Un sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), aura lieu vendredi prochain à Dakar, en vue de se pencher sur des questions économiques, annonce un communiqué de l’organisation parvenu à APA.
Les participants discuteront aussi de sujets relatifs à la finalisation du tarif extérieur commun (TEC), le prélèvement communautaire d’intégration (PCI) et les accords de partenariat économique (APE) avec l’Union européenne (UE),
Outre l’allocution de bienvenue de Macky Sall, président du pays hôte, la rencontre sera marquée par le discours d’ouverture de l’Ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, et par la déclaration du président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo.
Les travaux, qui se poursuivront ensuite à huis clos, permettront aux chefs d’Etat et de gouvernement d’examiner le mémorandum du président de la Commission de la CEDEAO sur la consolidation du marché régional (TEC/APE/PCI) ainsi que le rapport de la dernière session extraordinaire du Conseil des ministres.
Au cours de cette rencontre, tenue le 30 septembre 2013 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, les ministres avaient formulé à l’intention des chefs d’Etat une série de recommandations portant notamment sur la coopération monétaire régionale, les négociations des APE entre l’Afrique de l’Ouest et l’Union européenne ainsi que le TEC CEDEAO.
S’agissant du TEC CEDEAO, les ministres ont adopté le Règlement de la communauté sur les mesures complémentaires de protection avec une taxe d’ajustement à l’importation et une taxe complémentaire de protection.
Ils ont également décidé de fixer à 5 ans une période de transition pour l’application de la taxe d’ajustement à l’importation et de mettre en œuvre le TEC CEDEAO à partir du 1er janvier 2015, tout en procédant à son évaluation annuelle.
Ils ont aussi préconisé de maintenir le statu quo pour une période transitoire de 5 ans pour les prélèvements communautaires et, durant cette période transitoire, d’entreprendre une étude en vue de converger vers un taux unique et une même assiette.
Les ministres ont par ailleurs recommandé de prendre les dispositions nécessaires pour la mise en œuvre effective du schéma de libéralisation des échanges de la CEDEAO (SLE) et de procéder aussi à son évaluation annuelle.
En ce qui concerne les négociations des APE, le Conseil des ministres a autorisé les négociateurs de l’Afrique de l’Ouest à poursuivre les discussions avec l’Union européenne sur la base du nouveau scénario d’offre d’accès au marché.
Les membres du Conseil ont invité l’Afrique de l’Ouest et l’Union européenne à rechercher les compromis nécessaires sur l’ensemble des questions pendantes au regard des impératifs de développement de l’Afrique de l’Ouest.
Par ailleurs, les Etats membres sont invités à prendre les dispositions nécessaires en vue de la création, dans les meilleurs délais, de la deuxième zone monétaire de l’Afrique de l’Ouest. Pour ce faire, il a été recommandé qu’un chef d’Etat soit désigné par la conférence pour conduire le processus de création de la monnaie unique.
Au cours du sommet extraordinaire de Dakar, les chefs d’Etat et de gouvernement, dont la dernière réunion ordinaire s’était tenue les 17 et 18 juillet 2013 à Abuja, au Nigéria, ne devraient pas manquer d’évoquer la coopération monétaire régionale et des questions d’actualité dans la sous-région, notamment la situation au Mali et en Guinée-Bissau, ainsi que la menace de crise postélectorale en Guinée.
CP/of/APA
Les participants discuteront aussi de sujets relatifs à la finalisation du tarif extérieur commun (TEC), le prélèvement communautaire d’intégration (PCI) et les accords de partenariat économique (APE) avec l’Union européenne (UE),
Outre l’allocution de bienvenue de Macky Sall, président du pays hôte, la rencontre sera marquée par le discours d’ouverture de l’Ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, et par la déclaration du président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo.
Les travaux, qui se poursuivront ensuite à huis clos, permettront aux chefs d’Etat et de gouvernement d’examiner le mémorandum du président de la Commission de la CEDEAO sur la consolidation du marché régional (TEC/APE/PCI) ainsi que le rapport de la dernière session extraordinaire du Conseil des ministres.
Au cours de cette rencontre, tenue le 30 septembre 2013 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, les ministres avaient formulé à l’intention des chefs d’Etat une série de recommandations portant notamment sur la coopération monétaire régionale, les négociations des APE entre l’Afrique de l’Ouest et l’Union européenne ainsi que le TEC CEDEAO.
S’agissant du TEC CEDEAO, les ministres ont adopté le Règlement de la communauté sur les mesures complémentaires de protection avec une taxe d’ajustement à l’importation et une taxe complémentaire de protection.
Ils ont également décidé de fixer à 5 ans une période de transition pour l’application de la taxe d’ajustement à l’importation et de mettre en œuvre le TEC CEDEAO à partir du 1er janvier 2015, tout en procédant à son évaluation annuelle.
Ils ont aussi préconisé de maintenir le statu quo pour une période transitoire de 5 ans pour les prélèvements communautaires et, durant cette période transitoire, d’entreprendre une étude en vue de converger vers un taux unique et une même assiette.
Les ministres ont par ailleurs recommandé de prendre les dispositions nécessaires pour la mise en œuvre effective du schéma de libéralisation des échanges de la CEDEAO (SLE) et de procéder aussi à son évaluation annuelle.
En ce qui concerne les négociations des APE, le Conseil des ministres a autorisé les négociateurs de l’Afrique de l’Ouest à poursuivre les discussions avec l’Union européenne sur la base du nouveau scénario d’offre d’accès au marché.
Les membres du Conseil ont invité l’Afrique de l’Ouest et l’Union européenne à rechercher les compromis nécessaires sur l’ensemble des questions pendantes au regard des impératifs de développement de l’Afrique de l’Ouest.
Par ailleurs, les Etats membres sont invités à prendre les dispositions nécessaires en vue de la création, dans les meilleurs délais, de la deuxième zone monétaire de l’Afrique de l’Ouest. Pour ce faire, il a été recommandé qu’un chef d’Etat soit désigné par la conférence pour conduire le processus de création de la monnaie unique.
Au cours du sommet extraordinaire de Dakar, les chefs d’Etat et de gouvernement, dont la dernière réunion ordinaire s’était tenue les 17 et 18 juillet 2013 à Abuja, au Nigéria, ne devraient pas manquer d’évoquer la coopération monétaire régionale et des questions d’actualité dans la sous-région, notamment la situation au Mali et en Guinée-Bissau, ainsi que la menace de crise postélectorale en Guinée.
CP/of/APA