Les femmes du Parti démocratique de Côte d’Ivoire n’ont plus de leader. Celle qui les conduisait jusque-là, Henriette Dao Coulibaly, est brutalement passée de vie à trépas, mercredi nuit.
Le sort est parfois cruel ! Selon les témoignages de son amie, Amy Diop, membre du bureau sortant de l’Union des femmes du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (UfPdci), Henriette Dao Coulibaly ne voulait pas boucler sa journée sans se rendre dans la famille Koizan, pour présenter ses condoléances à Henriette Konan Bédié, qui a perdu sa sœur. C’est donc après avoir compati à la douleur qui frappe l’épouse de son leader, Henri Konan Bédié, que la présidente des femmes du Pdci rentre à son domicile, à Cocody-centre, en milieu de soirée. Toujours selon Amy Diop, rencontrée hier au domicile de l’ancienne présidente de l’UfPdci, c’est quelques minutes après avoir dîné que Henriette Dao Coulibaly commence à se plaindre de douleurs au ventre. Certains de ses proches ont pensé que cela était dû aux épices qui auraient trop agrémenté son repas. D’autres évoquent la possibilité que ce soit un vieil ulcère qui s’est ‘’réveillé’’. Inquiets, ils décident, vers 22h 30, par mesure de prudence, de transporter la bonne dame à la Polyclinique internationale Sainte Anne-Marie (Pisam), tellement elle se tordait de douleur. Mais, les choses vont aller très vite, dans le mauvais sens, nous indiquent toujours nos sources hier. Selon nos informateurs, avant que les médecins n’aient eu le temps de l’ausculter, la présidente des femmes du Pdci rend l’âme, aux environs de 23 heures, à la Pisam. Les accompagnateurs de la malade prennent le coup, en plein visage. Ils informent les dignitaires du Pdci, qui se déportent spontanément à la Pisam, quoiqu’ils n’ont pu changer grand’chose au sort d’Henriette Dao Coulibaly. A la tête de ceux-ci, Maurice Kacou Guikahué, le nouvel homme fort du secrétariat exécutif du Pdci. Il fait évacuer la dépouille à Ivosep à Treichville. Hier matin, la triste nouvelle commence à se répandre dans la ville, à travers les réseaux sociaux et les sites d’informations. Quand, pour la vérifier, nous joignons une collaboratrice d’Henri Konan Bédié, elle est en pleurs. Elle a du mal à aligner deux mots. «C’est vrai», nous confirme-t-elle avant même de lui avoir posé la question. Selon Amy Diop, les médecins ont indiqué que le décès est survenu à la suite d’un arrêt cardiaque, consécutif aux brûlures d’estomac qui ont fait place, plus tard à des palpitations. Outre ces ennuis, elle souffrait d’hyper-tension, selon le diagnostic post-mortem des médecins. Jusque tard dans la soirée d’hier, les tractations se poursuivaient pour déterminer la suite à donner, après le décès. Le président Henri Konan Bédié s’est rendu à Ivosep Treichville, pour compatir à la douleur de la famille de Coulibaly. Mais, pour l’heure, rien n’a encore été décidé, en ce qui concerne les obsèques de l’ancienne présidente de l’UfPdci. Décès brutal selon plusieurs témoignages, Henriette Dao Coulibaly se portait comme un charme, jusqu’en début de soirée, hier. Elle a même pris une part active à la passation de charges entre l’ancien secrétaire général du Pdci, Alphonse Djédjé Mady et Maurice Kacou Guikahué, membre influent du nouveau secrétariat exécutif, mis en place par Henri Konan Bédié, après le congrès de ce parti, le 6 octobre dernier. Elle aurait même échangé quelques taquineries, comme d’habitude, aussi bien avec les autres cadres du Pdci, qu’avec les journalistes. Quelques jours avant ce passage de témoin, elle était au four et au moulin, dans le comité d’organisation du 12ème congrès du Pdci. Lors de la proclamation des résultats de l’élection du président de ce parti, elle a même compté parmi ceux qui ont été désignés pour procéder au dépouillement du vote.
Marc Dossa
Le sort est parfois cruel ! Selon les témoignages de son amie, Amy Diop, membre du bureau sortant de l’Union des femmes du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (UfPdci), Henriette Dao Coulibaly ne voulait pas boucler sa journée sans se rendre dans la famille Koizan, pour présenter ses condoléances à Henriette Konan Bédié, qui a perdu sa sœur. C’est donc après avoir compati à la douleur qui frappe l’épouse de son leader, Henri Konan Bédié, que la présidente des femmes du Pdci rentre à son domicile, à Cocody-centre, en milieu de soirée. Toujours selon Amy Diop, rencontrée hier au domicile de l’ancienne présidente de l’UfPdci, c’est quelques minutes après avoir dîné que Henriette Dao Coulibaly commence à se plaindre de douleurs au ventre. Certains de ses proches ont pensé que cela était dû aux épices qui auraient trop agrémenté son repas. D’autres évoquent la possibilité que ce soit un vieil ulcère qui s’est ‘’réveillé’’. Inquiets, ils décident, vers 22h 30, par mesure de prudence, de transporter la bonne dame à la Polyclinique internationale Sainte Anne-Marie (Pisam), tellement elle se tordait de douleur. Mais, les choses vont aller très vite, dans le mauvais sens, nous indiquent toujours nos sources hier. Selon nos informateurs, avant que les médecins n’aient eu le temps de l’ausculter, la présidente des femmes du Pdci rend l’âme, aux environs de 23 heures, à la Pisam. Les accompagnateurs de la malade prennent le coup, en plein visage. Ils informent les dignitaires du Pdci, qui se déportent spontanément à la Pisam, quoiqu’ils n’ont pu changer grand’chose au sort d’Henriette Dao Coulibaly. A la tête de ceux-ci, Maurice Kacou Guikahué, le nouvel homme fort du secrétariat exécutif du Pdci. Il fait évacuer la dépouille à Ivosep à Treichville. Hier matin, la triste nouvelle commence à se répandre dans la ville, à travers les réseaux sociaux et les sites d’informations. Quand, pour la vérifier, nous joignons une collaboratrice d’Henri Konan Bédié, elle est en pleurs. Elle a du mal à aligner deux mots. «C’est vrai», nous confirme-t-elle avant même de lui avoir posé la question. Selon Amy Diop, les médecins ont indiqué que le décès est survenu à la suite d’un arrêt cardiaque, consécutif aux brûlures d’estomac qui ont fait place, plus tard à des palpitations. Outre ces ennuis, elle souffrait d’hyper-tension, selon le diagnostic post-mortem des médecins. Jusque tard dans la soirée d’hier, les tractations se poursuivaient pour déterminer la suite à donner, après le décès. Le président Henri Konan Bédié s’est rendu à Ivosep Treichville, pour compatir à la douleur de la famille de Coulibaly. Mais, pour l’heure, rien n’a encore été décidé, en ce qui concerne les obsèques de l’ancienne présidente de l’UfPdci. Décès brutal selon plusieurs témoignages, Henriette Dao Coulibaly se portait comme un charme, jusqu’en début de soirée, hier. Elle a même pris une part active à la passation de charges entre l’ancien secrétaire général du Pdci, Alphonse Djédjé Mady et Maurice Kacou Guikahué, membre influent du nouveau secrétariat exécutif, mis en place par Henri Konan Bédié, après le congrès de ce parti, le 6 octobre dernier. Elle aurait même échangé quelques taquineries, comme d’habitude, aussi bien avec les autres cadres du Pdci, qu’avec les journalistes. Quelques jours avant ce passage de témoin, elle était au four et au moulin, dans le comité d’organisation du 12ème congrès du Pdci. Lors de la proclamation des résultats de l’élection du président de ce parti, elle a même compté parmi ceux qui ont été désignés pour procéder au dépouillement du vote.
Marc Dossa