Le directeur général adjoint du Conseil du café-cacao, Edouard Kouamé N'Guessan, a expliqué, vendredi, les nouvelles dispositions de la campagne 2013-2014 avec la mise en place du nouveau système de prix garanti en remplacement du système libéral dans lequel les prix étaient indicatifs.
''Depuis la campagne passée, le gouvernement a décidé de revenir au système de stabilisation du prix. Le prix garanti de cette campagne principale est de 750 F CFA, a t-il déclaré, vendredi, lors d'une rencontre avec les acteurs de la filière café-cacao de la région du Bélier, à la mairie de Yamoussoukro.
M. N'Guessan a expliqué qu'après la mise en place d'un système de vente à perte avant la campagne et qui a permis de faire un point sur la quantité vendue et le prix obtenu, le président de la République a décidé que 60 % reviennent aux planteurs. ''Les 60 % correspondent à 750 F CFA du prix garanti. Les 40% restant, l'Etat à 18% et les acheteurs, exportateurs, armateurs, banquiers et autres se rémunèrent dans les 22%', a expliqué le DGA.
Le DGA du CCC a fait savoir que relativement au différentiel de ramassage qui concerne les acheteurs et coopératives, le coût engagé pour cette campagne est fixé à 80FCFA dont 60 FCFA pour les frais de ramassage et 20 F CFA pour les frais de transport. ''Si on doit donner 160 FCFA comme le réclament les coopératives, il faut réduire le prix garanti de 80F CFA. Entre 800 000 planteurs et 3 000 coopératives, le choix est fait pour les 800 000 producteurs, a-t-il tranché.
Le représentant du Conseil du café-cacao a encouragé les producteurs à s'organiser et à se constituer en coopérative et à produire plus que les 500 tonnes habituels pour atteindre 1 000 tonnes, estimant qu'avec ce tonnage, ils peuvent engranger des bénéfices avec les 80 FCFA de frais de ramassage.
Il a rappelé que la réfaction est interdite, et mit en garde les personnes qui payeront le cacao en dessous du prix garanti quelle que soit la qualité du produit. Il a également demandé aux producteurs et acheteurs de se faire établir le connaissement pour une meilleure traçabilité des produits.
Le DGA du Conseil du café-cacao a, pour finir, rassuré sur les dispositions mises en place dans la distribution des semences, celles pour la lutte contre le racket et la contrebande ainsi que la facilitation pour l'obtention de la sacherie et les produits phytosanitaires.
(AIP)
''Depuis la campagne passée, le gouvernement a décidé de revenir au système de stabilisation du prix. Le prix garanti de cette campagne principale est de 750 F CFA, a t-il déclaré, vendredi, lors d'une rencontre avec les acteurs de la filière café-cacao de la région du Bélier, à la mairie de Yamoussoukro.
M. N'Guessan a expliqué qu'après la mise en place d'un système de vente à perte avant la campagne et qui a permis de faire un point sur la quantité vendue et le prix obtenu, le président de la République a décidé que 60 % reviennent aux planteurs. ''Les 60 % correspondent à 750 F CFA du prix garanti. Les 40% restant, l'Etat à 18% et les acheteurs, exportateurs, armateurs, banquiers et autres se rémunèrent dans les 22%', a expliqué le DGA.
Le DGA du CCC a fait savoir que relativement au différentiel de ramassage qui concerne les acheteurs et coopératives, le coût engagé pour cette campagne est fixé à 80FCFA dont 60 FCFA pour les frais de ramassage et 20 F CFA pour les frais de transport. ''Si on doit donner 160 FCFA comme le réclament les coopératives, il faut réduire le prix garanti de 80F CFA. Entre 800 000 planteurs et 3 000 coopératives, le choix est fait pour les 800 000 producteurs, a-t-il tranché.
Le représentant du Conseil du café-cacao a encouragé les producteurs à s'organiser et à se constituer en coopérative et à produire plus que les 500 tonnes habituels pour atteindre 1 000 tonnes, estimant qu'avec ce tonnage, ils peuvent engranger des bénéfices avec les 80 FCFA de frais de ramassage.
Il a rappelé que la réfaction est interdite, et mit en garde les personnes qui payeront le cacao en dessous du prix garanti quelle que soit la qualité du produit. Il a également demandé aux producteurs et acheteurs de se faire établir le connaissement pour une meilleure traçabilité des produits.
Le DGA du Conseil du café-cacao a, pour finir, rassuré sur les dispositions mises en place dans la distribution des semences, celles pour la lutte contre le racket et la contrebande ainsi que la facilitation pour l'obtention de la sacherie et les produits phytosanitaires.
(AIP)