Mesdames et Messieurs les membres de la grande famille de l’agriculture ivoirienne ;
Chers parents producteurs ;
Chers amis de la presse nationale et internationale ;
Honorables invités ;
Excellences et Mesdames et Messieurs,
Je suis particulièrement heureux de prendre part, au nom de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire,à cette cérémonie marquant la célébration du 10e anniversaire du Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricoles (FIRCA).
Je voudrais avant tout propos et en son nom, adresser, à l’ensemble des participants à cette cérémonie, nos chaleureuses salutations et nos remerciements appuyés pour votre présence nombreuse et distinguée.
Excellences Mesdames et Messieurs,
La célébration des 10 ans du FIRCA est une opportunité pour réfléchir sur la question du développement agricole durable et de la mobilisation des ressources pérennes pour le financement des actions développement.
En effet, la politique de Développement Agricole de la Côte d’Ivoire, repose d’une part sur la modernisation de l’agriculture et d’autre part, sur la promotion de l’entreprise agricole. Nous sommes convaincus que cette option est un facteur de l’émergence d’un secteur agricole équilibré, compétitif et intégré dans l’économie sous régionale et mondiale.
Dans cette perspective, la recherche et le conseil sont indispensables pour ouvrir de nouvelles opportunités en termes d’innovation et de modernisation de notre agriculture. Or, comme vous le savez tous ici, la recherche particulièrement est une activité coûteuse et risquée en ce sens qu’après plusieurs années d’efforts vous pouvez obtenir de bons résultats ou ne rien trouver du tout.
C’est la raison pour laquelle l’Etat doit fédérer toutes les énergies et les actions de tous les partenaires nationaux et internationaux, tant publics que privés, pour réussir ce grand pari.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
Le gouvernement ivoirien a bien compris la problématique du financement de la Recherche, de l’Encadrement et du Conseil. C’est bien ce qui justifie notamment la création du FIRCA.
Le FIRCA est un exemple parfait d’outil professionnel, né de la volonté de l’Etat d’accompagner les acteurs et professionnels du monde agricole. Cette démarche d’implication des acteurs et professionnels du secteur agricole aux cotés de l’Etat représente une expérience unique dans l’espace CEDEAO.
Le gouvernement entend donc s’en servir comme instrument de coopération avec les autres pays de la sous-région, comme il l’a clairement signifié dans le communiqué du Conseil des Ministres du 23 janvier 2013.
Excellences Mesdames et Messieurs,
L’agriculture, on ne le dira jamais assez, constitue un des piliers essentiels du développement de notre pays.
En effet, au lendemain de son indépendance, la Côte d’Ivoire, grâce à la vision éclairée des pères fondateurs, a fait le choix stratégique et pertinent de fonder son développement sur le secteur Agricole.
Pendant des décennies, les ressources tirées des recettes d’exportation, principalement de produits agricoles, ont permis de financer les investissements dans les secteurs sociaux de base (santé, éducation notamment) et dans les infrastructures économiques (routes, ports, aéroports, industries). Ces investissements ont lancé et soutenu la croissance qui au cours des années 60 à 80, a atteint le taux annuel moyen de 7%.
Aujourd’hui encore, l’agriculture est partie prenante des grands chantiers du Président de la République, SEM Alassane OUATTARA. Dans cette perspective, il a instruit le gouvernement de rechercher les voies et moyens de faire à nouveau de l’agriculture un secteur prioritaire.
Cette vison rejoint des initiatives fortes au plan africain notamment, le Programme Détaillé pour le Développement de l’Agriculture Africaine (PDDAA) adopté en 2003 à Maputo, dans le cadre du NEPAD. Ce Programme qui vise la réalisation de l’Objectif Numéro un du Millénaire pour le Développement (OMD1) prévoit de réduire de 50% la pauvreté et la faim à l’horizon 2015.
Le Gouvernement ivoirien, sous la haute égide du Président Alassane OUATTARA, a donc pris la pleine mesure de cet engagement et agit, avec le soutien des partenaires techniques et financiers, pour une agriculture plus performante, gage de l’amélioration des revenus et des conditions de vie des producteurs agricoles.
Pour ce faire, le Gouvernement a adopté un Programme National d’Investissement Agricole (PNIA) qui est le volet agricole de notre Plan National de Développement (P.N.D) 2012-2015. D’un coût global de plus de 2000 milliards de FCFA, le PNIA s’inscrit dans la vision du Président de la République en faveur d’une agriculture moderne plus productive et créatrice de richesses.
Dans cette perspective, le Gouvernement ivoirien entend faire le choix de nouvelles formes de partenariat, tout en améliorant les partenariats existants, car l’environnement de l’agriculture a subi des modifications profondes avec l’apparition de nouveaux acteurs, de nouvelles alliances avec des enjeux et des risques.
Nouer des alliances pour une agriculture viable, de notre point de vue, signifie renforcer la collaboration entre l’Etat et ses partenaires, à savoir les Partenaires Techniques et Financiers, les organisations sous régionales, les ONG, les collectivités décentralisées et le secteur privé.
Je voudrais donc saisir cette opportunité pour saluer, la présence de tous les partenaires techniques et financiers qui œuvrent à nos côtés, au développement de notre agriculture. Je voudrais citer notamment, la FAO, l’Union Européenne, les services de coopération des représentations diplomatiques et tous ceux qui sont présents aujourd’hui dans cette salle. Je voudrais saluer tout particulièrement Monsieur Madani Tall, Directeur des Opérations de la Banque Mondiale, et à travers lui, l’Institution qu’il représente.
En effet, le Groupe de la Banque Mondiale a toujours été aux côtés de la Côte d’Ivoire, non seulement par son soutien financier dans la mise en œuvre des programmes agricoles, mais aussi dans la réflexion et la planification du développement en général et du développement agricole en particulier.
Je tiens, par ailleurs, à féliciter Monsieur le Ministre de l’Agriculture, tête de file des Ministères de tutelle technique du FIRCA, qui a su traduire en réalité, les orientations du Gouvernement en créant les conditions favorables à la mise en place et au fonctionnement efficace du FIRCA, dans un contexte particulièrement difficile.
Mes félicitations s’adressent également à tous les responsables du FIRCA pour tout le travail abattu pour hisser cette structure à la place qui est la sienne aujourd’hui ainsi qu’ à tous les professionnels du secteur agricole qui ont cru en cette structure et ont adhéré à ce concept innovant de financement pérenne de leurs propres programmes et activités.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
Le but ultime de l’action gouvernementale dans le secteur agricole est notamment de mettre en place :
• Une agriculture performante et compétitive en coût de production et en qualité pour répondre aux exigences du marché national, sous régional et international ;
• Une agriculture rentable et capable de procurer aux producteurs des revenus substantiels et durables ;
• Une agriculture maitrisée par des producteurs formés, organisés et jouant pleinement leur rôle auprès de l’Etat dans les orientations de développement ;
• Une agriculture organisée en filières maitrisant l’ensemble de la chaîne des valeurs ;
•
• Une agriculture qui s’inscrit dans un développement durable et soucieuse de la préservation de l’environnement.
Monsieur le Président du Conseil d’Administration,
Je voudrais donc vous engager à faire en sorte que le FIRCA, sous l’autorité des Ministères de tutelle techniques que je salue à nouveau vivement, le FIRCA dis-je, prenne une part active à la réalisation de ces objectifs car, à travers les filières agricoles, vous participez à l’émergence d’une agriculture moderne en Côte d’Ivoire.
C’est sur cette note d’espoir que je déclare, au nom de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, ouverte la cérémonie marquant la célébration des 10 ans du Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricoles.
Bon anniversaire !
Je vous remercie de votre aimable attention.
Chers parents producteurs ;
Chers amis de la presse nationale et internationale ;
Honorables invités ;
Excellences et Mesdames et Messieurs,
Je suis particulièrement heureux de prendre part, au nom de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire,à cette cérémonie marquant la célébration du 10e anniversaire du Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricoles (FIRCA).
Je voudrais avant tout propos et en son nom, adresser, à l’ensemble des participants à cette cérémonie, nos chaleureuses salutations et nos remerciements appuyés pour votre présence nombreuse et distinguée.
Excellences Mesdames et Messieurs,
La célébration des 10 ans du FIRCA est une opportunité pour réfléchir sur la question du développement agricole durable et de la mobilisation des ressources pérennes pour le financement des actions développement.
En effet, la politique de Développement Agricole de la Côte d’Ivoire, repose d’une part sur la modernisation de l’agriculture et d’autre part, sur la promotion de l’entreprise agricole. Nous sommes convaincus que cette option est un facteur de l’émergence d’un secteur agricole équilibré, compétitif et intégré dans l’économie sous régionale et mondiale.
Dans cette perspective, la recherche et le conseil sont indispensables pour ouvrir de nouvelles opportunités en termes d’innovation et de modernisation de notre agriculture. Or, comme vous le savez tous ici, la recherche particulièrement est une activité coûteuse et risquée en ce sens qu’après plusieurs années d’efforts vous pouvez obtenir de bons résultats ou ne rien trouver du tout.
C’est la raison pour laquelle l’Etat doit fédérer toutes les énergies et les actions de tous les partenaires nationaux et internationaux, tant publics que privés, pour réussir ce grand pari.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
Le gouvernement ivoirien a bien compris la problématique du financement de la Recherche, de l’Encadrement et du Conseil. C’est bien ce qui justifie notamment la création du FIRCA.
Le FIRCA est un exemple parfait d’outil professionnel, né de la volonté de l’Etat d’accompagner les acteurs et professionnels du monde agricole. Cette démarche d’implication des acteurs et professionnels du secteur agricole aux cotés de l’Etat représente une expérience unique dans l’espace CEDEAO.
Le gouvernement entend donc s’en servir comme instrument de coopération avec les autres pays de la sous-région, comme il l’a clairement signifié dans le communiqué du Conseil des Ministres du 23 janvier 2013.
Excellences Mesdames et Messieurs,
L’agriculture, on ne le dira jamais assez, constitue un des piliers essentiels du développement de notre pays.
En effet, au lendemain de son indépendance, la Côte d’Ivoire, grâce à la vision éclairée des pères fondateurs, a fait le choix stratégique et pertinent de fonder son développement sur le secteur Agricole.
Pendant des décennies, les ressources tirées des recettes d’exportation, principalement de produits agricoles, ont permis de financer les investissements dans les secteurs sociaux de base (santé, éducation notamment) et dans les infrastructures économiques (routes, ports, aéroports, industries). Ces investissements ont lancé et soutenu la croissance qui au cours des années 60 à 80, a atteint le taux annuel moyen de 7%.
Aujourd’hui encore, l’agriculture est partie prenante des grands chantiers du Président de la République, SEM Alassane OUATTARA. Dans cette perspective, il a instruit le gouvernement de rechercher les voies et moyens de faire à nouveau de l’agriculture un secteur prioritaire.
Cette vison rejoint des initiatives fortes au plan africain notamment, le Programme Détaillé pour le Développement de l’Agriculture Africaine (PDDAA) adopté en 2003 à Maputo, dans le cadre du NEPAD. Ce Programme qui vise la réalisation de l’Objectif Numéro un du Millénaire pour le Développement (OMD1) prévoit de réduire de 50% la pauvreté et la faim à l’horizon 2015.
Le Gouvernement ivoirien, sous la haute égide du Président Alassane OUATTARA, a donc pris la pleine mesure de cet engagement et agit, avec le soutien des partenaires techniques et financiers, pour une agriculture plus performante, gage de l’amélioration des revenus et des conditions de vie des producteurs agricoles.
Pour ce faire, le Gouvernement a adopté un Programme National d’Investissement Agricole (PNIA) qui est le volet agricole de notre Plan National de Développement (P.N.D) 2012-2015. D’un coût global de plus de 2000 milliards de FCFA, le PNIA s’inscrit dans la vision du Président de la République en faveur d’une agriculture moderne plus productive et créatrice de richesses.
Dans cette perspective, le Gouvernement ivoirien entend faire le choix de nouvelles formes de partenariat, tout en améliorant les partenariats existants, car l’environnement de l’agriculture a subi des modifications profondes avec l’apparition de nouveaux acteurs, de nouvelles alliances avec des enjeux et des risques.
Nouer des alliances pour une agriculture viable, de notre point de vue, signifie renforcer la collaboration entre l’Etat et ses partenaires, à savoir les Partenaires Techniques et Financiers, les organisations sous régionales, les ONG, les collectivités décentralisées et le secteur privé.
Je voudrais donc saisir cette opportunité pour saluer, la présence de tous les partenaires techniques et financiers qui œuvrent à nos côtés, au développement de notre agriculture. Je voudrais citer notamment, la FAO, l’Union Européenne, les services de coopération des représentations diplomatiques et tous ceux qui sont présents aujourd’hui dans cette salle. Je voudrais saluer tout particulièrement Monsieur Madani Tall, Directeur des Opérations de la Banque Mondiale, et à travers lui, l’Institution qu’il représente.
En effet, le Groupe de la Banque Mondiale a toujours été aux côtés de la Côte d’Ivoire, non seulement par son soutien financier dans la mise en œuvre des programmes agricoles, mais aussi dans la réflexion et la planification du développement en général et du développement agricole en particulier.
Je tiens, par ailleurs, à féliciter Monsieur le Ministre de l’Agriculture, tête de file des Ministères de tutelle technique du FIRCA, qui a su traduire en réalité, les orientations du Gouvernement en créant les conditions favorables à la mise en place et au fonctionnement efficace du FIRCA, dans un contexte particulièrement difficile.
Mes félicitations s’adressent également à tous les responsables du FIRCA pour tout le travail abattu pour hisser cette structure à la place qui est la sienne aujourd’hui ainsi qu’ à tous les professionnels du secteur agricole qui ont cru en cette structure et ont adhéré à ce concept innovant de financement pérenne de leurs propres programmes et activités.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
Le but ultime de l’action gouvernementale dans le secteur agricole est notamment de mettre en place :
• Une agriculture performante et compétitive en coût de production et en qualité pour répondre aux exigences du marché national, sous régional et international ;
• Une agriculture rentable et capable de procurer aux producteurs des revenus substantiels et durables ;
• Une agriculture maitrisée par des producteurs formés, organisés et jouant pleinement leur rôle auprès de l’Etat dans les orientations de développement ;
• Une agriculture organisée en filières maitrisant l’ensemble de la chaîne des valeurs ;
•
• Une agriculture qui s’inscrit dans un développement durable et soucieuse de la préservation de l’environnement.
Monsieur le Président du Conseil d’Administration,
Je voudrais donc vous engager à faire en sorte que le FIRCA, sous l’autorité des Ministères de tutelle techniques que je salue à nouveau vivement, le FIRCA dis-je, prenne une part active à la réalisation de ces objectifs car, à travers les filières agricoles, vous participez à l’émergence d’une agriculture moderne en Côte d’Ivoire.
C’est sur cette note d’espoir que je déclare, au nom de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, ouverte la cérémonie marquant la célébration des 10 ans du Fonds Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricoles.
Bon anniversaire !
Je vous remercie de votre aimable attention.