Le Premier ministre, ministre de l’Economie et des finances, M. Daniel Kablan Duncan, arrivé en France dimanche, a marqué de sa présence active l’ouverture et les travaux du 13ème Forum économique international sur l’Afrique organisé par l’Organisation de coopération et de développement économiques (Ocde). Le Premier ministre, avant d’intervenir dans le premier panel de haut niveau de cette journée, a prononcé une allocution d’ouverture dans laquelle il a martelé son espoir dans un décollage proche de l’économie africaine, déclarant que « l’Afrique sera la nouvelle frontière du développement. » C’était au Centre de conférence de l’Ocde à Paris. »
L’allocution du Premier ministre était axé sur le thème spécifique « Les perspectives de développement du continent africain, les défis et les opportunités pour la Côte d’Ivoire, le rôle que pourrait jouer l’Ocde », à l’ouverture du 13ème Forum économique international qui, lui, est organisé sous le thème global « Tirer parti des ressources naturelles par la transformation économique ».
Le panel de haut niveau qui a suivi l’ouverture du forum a connu, outre la participation du Premier ministre ivoirien, celle d’autres grandes figures, notamment le secrétaire général de l’Ocde, Angel Gurria, et le président de la Banque africaine de développement (Bad), Daniel Kaberuka.
Le Forum entendait, à travers ce thème, mettre en évidence les énormes richesses en ressources naturelles que possède l’Afrique (25% des ressources mondiales) qui ne lui ont pas pour l’heure permis de véritablement décoller au plan économique, et qu’en conséquence, il faut trouver l’approche idoine pour leur exploitation au profit du développement du continent. Ce qui, selon le chef du Gouvernement ivoirien, passe par l’implémentation de moyens politiques de changements profonds sur le long terme pour réellement modifier de manière plus radicale l’avenir de notre continent ». Ce sont, entre autres moyens qui ont commencé à être mis en œuvre : « La formation accélérée d’un grand nombre de cadres dans maints domaines ; la transformation des ressources naturelles ; la stabilité politique enregistrée dans plusieurs Etats africains, grâce notamment aux efforts entrepris par la Commission de l’Union africaine, et les différentes organisations sous-régionales en faveur de la paix, et ce, en complément des efforts propres des pays africains ; la stabilité macroéconomique, avec une réduction drastique du déficit budgétaire qui est passé de moins 5% du Pib en 2009 à moins de 1% du Pib en 2012 ; la mise en œuvre de profondes réformes structurelles dans la plupart des pays africains, notamment la libéralisation des économies et les politiques de privatisation qui ont permis au secteur privé de jouer un important rôle de moteur de la croissance ; l’exploitation d’un important potentiel en ressources agricoles, minières, minérales dans certains pays. »
A ce résultat qui a été obtenu par l’Afrique, pour M. Daniel Kablan Duncan, il reste à relever les quelques derniers défis ci-après pour faire le bond qualitatif vers une économie régionale émergente ; ce sont notamment la construction d’une intégration économique plus poussée, le défi de l’emploi des jeunes, la formation de ressources humaines de plus en plus qualifiées pour faire face aux enjeux de l’industrialisation ; la bonne gouvernance et l’inévitable industrialisation. Si le cap est maintenu sur ces défis à relever, pour le Premier ministre ivoirien, il n’a y pas de raison que les efforts et les performances économiques de l’Afrique au cours des dernières années finissent par payer. C’est ainsi qu’il a clôturé son intervention lundi au Centre de conférence de l’Ocde en affirmant haut et fort : « L’Afrique est en voie de passer du statut de ‘’continent sans espoir’’ à celui de ‘’continent de l’espoir’’, confirmant son potentiel en tant que pôle d’avenir de la croissance mondiale. » La journée de mardi consacrée à une table ronde spéciale à huis-clos du Réseau des marchés émergents (EmNet) sur l’Afrique.
Le Service Communication
L’allocution du Premier ministre était axé sur le thème spécifique « Les perspectives de développement du continent africain, les défis et les opportunités pour la Côte d’Ivoire, le rôle que pourrait jouer l’Ocde », à l’ouverture du 13ème Forum économique international qui, lui, est organisé sous le thème global « Tirer parti des ressources naturelles par la transformation économique ».
Le panel de haut niveau qui a suivi l’ouverture du forum a connu, outre la participation du Premier ministre ivoirien, celle d’autres grandes figures, notamment le secrétaire général de l’Ocde, Angel Gurria, et le président de la Banque africaine de développement (Bad), Daniel Kaberuka.
Le Forum entendait, à travers ce thème, mettre en évidence les énormes richesses en ressources naturelles que possède l’Afrique (25% des ressources mondiales) qui ne lui ont pas pour l’heure permis de véritablement décoller au plan économique, et qu’en conséquence, il faut trouver l’approche idoine pour leur exploitation au profit du développement du continent. Ce qui, selon le chef du Gouvernement ivoirien, passe par l’implémentation de moyens politiques de changements profonds sur le long terme pour réellement modifier de manière plus radicale l’avenir de notre continent ». Ce sont, entre autres moyens qui ont commencé à être mis en œuvre : « La formation accélérée d’un grand nombre de cadres dans maints domaines ; la transformation des ressources naturelles ; la stabilité politique enregistrée dans plusieurs Etats africains, grâce notamment aux efforts entrepris par la Commission de l’Union africaine, et les différentes organisations sous-régionales en faveur de la paix, et ce, en complément des efforts propres des pays africains ; la stabilité macroéconomique, avec une réduction drastique du déficit budgétaire qui est passé de moins 5% du Pib en 2009 à moins de 1% du Pib en 2012 ; la mise en œuvre de profondes réformes structurelles dans la plupart des pays africains, notamment la libéralisation des économies et les politiques de privatisation qui ont permis au secteur privé de jouer un important rôle de moteur de la croissance ; l’exploitation d’un important potentiel en ressources agricoles, minières, minérales dans certains pays. »
A ce résultat qui a été obtenu par l’Afrique, pour M. Daniel Kablan Duncan, il reste à relever les quelques derniers défis ci-après pour faire le bond qualitatif vers une économie régionale émergente ; ce sont notamment la construction d’une intégration économique plus poussée, le défi de l’emploi des jeunes, la formation de ressources humaines de plus en plus qualifiées pour faire face aux enjeux de l’industrialisation ; la bonne gouvernance et l’inévitable industrialisation. Si le cap est maintenu sur ces défis à relever, pour le Premier ministre ivoirien, il n’a y pas de raison que les efforts et les performances économiques de l’Afrique au cours des dernières années finissent par payer. C’est ainsi qu’il a clôturé son intervention lundi au Centre de conférence de l’Ocde en affirmant haut et fort : « L’Afrique est en voie de passer du statut de ‘’continent sans espoir’’ à celui de ‘’continent de l’espoir’’, confirmant son potentiel en tant que pôle d’avenir de la croissance mondiale. » La journée de mardi consacrée à une table ronde spéciale à huis-clos du Réseau des marchés émergents (EmNet) sur l’Afrique.
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