteur privé dans la relance de l’économie nationale.
Lazare Kouadio
Lazare Kouadio
