Abidjan - La lagune Ebrié, jadis fierté de la capitale économique ivoirienne est en passe de devenir une « catastrophe environnementale », a alerté, jeudi, le Pr Jean Biémi dans sa leçon inaugurale à l’occasion de la rentrée solennelle de l'Académie des sciences, des arts, des cultures d'Afrique et des diasporas africaines (ASCAD).
« Aujourd'hui, la Côte d'Ivoire bénéficie encore d'abondantes grâces de la nature. Ses richesses en eaux, forêts, bois, mines, pétrole, etc., sont encore énormes », a estimé le Pr Biémi, par ailleurs, Doyen honoraire à l'Unité de Formation et de Recherche des Sciences de la Terre et des Ressources Minières (UFR-STRM) à l'Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody
Mais, a-t-il prévenu, « les agressions humaines contre la nature se transforment peu à peu en une véritable dévastation, si bien que les défis environnementaux à relever deviennent, quasiment, inabordables ».
Selon lui, c'est un « impératif pour le pays de tenir compte de la nouvelle donne de l'existence humaine qui est faite de graves bouleversements, sinon il ne pourra jamais assurer son développement durable ».
« Réfléchissons donc, calmement, à toutes les solutions idoines face aux graves bouleversements qui pourraient survenir au 21ème siècle », a poursuivi le Pr Jean Biémi en proposant notamment la mise en place d'un observatoire au sein des Forces régulières. Cet instrument de veille sera chargé travailler dans la perspective de protéger l'environnement.
« N'oublions jamais que toutes les richesses d'aujourd'hui: lagunes, forêts, mines, pétrole, etc, nous appartiennent, certes, mais, elles appartiennent aussi à tous ceux qui viendront après nous », a-t-il indiqué, invitant à les « gérer avec prudence et sagesse en pensant à nous-mêmes, mais aussi à nos descendants qui viendront dans 100, 200, 300 ans ».
Cette rentrée solennelle de l'ASCAD a été également marquée par le discours bilan de son Vice-président, le Pr Daouda Aïdara.
L'Académie des sciences, des arts, des cultures d'Afrique et des diasporas africaines (ASCAD), créée le 1er septembre 2003 à Abidjan, est une institution culturelle ivoirienne ayant pour objectif de contribuer au développement et à l'influence des sciences, des arts, de la culture africaine et de celle de la diaspora africaine.
Rattachée à la présidence ivoirienne, elle vise, également, la croissance économique et le progrès social. Parmi ses membres, figurent des scientifiques, des philosophes, des écrivains, des artistes et des inventeurs.
LS/hs/APA
« Aujourd'hui, la Côte d'Ivoire bénéficie encore d'abondantes grâces de la nature. Ses richesses en eaux, forêts, bois, mines, pétrole, etc., sont encore énormes », a estimé le Pr Biémi, par ailleurs, Doyen honoraire à l'Unité de Formation et de Recherche des Sciences de la Terre et des Ressources Minières (UFR-STRM) à l'Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody
Mais, a-t-il prévenu, « les agressions humaines contre la nature se transforment peu à peu en une véritable dévastation, si bien que les défis environnementaux à relever deviennent, quasiment, inabordables ».
Selon lui, c'est un « impératif pour le pays de tenir compte de la nouvelle donne de l'existence humaine qui est faite de graves bouleversements, sinon il ne pourra jamais assurer son développement durable ».
« Réfléchissons donc, calmement, à toutes les solutions idoines face aux graves bouleversements qui pourraient survenir au 21ème siècle », a poursuivi le Pr Jean Biémi en proposant notamment la mise en place d'un observatoire au sein des Forces régulières. Cet instrument de veille sera chargé travailler dans la perspective de protéger l'environnement.
« N'oublions jamais que toutes les richesses d'aujourd'hui: lagunes, forêts, mines, pétrole, etc, nous appartiennent, certes, mais, elles appartiennent aussi à tous ceux qui viendront après nous », a-t-il indiqué, invitant à les « gérer avec prudence et sagesse en pensant à nous-mêmes, mais aussi à nos descendants qui viendront dans 100, 200, 300 ans ».
Cette rentrée solennelle de l'ASCAD a été également marquée par le discours bilan de son Vice-président, le Pr Daouda Aïdara.
L'Académie des sciences, des arts, des cultures d'Afrique et des diasporas africaines (ASCAD), créée le 1er septembre 2003 à Abidjan, est une institution culturelle ivoirienne ayant pour objectif de contribuer au développement et à l'influence des sciences, des arts, de la culture africaine et de celle de la diaspora africaine.
Rattachée à la présidence ivoirienne, elle vise, également, la croissance économique et le progrès social. Parmi ses membres, figurent des scientifiques, des philosophes, des écrivains, des artistes et des inventeurs.
LS/hs/APA