Le samedi 26 octobre dernier au 7 rue des Carmes, Paris à la Maison de l'Afrique, Serge Kassy a présenté à la presse française et aux représentants locaux des médias ivoiriens, son dernier maxi-single « qui a été produit avec de petits moyens » comme le dit l’artiste lui-même. ‘’Devoir de vérité’’ est un engagement réaffirmé de l’enfant de Port-Bouët pour Laurent Gbagbo.
Serges Kassy a dit aux journalistes que son maxi-single avait pour vocation unique, d’accompagner la campagne de libération de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo.
«Il est question pour moi dans ce maxi-single de dire ma part de vérité sur Laurent Gbagbo (…) Il n’a rien fait !(…) Pendant une dizaine d’années, ils l’ont accusé de tous les maux de la terre, au bout de deux ans, ils ne sont pas capables d’apporter la moindre preuve de ce qu’ils ont avancé durant une décennie (…) Laurent Gbagbo n’est pas coupable de ce dont vous l’accusez, libérez-le ! », a déclaré Serges Kassy.
Quand il lui est demandé de quoi il vit, quand on sait que son ‘’Gbagboisme ‘’ lui aurait fermé les portes de la quasi-totalité des Majors à Paris, l’auteur de ‘’John Bri’’ répond : «si pour mes idées et mes convictions, je ne pourrai vivre de mon art, alors je mourrai pour mon idéal d’une Afrique libre». Comme à la présentation de son single ‘’Tous ensemble positifs’’, Serges Kassy a apostrophé ‘‘son grand-frère’’ Alpha Blondy: « C’est lui qui, devant la presse ivoirienne, a donné cours aux rumeurs selon lesquelles j’avais distribué des armes à des milices (…) Je ne sais pas ce qu’il voulait si ce n’est me livrer à la vindicte populaire » . Sur la question de son retour d’exil, le fidèle de Charles Blé Goudé dira qu’aucune garantie de sécurité ne lui est donnée pour son retour: « vu les conditions inhumaines dans lesquelles sont détenus mes amis Blé Goudé et Jean-Yves Dibopieu avec lesquels j’ai travaillé, j’imagine le sort qui m’est réservé (…) Les moutons se promènent ensemble, mais ils n’ont pas les mêmes prix. John Yalley ne court pas les mêmes risque que moi en Côte d’Ivoire actuellement ». Le maxi-single, ‘’Devoir de vérité’’, comporte trois titres, dont ‘’Devoir de vérité’’ et ‘’Dis-moi’’, un hymne à l’innocence de Laurent Gbagbo. On retrouve les percutants beats de Sam Koné à la batterie (ancien du Solar System d’Alpha Blondy : NDLR)) dans les deux premiers titres du dernier opus de Serges Kassy. Le troisième titre, ‘’Gbagbo nous parle’’ reste d’une qualité discutable eu égard aux performances artistiques d’antan de l’auteur de ‘’Cabri mort’’. Serges Kassy a simplement transposé une partie du discours du détenu ivoirien de la CPI lors de son audience de confirmations des charges sur l’instrumental de ‘’Devoir de vérité’’. En plus de n'être pas l’un des discours les plus fort du fils de Mama, la musique qui le soutient semble s’être écrasée, et n’accompagne ni en rythmes, ni en harmonies les intonations et les ponctuations du discours de Laurent Gbagbo. ‘’Gbagbo nous parle’’ qui devait être le mot d’ordre d’un maxi-single militant, en est devenu son ventre-mou.
Jean-Paul Oro à Paris
Serges Kassy a dit aux journalistes que son maxi-single avait pour vocation unique, d’accompagner la campagne de libération de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo.
«Il est question pour moi dans ce maxi-single de dire ma part de vérité sur Laurent Gbagbo (…) Il n’a rien fait !(…) Pendant une dizaine d’années, ils l’ont accusé de tous les maux de la terre, au bout de deux ans, ils ne sont pas capables d’apporter la moindre preuve de ce qu’ils ont avancé durant une décennie (…) Laurent Gbagbo n’est pas coupable de ce dont vous l’accusez, libérez-le ! », a déclaré Serges Kassy.
Quand il lui est demandé de quoi il vit, quand on sait que son ‘’Gbagboisme ‘’ lui aurait fermé les portes de la quasi-totalité des Majors à Paris, l’auteur de ‘’John Bri’’ répond : «si pour mes idées et mes convictions, je ne pourrai vivre de mon art, alors je mourrai pour mon idéal d’une Afrique libre». Comme à la présentation de son single ‘’Tous ensemble positifs’’, Serges Kassy a apostrophé ‘‘son grand-frère’’ Alpha Blondy: « C’est lui qui, devant la presse ivoirienne, a donné cours aux rumeurs selon lesquelles j’avais distribué des armes à des milices (…) Je ne sais pas ce qu’il voulait si ce n’est me livrer à la vindicte populaire » . Sur la question de son retour d’exil, le fidèle de Charles Blé Goudé dira qu’aucune garantie de sécurité ne lui est donnée pour son retour: « vu les conditions inhumaines dans lesquelles sont détenus mes amis Blé Goudé et Jean-Yves Dibopieu avec lesquels j’ai travaillé, j’imagine le sort qui m’est réservé (…) Les moutons se promènent ensemble, mais ils n’ont pas les mêmes prix. John Yalley ne court pas les mêmes risque que moi en Côte d’Ivoire actuellement ». Le maxi-single, ‘’Devoir de vérité’’, comporte trois titres, dont ‘’Devoir de vérité’’ et ‘’Dis-moi’’, un hymne à l’innocence de Laurent Gbagbo. On retrouve les percutants beats de Sam Koné à la batterie (ancien du Solar System d’Alpha Blondy : NDLR)) dans les deux premiers titres du dernier opus de Serges Kassy. Le troisième titre, ‘’Gbagbo nous parle’’ reste d’une qualité discutable eu égard aux performances artistiques d’antan de l’auteur de ‘’Cabri mort’’. Serges Kassy a simplement transposé une partie du discours du détenu ivoirien de la CPI lors de son audience de confirmations des charges sur l’instrumental de ‘’Devoir de vérité’’. En plus de n'être pas l’un des discours les plus fort du fils de Mama, la musique qui le soutient semble s’être écrasée, et n’accompagne ni en rythmes, ni en harmonies les intonations et les ponctuations du discours de Laurent Gbagbo. ‘’Gbagbo nous parle’’ qui devait être le mot d’ordre d’un maxi-single militant, en est devenu son ventre-mou.
Jean-Paul Oro à Paris