C’est ce lundi 30 septembre que débute la mission internationale de revue du Processus de Kimberley en Côte d’Ivoire. Cette mission entre dans le cadre des actions en cours pour la levée de l’embargo sur le diamant brut ivoirien imposé par le Conseil de sécurité des Nations Unies en 2005. Cette mission internationale conduite par l’Union européenne (UE) sera reçue par le ministre de l’Industrie et des Mines, Jean-Claude Brou, ce lundi matin avant de faire le point le vendredi 4 octobre au cabinet du ministre. Elle se rendra également à Séguéla, nord de la Côte d’Ivoire, zone produisant près de 90% de la production nationale. Si la mission est jugée satisfaisante, la Côte d’Ivoire pourrait voir l’embargo sur son diamant levé par le Conseil de sécurité des Nations unies, en avril 2014, apprend-on. Au cours d’une conférence tenue il y a peu, Bruno Pozzi, chef de la section politique de la délégation de l'UE soulignait les efforts du gouvernement ivoirien dans le secteur diamantifère. Il a cité la mise en place depuis 2012 du Secrétariat permanent du Processus de Kimberley, organe de coordination et de veille pour la mise en œuvre du Processus. Pour lui, cette réintégration au Processus de Kimberley est un gage de bonne gouvernance. Près de 200.000 personnes vivent du diamant en Côte d’Ivoire avec une perte annuelle estimée à environ 20 milliards FCFA suite au maintien de l’embargo.
FO
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