Dabakala - Les élèves du lycée moderne de Dabakala (centre, région de la Vallée du Bandama) sont obligés de se soulager dans les broussailles, faute de toilettes fonctionnelles dans leur établissement, a constaté l’AIP, ce lundi.
Les élèves qui ont abandonné les toilettes pour recourir à la nature en vue de satisfaire à leurs besoins expriment leur calvaire. « Nous prenons de gros risques en nous rendant dans la brousse quand on sait que le lycée est constamment visité par des serpents », a déclaré Y.T en classe de 6e.
« Je crains les risques d’épidémie de choléra que pourrait entraîner cette situation », indique, pour sa part, cet autre lycéen désabusé, avant de lancer un cri d’alarme à l’endroit des autorités de la ville pour la réhabilitation des toilettes du lycée.
Une visite guidée des lieux a permis de découvrir que les dix sanitaires construits, depuis 1977, n’existent, aujourd'hui, que de nom, aucun d’eux ne fonctionnant. L'image ainsi proposée donne à voir portes rongées par les termites, toiles d’araignées visibles dans tous les recoins, carrelage inexistant et peinture roussie par l’effet du temps. Le visiteur y est frappé par le délabrement prononcé des installations, a-t-on pu voir.
(Aip)
Sy/bs/kkp/nf
Les élèves qui ont abandonné les toilettes pour recourir à la nature en vue de satisfaire à leurs besoins expriment leur calvaire. « Nous prenons de gros risques en nous rendant dans la brousse quand on sait que le lycée est constamment visité par des serpents », a déclaré Y.T en classe de 6e.
« Je crains les risques d’épidémie de choléra que pourrait entraîner cette situation », indique, pour sa part, cet autre lycéen désabusé, avant de lancer un cri d’alarme à l’endroit des autorités de la ville pour la réhabilitation des toilettes du lycée.
Une visite guidée des lieux a permis de découvrir que les dix sanitaires construits, depuis 1977, n’existent, aujourd'hui, que de nom, aucun d’eux ne fonctionnant. L'image ainsi proposée donne à voir portes rongées par les termites, toiles d’araignées visibles dans tous les recoins, carrelage inexistant et peinture roussie par l’effet du temps. Le visiteur y est frappé par le délabrement prononcé des installations, a-t-on pu voir.
(Aip)
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