La Côte d’Ivoire produit du diamant, à Séguéla et Tortiya. Depuis l’éclatement de la crise sociopolitique, l’exploitation du diamant ivoirien est considérée comme illégale. Le processus de Kimberley considère le diamant ivoirien comme des ‘’diamants de guerre’’. L’Union Européenne en Côte d’Ivoire, par son conseiller technique, au secrétariat permanent de la représentation du processus de Kimberley en Côte d’Ivoire Terah De Jong et Bruno Pozi de l’Union Européenne en Côte d’Ivoire, expliquent que si la Côte d’Ivoire remplit les exigences du système de certification du processus de Kimberley, l’embargo sur le diamant ivoirien pourrait être levé.
Pourquoi les deux zones diamantifères Tortiya et Séguéla sont-elles sous embargo ?
Pendant la crise sociopolitique en Côte d’Ivoire, les zones diamantifères de Tortiya et de Séguéla étaient exploitées de façon illégale ; au processus de Kimberly, les diamants en provenance de Séguéla et de Tortiya, sont définis comme des ‘’diamants de guerre’’.
Que faut-il faire pour que le diamant ivoirien devienne conforme au processus de Kimberley pour la levée de l’embargo ?
Seul le gouvernement ivoirien peut donner la preuve que la Côte d’Ivoire n’est plus en situation de crise politique, que le diamant de Séguéla et Tortiya n’est plus dans une situation de ‘’diamant de guerre’’, que l’exploitation artisanale et illégale par les communautés minières, surtout, aux alentours de Séguéla, a disparu, permettant à la Côte d’Ivoire d’établir des conditions normales de commerce de son diamant, conformes au système de Kimberley.
Mais qui doit lever l’embargo sur les diamants de la Côte d’Ivoire ?
Vous savez, les diamants de Côte d’Ivoire ont été découverts en 1928. L’exploitation a commencé en 1940. Et l’exploitation industrielle a pris fin en 1975. C’est donc à partir de cette date, où la Sarmemci s’est retirée, que l’exploitation artisanale s’est installée. Seul le processus de Kimberley et son système de certification créé en 2000 dans la ville diamantifère de Kimberley, en Afrique du Sud, pourra répondre à la levée de l’embargo sur les diamants de Côte d’Ivoire.
Une mission de revue du processus de Kimberley est arrivée en Côte d’Ivoire. Quel est son rôle ?
C’est une délégation exceptionnelle qui regroupe plusieurs pays : les Etats-Unis, l’Afrique du Sud, la RDC, la Guinée-Conakry, le Libéria et la Sierra Léone. La mission comprend aussi l’Union Européenne, le centre mondial de diamants d’Anvers en Belgique, sans oublier la société civile canadienne. Cette mission aura des entretiens techniques à Abidjan et à Séguéla et jugera si la Côte d’Ivoire est prête à être déclarée conforme aux exigences du système de Kimberley, et s’assurer que la Côte d’Ivoire peut revenir, et prendre sa place à ‘’Kimberley.
Et si la Côte d’Ivoire n’a pas rempli ces exigences minimales ?
Il faut considérer, qu’avec la fin de la crise postélectorale, il y a très peu de preuves que la Côte d’Ivoire soit dans une situation de ‘’diamants de guerre’’. De août à mars 2013 plusieurs séances techniques de sensibilisation ont été organisées, par le groupe d’amis de la Côte d’Ivoire, initiées par les Etats-Unis et présidées par l’Union Européenne. Cette disposition est une requête à la levée de l’embargo. Si le système pour ‘’sauver’’ la Côte d’Ivoire est bloqué dans sa conclusion favorable à la levée de l’embargo, cet enjeu peut prolonger l’embargo.
Y a-t-il un délai pour que la mission donne une conclusion favorable pour la Côte d’Ivoire ?
La conformité est beaucoup plus technique, et très compliquée à évaluer. Mais, si la Côte d’Ivoire rempli les exigences minimales, une conclusion favorable pourrait amener la Côte d’Ivoire à la conformité en novembre 2013. Ce qui permettra d’ouvrir la possibilité de lever l’embargo en avril 2014.
Mais pourquoi de façon générale le diamant africain dérange-t-il la conscience internationale ?
Le processus de Kimberley et son système de certification datent de 2000, et ont été créés en Afrique du Sud. Déjà, vous avez une réponse à votre question. La communauté internationale doute du diamant d’Afrique, parce que depuis plusieurs années, le diamant brut a joué un rôle de financement dans les guerres civiles en Angola, et en Sierra Léone. Il ne faut pas que le diamant finance les rébellions visant à déstabiliser des institutions légitimes africaines.
Quel sera le rôle des amis de la Côte d’Ivoire pour la levée de l’embargo sur le diamant ivoirien ?
En supposant un résultat favorable vers la levée de l’embargo, les actions des amis de la Côte d’Ivoire ne s’arrêteront pas seulement là. L’Union Européenne va cofinancer avec les Etats-Unis, un projet de 5 ans pour renforcer les contrôles internes du processus de Kimberley. Surtout la vérification de l’exploitation du diamant, dans le secteur artisanal. C’est pourquoi, la Côte d’Ivoire doit tout faire pour remplir les exigences minimales comme un processus dynamique, au soutien de la levée de l’embargo avant novembre 2013 ou avril 2014.
Ben Ismaël
Pourquoi les deux zones diamantifères Tortiya et Séguéla sont-elles sous embargo ?
Pendant la crise sociopolitique en Côte d’Ivoire, les zones diamantifères de Tortiya et de Séguéla étaient exploitées de façon illégale ; au processus de Kimberly, les diamants en provenance de Séguéla et de Tortiya, sont définis comme des ‘’diamants de guerre’’.
Que faut-il faire pour que le diamant ivoirien devienne conforme au processus de Kimberley pour la levée de l’embargo ?
Seul le gouvernement ivoirien peut donner la preuve que la Côte d’Ivoire n’est plus en situation de crise politique, que le diamant de Séguéla et Tortiya n’est plus dans une situation de ‘’diamant de guerre’’, que l’exploitation artisanale et illégale par les communautés minières, surtout, aux alentours de Séguéla, a disparu, permettant à la Côte d’Ivoire d’établir des conditions normales de commerce de son diamant, conformes au système de Kimberley.
Mais qui doit lever l’embargo sur les diamants de la Côte d’Ivoire ?
Vous savez, les diamants de Côte d’Ivoire ont été découverts en 1928. L’exploitation a commencé en 1940. Et l’exploitation industrielle a pris fin en 1975. C’est donc à partir de cette date, où la Sarmemci s’est retirée, que l’exploitation artisanale s’est installée. Seul le processus de Kimberley et son système de certification créé en 2000 dans la ville diamantifère de Kimberley, en Afrique du Sud, pourra répondre à la levée de l’embargo sur les diamants de Côte d’Ivoire.
Une mission de revue du processus de Kimberley est arrivée en Côte d’Ivoire. Quel est son rôle ?
C’est une délégation exceptionnelle qui regroupe plusieurs pays : les Etats-Unis, l’Afrique du Sud, la RDC, la Guinée-Conakry, le Libéria et la Sierra Léone. La mission comprend aussi l’Union Européenne, le centre mondial de diamants d’Anvers en Belgique, sans oublier la société civile canadienne. Cette mission aura des entretiens techniques à Abidjan et à Séguéla et jugera si la Côte d’Ivoire est prête à être déclarée conforme aux exigences du système de Kimberley, et s’assurer que la Côte d’Ivoire peut revenir, et prendre sa place à ‘’Kimberley.
Et si la Côte d’Ivoire n’a pas rempli ces exigences minimales ?
Il faut considérer, qu’avec la fin de la crise postélectorale, il y a très peu de preuves que la Côte d’Ivoire soit dans une situation de ‘’diamants de guerre’’. De août à mars 2013 plusieurs séances techniques de sensibilisation ont été organisées, par le groupe d’amis de la Côte d’Ivoire, initiées par les Etats-Unis et présidées par l’Union Européenne. Cette disposition est une requête à la levée de l’embargo. Si le système pour ‘’sauver’’ la Côte d’Ivoire est bloqué dans sa conclusion favorable à la levée de l’embargo, cet enjeu peut prolonger l’embargo.
Y a-t-il un délai pour que la mission donne une conclusion favorable pour la Côte d’Ivoire ?
La conformité est beaucoup plus technique, et très compliquée à évaluer. Mais, si la Côte d’Ivoire rempli les exigences minimales, une conclusion favorable pourrait amener la Côte d’Ivoire à la conformité en novembre 2013. Ce qui permettra d’ouvrir la possibilité de lever l’embargo en avril 2014.
Mais pourquoi de façon générale le diamant africain dérange-t-il la conscience internationale ?
Le processus de Kimberley et son système de certification datent de 2000, et ont été créés en Afrique du Sud. Déjà, vous avez une réponse à votre question. La communauté internationale doute du diamant d’Afrique, parce que depuis plusieurs années, le diamant brut a joué un rôle de financement dans les guerres civiles en Angola, et en Sierra Léone. Il ne faut pas que le diamant finance les rébellions visant à déstabiliser des institutions légitimes africaines.
Quel sera le rôle des amis de la Côte d’Ivoire pour la levée de l’embargo sur le diamant ivoirien ?
En supposant un résultat favorable vers la levée de l’embargo, les actions des amis de la Côte d’Ivoire ne s’arrêteront pas seulement là. L’Union Européenne va cofinancer avec les Etats-Unis, un projet de 5 ans pour renforcer les contrôles internes du processus de Kimberley. Surtout la vérification de l’exploitation du diamant, dans le secteur artisanal. C’est pourquoi, la Côte d’Ivoire doit tout faire pour remplir les exigences minimales comme un processus dynamique, au soutien de la levée de l’embargo avant novembre 2013 ou avril 2014.
Ben Ismaël