Le classement du Doing Business 2014 tant attendu par la Côte d’Ivoire est tombé hier. La Côte d’Ivoire passe de la 177e au classement 2013 pour se retrouver à la 167e place, sur un total de 189 pays classés. Cette amélioration de ce résultat se justifie du fait des réformes entreprises sur la création des emplois, l’obtention des permis de construire, le transfert des propriétés et l’exécution des contrats. Mais, malgré cette petite embellie, la Côte d’Ivoire connait des retards dans plusieurs domaines, qui font partie des critères de la Banque mondiale et de la Société financière internationale (Sfi). Il s’agit entre autres du raccordement à l’électricité. En effet, le rapport indique que la Côte d’Ivoire n’arrive pas à simplifier les procédures d’approbation (le fournisseur d’électricité obtient des permis de travaux si nécessaires). Elle n’arrive pas non plus à assurer la transparence des coûts et des procédures de raccordement. Le rapport met en évidence également l’absence de réduction du fardeau financier, du dépôt de garantie avant raccordement. Autre élément négatif sur ce volet, citons la non-assurance de sûreté du câblage interne en réglementant la profession d’électricien plutôt que le processus de raccordement. Deuxième élément que la Côte d’Ivoire a du mal à maîtriser est le non-paiement des taxes. A ce niveau, le rapport mentionne que le niveau de taux de prêts est encore minime comme dans plusieurs pays de la planète. Dernier élément qui plombe les efforts de la Côte d’Ivoire, c’est le commerce transfrontalier. Ici, la Côte d’Ivoire ne dispose pas de matériels pour faire les transferts et ne traite pas ses documents sur des supports électroniques. Egalement, elle ne dispose pas de guichet unique.
Bamba Mafoumgbé
Bamba Mafoumgbé
