Les burkinabè résidant en Côte d’Ivoire estiment que les 7000 Fcfa qu’ils doivent débourser pour obtenir la carte d’identité consulaire biométrique est hors de leur portée. Ils ont vivement protesté, le samedi 2 novembre dernier lors la cérémonie de lancement de l’opération au consulat du Burkina Faso, sis au Plateau, en présence du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la coopération régionale du pays des hommes intègres, Djibril Bassolé.
« Les 7000 Fcfa ont suscité des divergences. Mais la carte consulaire qui a la même valeur que la carte d’identité est instituée pour vous protéger ainsi que vos droits. Elle vous permet d’être en règle vis-à-vis des lois ivoiriennes », a soutenu le ministre d’Etat. Il recommande aux Burkinabè de se mobiliser pour le projet dont l’objectif est d’identifier et d’enrôler environ 3,5 millions de Burkinabè sur le territoire ivoirien.
Le Pdg du Groupe Snedai, Adama Bictogo dont la filiale du Burkina Faso est chargée de l’opération, indique que l’application de la biométrie à la confection des cartes d’identité résulte de l’insécurité galopante dans la sous-région. « La carte biométrique va permettre de disposer de statistiques fiables en vue d’élaborer un programme de développement qui prend en compte la Côte d’Ivoire et le Burkina », explique-t-il.
Gomon Edmond
« Les 7000 Fcfa ont suscité des divergences. Mais la carte consulaire qui a la même valeur que la carte d’identité est instituée pour vous protéger ainsi que vos droits. Elle vous permet d’être en règle vis-à-vis des lois ivoiriennes », a soutenu le ministre d’Etat. Il recommande aux Burkinabè de se mobiliser pour le projet dont l’objectif est d’identifier et d’enrôler environ 3,5 millions de Burkinabè sur le territoire ivoirien.
Le Pdg du Groupe Snedai, Adama Bictogo dont la filiale du Burkina Faso est chargée de l’opération, indique que l’application de la biométrie à la confection des cartes d’identité résulte de l’insécurité galopante dans la sous-région. « La carte biométrique va permettre de disposer de statistiques fiables en vue d’élaborer un programme de développement qui prend en compte la Côte d’Ivoire et le Burkina », explique-t-il.
Gomon Edmond