Abidjan– Dans le cadre de la Journée mondiale de l’alimentation qui sera officiellement célébrée en Côte d’Ivoire les 17 et 18 octobre à Bouaflé, le ministre de l’Agriculture, Coulibaly Mamadou Sangafowa appelle les acteurs du secteur agricole à la gestion rationnelle et optimale des ressources naturelles, notamment la terre, l’eau et la forêt.
Dans son adresse à la nation, le premier responsable de l’agriculture rappelle que le thème retenu cette année, à savoir « Des systèmes alimentaires durables au service de la sécurité alimentaire et de la nutrition», vise à inviter les nations du monde à adopter des systèmes de production durables pour assurer la sécurité alimentaire de la planète. C’est-à-dire, ajoute-t-il, des systèmes de production agricole qui préservent les ressources naturelles dont dépend la production alimentaire.
Au dire du ministre, en Côte d’Ivoire, comme dans la plupart des pays en développement, la durabilité du système de production agricole est confrontée à la problématique de la gestion rationnelle et optimale des ressources naturelles. « En effet, notre couvert forestier connaît un niveau de dégradation très avancé et malgré les progrès récents, notre agriculture reste de type extensif et tributaire de la pluie », fait-il observer.
A titre d’illustration, le ministre note que jusqu’en 2010, 95% de la production nationale de riz était d’origine pluviale contre 5% de riz irrigué. Pour la plupart des cultures, les rendements moyens à l’hectare observés en milieu paysan sont en dessous des moyennes internationales.
« C’est pourquoi, le Programme Nationale d’Investissement Agricole (PNIA) en cours de mise en œuvre vise, entre autres, à transformer notre système de production extensive en un système de production intensive », assure le ministre. Selon lui, cela se fera à travers les investissements dans la réhabilitation et la réalisation d’infrastructures hydro agricoles.
Ainsi, plusieurs ouvrages, en cours de réalisation ou programmés, permettront d’irriguer 200.000 hectares d’ici 2016 pour une production alimentaire brute additionnelle de près de 2 000 000 de tonnes sans qu’un seul centimètre carré de terre de plus ne soit défriché.
La production intensive se fera également par l’utilisation maîtrisée par les exploitants agricoles de variétés performantes mises au point par les institutions de recherche, révèle Coulibaly Mamadou Sangafowa. Il atteste que les nouvelles variétés mises au point par les chercheurs permettent de multiplier par quatre les rendements actuels atteignant ainsi les meilleures performances mondiales.
« En outre, le PNIA promeut une agriculture respectueuse de l’environnement et de la préservation des sols. Ainsi, tous les projets inscrits dans ce programme sont préalablement soumis à une étude d’impact environnemental et social », déclare le ministre de l’Agriculture.
Pour lui, le système de production agricole ivoirien s’oriente définitivement vers un modèle qui assurera durablement les besoins alimentaires et nutritionnels ainsi que ceux de la sous-région. Le ministre a annoncé que cette orientation fera l’objet d’un projet de loi qu’il espère présenter à l’Assemblée Nationale l’année prochaine.
La Journée mondiale de l’alimentation est célébrée tous les 16 octobre, sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO).
kkp/cmas
Dans son adresse à la nation, le premier responsable de l’agriculture rappelle que le thème retenu cette année, à savoir « Des systèmes alimentaires durables au service de la sécurité alimentaire et de la nutrition», vise à inviter les nations du monde à adopter des systèmes de production durables pour assurer la sécurité alimentaire de la planète. C’est-à-dire, ajoute-t-il, des systèmes de production agricole qui préservent les ressources naturelles dont dépend la production alimentaire.
Au dire du ministre, en Côte d’Ivoire, comme dans la plupart des pays en développement, la durabilité du système de production agricole est confrontée à la problématique de la gestion rationnelle et optimale des ressources naturelles. « En effet, notre couvert forestier connaît un niveau de dégradation très avancé et malgré les progrès récents, notre agriculture reste de type extensif et tributaire de la pluie », fait-il observer.
A titre d’illustration, le ministre note que jusqu’en 2010, 95% de la production nationale de riz était d’origine pluviale contre 5% de riz irrigué. Pour la plupart des cultures, les rendements moyens à l’hectare observés en milieu paysan sont en dessous des moyennes internationales.
« C’est pourquoi, le Programme Nationale d’Investissement Agricole (PNIA) en cours de mise en œuvre vise, entre autres, à transformer notre système de production extensive en un système de production intensive », assure le ministre. Selon lui, cela se fera à travers les investissements dans la réhabilitation et la réalisation d’infrastructures hydro agricoles.
Ainsi, plusieurs ouvrages, en cours de réalisation ou programmés, permettront d’irriguer 200.000 hectares d’ici 2016 pour une production alimentaire brute additionnelle de près de 2 000 000 de tonnes sans qu’un seul centimètre carré de terre de plus ne soit défriché.
La production intensive se fera également par l’utilisation maîtrisée par les exploitants agricoles de variétés performantes mises au point par les institutions de recherche, révèle Coulibaly Mamadou Sangafowa. Il atteste que les nouvelles variétés mises au point par les chercheurs permettent de multiplier par quatre les rendements actuels atteignant ainsi les meilleures performances mondiales.
« En outre, le PNIA promeut une agriculture respectueuse de l’environnement et de la préservation des sols. Ainsi, tous les projets inscrits dans ce programme sont préalablement soumis à une étude d’impact environnemental et social », déclare le ministre de l’Agriculture.
Pour lui, le système de production agricole ivoirien s’oriente définitivement vers un modèle qui assurera durablement les besoins alimentaires et nutritionnels ainsi que ceux de la sous-région. Le ministre a annoncé que cette orientation fera l’objet d’un projet de loi qu’il espère présenter à l’Assemblée Nationale l’année prochaine.
La Journée mondiale de l’alimentation est célébrée tous les 16 octobre, sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO).
kkp/cmas
