«Pour faire rentrer illégalement leurs marchandises sur le territoire ivoirien, j’ai pu constater par moi-même que les gros camions déboursent environ 3 millions de FCFA qui reviennent aux mains d’agents véreux », s’est indigné Soumahoro Brahima au cours d’un point de presse qui s’est tenu le mardi 24 septembre à Adjamé. Le président de l’Ong Mouvement pour la lutte contre l’injustice (MPLCI), qui revient d’une tournée sur l’axe Takikro-Abidjan, affirme avoir constaté des fraudes massives sur le-dit tronçon. Et selon lui, ce sont en moyenne 10 gros camions qui font le trajet chaque jour, dans ces conditions. Pour Brahima Soumahoro , cette situation est due à une circulaire signée des Douanes portant interdiction des importations et du dédouanement de marchandises aux bureaux frontières de la douane (circulaire 1617 du 21/06/2013).
« L’application et le maintien de cette circulaire contribueront à la fraude massive, puisque les opérateurs économiques trouveront toujours des parades pour contourner l’interdiction » a-t-il déploré. Cette situation tire aussi ses raisons du processus de dédouanement au port autonome d’Abidjan. « La lenteur du traitement des dossiers et le coût excessif des taxes et des documents administratifs obligent les opérateurs économiques à abandonner leurs marchandises dans les entrepôts du port, ou à se tourner vers le port de Lomé », ajoute Brahima Soumahoro, qui a souhaité que cette circulaire soit levée pour permettre aux opérateurs économiques de circuler dans un cadre légal. Cela pourrait à son avis, favorablement impacter le cout de la vie.
DC
« L’application et le maintien de cette circulaire contribueront à la fraude massive, puisque les opérateurs économiques trouveront toujours des parades pour contourner l’interdiction » a-t-il déploré. Cette situation tire aussi ses raisons du processus de dédouanement au port autonome d’Abidjan. « La lenteur du traitement des dossiers et le coût excessif des taxes et des documents administratifs obligent les opérateurs économiques à abandonner leurs marchandises dans les entrepôts du port, ou à se tourner vers le port de Lomé », ajoute Brahima Soumahoro, qui a souhaité que cette circulaire soit levée pour permettre aux opérateurs économiques de circuler dans un cadre légal. Cela pourrait à son avis, favorablement impacter le cout de la vie.
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