• Messieurs les Ministres ;
• Monsieur le Président de l’APPA ;
• Monsieur le Représentant spécial du Secrétaire général & Président de « Sustainable Energy for All ;
• Monsieur le Président de l’Union Internationale de l’Industrie du Gaz (UIIG) ;
• Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Représentants des Organisations Interafricaines et Internationales ;
• Mesdames et Messieurs les membres de l’UIIG ;
• Mesdames et Messieurs les Experts ;
• Honorables Chefs traditionnels et religieux ;
• Honorables Invités ;
• Mesdames et Messieurs,
Je voudrais avant tout propos, au nom de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, souhaiter le traditionnel Akwaba, c’est-à-dire la cordiale bienvenue en Côte d’Ivoire, à tous les participants venus de l’extérieur.
Ces souhaits de bienvenue s’adressent également aux distingués invités et à tous les participants qui ont bien voulu rehausser de leur présence cette cérémonie importante.
La Côte d’Ivoire s’honore de vous accueillir ici, à Abidjan, dans le cadre de la 16ème édition du Séminaire sur le Gaz dans le Golfe de Guinée dite GOG-16. La tenue de cette rencontre de haut niveau en terre ivoirienne témoigne comme soulignait tout à l’heure le Ministre du Pétrole et de l’Energie, Adama Toungara de la confiance des pays amis et frères en notre pays.
C’est aussi et pour notre part, l’expression de la volonté bien affirmée du Gouvernement ivoirien de mettre en synergie nos réflexions et actions pour assurer la disponibilité d’un produit qui détermine, en grande partie, la réalisation de toutes nos ambitions au plan économique et social.
En effet, le gaz est dans la plupart de nos économies, un important facteur de production et une source de progrès économique et social, par les usages qui en sont faits. Il détermine notamment notre potentiel énergétique et corrélativement, la capacité d’industrialisation de nos économies et de bien-être social de nos populations.
L’importance de cet enjeu me semble largement partagée par tous, ce matin, en écoutant d’abord ceux qui sont intervenus, mais aussi tous les Experts, représentants de Gouvernements, des compagnies pétrolières et gazières mondiales, à l’occasion de cet important séminaire.
• Excellences, Mesdames et Messieurs,
La présente plateforme d’échanges sur tous les aspects du gaz dans le Golfe de Guinée, m’offre l’occasion de revenir sur les efforts de reconstruction et de relance économique accomplis par le Gouvernement ivoirien, pour mieux aborder le thème de cet important séminaire. La paix et la sécurité en Côte d’Ivoire, préalables à tout développement, se consolident chaque jour davantage.
La réconciliation nationale enregistre des progrès importants.
Fort de ces acquis, nos efforts visent à apporter des réponses concrètes aux importants défis consécutifs à plus d’une décennie de crises, dont la crise post-électorale, qui ont affaibli l’Etat, secoué les bases de l’équilibre social et en parti détérioré les machines et le potentiel économique de notre pays.
Ces défis demandent des efforts importants de la part du Gouvernement ivoirien à travers des actions vigoureuses et soutenues. Ces actions se situent dans le cadre de la mise en œuvre de la grande vision du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA que de « faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020 » et de « réduire le taux de pauvreté de moitié à l’horizon 2015 ».
Le Gouvernement s’emploie au quotidien à renforcer et à l’accélérer la mise en œuvre effective d’un ensemble de réformes structurelles et sectorielles en vue d’améliorer la compétitivité de l’économie et l’environnement des affaires. Ce faisant, le Gouvernement ambitionne de promouvoir un secteur privé, dynamique pour soutenir l’effort de développement national en consolidant son rôle comme principal moteur de la croissance économique.
C’est dans ce cadre que plusieurs réformes structurelles et sectorielles importantes ont été entreprises pour atteindre ces objectifs et améliorer de façon notable la compétitivité de notre économie ivoirienne.
Le dernier classement du « doing business » de la Banque Mondiale confirme les progrès réalisés par la Côte d’Ivoire, avec une amélioration de 10 rangs de son classement global, mais surtout une entrée remarquable sur la liste des dix (10) meilleurs pays réformateurs au monde.
Dans le secteur des industries extractives, le Ministre l’a souligné tout à l’heure, les efforts du Gouvernement dans le sens de la transparence et la bonne gouvernance ont permis à notre pays d’accéder au statut de pays conforme à l’initiative de transparence des industries extractives (ITIE).
Mais sous la haute égide du Président de la République, le Gouvernement veut aller plus loin dans sa quête de transparence et de bonne Gouvernance. C’est notamment, le sens de sa participation au dernier sommet du mouvement « Open Government Partnership OGP», la semaine dernière à Londres, et surtout la candidature de la Côte d’Ivoire, favorablement accueillie, me semble-t-il à ce mouvement.
De manière spécifique, en ce qui concerne le secteur de l’énergie et du pétrole, j’indiquerai, et je rappellerai après le Ministre :
- l’intensification de la recherche pétrolière ;
- la révision du Contrat de Partage de Production ;
- la signature de plusieurs accords multilatéraux et bilatéraux pour la production et la distribution d’électricité.
Les résultats obtenus sont forts encourageants. En effet, le taux de croissance économique de la Côte d’Ivoire a été de 9,8 % en 2012 et devrait atteindre 9% en 2013. L’objectif du Gouvernement, tous les ivoiriens le savent, est d’atteindre une croissance de 10% en 2014 et 2015.
L’investissement est l’un des leviers essentiels de la croissance, pour stimuler le potentiel productif des différents secteurs de l’activité économique. Le taux d’investissement global poursuit son relèvement, en passant de 8,2% du PIB en 2011 à 13,7% en 2012, pour atteindre 17,5% en 2013, mais surtout avec un objectif de 25% en 2015.
Le niveau des investissements prévu au Plan National de Développement, PND 2012-2015 s’établit à 22 milliards de $ US. Le secteur privé contribution à son financement à hauteur 60% soit 13 milliards de $ US.
• Excellences, Mesdames et Messieurs,
Pour sous-tendre un tel développement économique et social, tous les experts s’accordent à reconnaître que la disponibilité de l’énergie est un facteur clé. Cette énergie en Côte d’Ivoire est produite pour l’heure, à hauteur de 70 % à partir du gaz offshore. L’utilisation de l’électricité est en hausse de plus de 17% en 2012, et suffit à peine à couvrir la demande nationale et celle de la sous-région. La Côte d’Ivoire fournit de l’électricité au Ghana, au Benin, au Togo au Burkina Faso et au Mali. Même si d’autres demandes sont formulées du côté de l’ouest de la Côte d’Ivoire en direction donc du Liberia, de la Guinée et de la Sierra Léone. Les travaux d’interconnexion en cours devraient permettre à moyen terme, de fournir l’électricité à d’autres régions.
Les projets suivants ont déjà été lancés pour le renforcement de la capacité de production d’électricité :
• La troisième phase d’AZITO relative à la réalisation d’un Cycle Combiné de 140 MW - cela fera passer la capacité d’Azito de 296 MW à 496 MW. La mise en service est prévue en 2015 ;
• La quatrième phase de CIPREL pour la réalisation d’un Cycle Combiné de 222 MW dont la mise en service du premier groupe de 111 MW est prévue pour la fin de cette année 2013 et les 111 MW restants en 2015. Avec cet investissement, la capacité de CIPREL, actuellement de 321 MW devrait passer à 543 MW.
• La centrale AGGREKO dont la puissance installée initiale était de 70 MW, elle a été augmentée à 100 MW en 18 juillet 2012, et devrait donc atteindre 200 MW, début juin 2013.
• Le projet d’aménagement hydroélectrique de Soubré aura une puissance de 275 MW. Il permettra de relever le niveau de l’hydroélectricité en Côte d’Ivoire, de rééquilibrer le mix énergétique et de faire face, à moindre coût, à l’évolution croissante de la consommation nationale.
La capacité globale énergétique de toute la Côte d’Ivoire est actuellement autour de 1540 MW devrait donc passer à 2886 MW en 2018 et atteindre selon le Ministre 4000 MW à l’horizon 2020.
La production actuelle du gaz en Côte d’Ivoire a été soulignée par le Ministre, et je voudrais simplement noter que l’Etat de Côte d’Ivoire encourage les investissements d’exploration et de développement de nouveaux champs gaziers. L’importation de gaz naturel liquéfié (GNL) constitue une alternative à laquelle le Gouvernement travaille dans le cadre de la coopération internationale et sous-régionale.
• Excellences, Mesdames et Messieurs,
La Côte d’Ivoire, au regard du développement du secteur pétrolier dans le Golfe de Guinée, a mené de grandes réflexions qui ont permis de définir les grandes orientations stratégiques de développement du secteur pour les années à venir.
Dans ce cadre le projet « Abidjan Rotterdam d’Afrique » vise à faire de la Côte d’Ivoire un des hubs pétroliers de l’Afrique de l’Ouest. Ce projet intègre le Pipeline multi produits liquides Abidjan-Yamoussoukro devrant atteindre Bouaké-Ferkessédougou et Ouagadougou.
• Excellences, Mesdames et Messieurs,
Les besoins croissants en énergie de nos pays et la disponibilité du gaz naturel, sont autant de sujets de préoccupation et de réflexion de la part de nos Gouvernements. Le présent séminaire sur le gaz dans le golfe de Guinée, organisé par l’Union Internationale de l’Industrie du Gaz (UIIG) est appelé à y contribuer grandement, à travers les conclusions attendues par tous les pays de notre sous-région.
Je vous invite à tirer le plus grand avantage de la présence parmi vous d’Experts de très haut niveau. Je suis persuadé, compte tenu de la pertinence des thèmes et de la qualité des Experts, que les Etats du Golfe de Guinée s’approprieront les résultats de vos travaux qui, sans nul doute, seront à la hauteur de nos attentes.
Aussi, voudrais-je remercier tous les Experts ici présents pour avoir accepté de venir partager leurs expériences.
Je ne saurais terminer mes propos sans exprimer ma gratitude à l’Union Internationale de l’Industrie du Gaz (UIIG), et à la PETROCI qui ont mis à contribution, les moyens techniques, financiers et humains nécessaires pour la bonne organisation de ce présent atelier.
Le Ministre Adama Toungara en charge du pétrole et de l’énergie en est, étant le grand coordonnateur et le grand acteur de cette mise en œuvre.
En souhaitant plein succès à vos travaux, je déclare au nom du Président de la République ouverte, la 16ème édition du séminaire sur le gaz dans le Golfe de Guinée.
Je vous remercie de votre aimable attention.
• Monsieur le Président de l’APPA ;
• Monsieur le Représentant spécial du Secrétaire général & Président de « Sustainable Energy for All ;
• Monsieur le Président de l’Union Internationale de l’Industrie du Gaz (UIIG) ;
• Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Représentants des Organisations Interafricaines et Internationales ;
• Mesdames et Messieurs les membres de l’UIIG ;
• Mesdames et Messieurs les Experts ;
• Honorables Chefs traditionnels et religieux ;
• Honorables Invités ;
• Mesdames et Messieurs,
Je voudrais avant tout propos, au nom de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, souhaiter le traditionnel Akwaba, c’est-à-dire la cordiale bienvenue en Côte d’Ivoire, à tous les participants venus de l’extérieur.
Ces souhaits de bienvenue s’adressent également aux distingués invités et à tous les participants qui ont bien voulu rehausser de leur présence cette cérémonie importante.
La Côte d’Ivoire s’honore de vous accueillir ici, à Abidjan, dans le cadre de la 16ème édition du Séminaire sur le Gaz dans le Golfe de Guinée dite GOG-16. La tenue de cette rencontre de haut niveau en terre ivoirienne témoigne comme soulignait tout à l’heure le Ministre du Pétrole et de l’Energie, Adama Toungara de la confiance des pays amis et frères en notre pays.
C’est aussi et pour notre part, l’expression de la volonté bien affirmée du Gouvernement ivoirien de mettre en synergie nos réflexions et actions pour assurer la disponibilité d’un produit qui détermine, en grande partie, la réalisation de toutes nos ambitions au plan économique et social.
En effet, le gaz est dans la plupart de nos économies, un important facteur de production et une source de progrès économique et social, par les usages qui en sont faits. Il détermine notamment notre potentiel énergétique et corrélativement, la capacité d’industrialisation de nos économies et de bien-être social de nos populations.
L’importance de cet enjeu me semble largement partagée par tous, ce matin, en écoutant d’abord ceux qui sont intervenus, mais aussi tous les Experts, représentants de Gouvernements, des compagnies pétrolières et gazières mondiales, à l’occasion de cet important séminaire.
• Excellences, Mesdames et Messieurs,
La présente plateforme d’échanges sur tous les aspects du gaz dans le Golfe de Guinée, m’offre l’occasion de revenir sur les efforts de reconstruction et de relance économique accomplis par le Gouvernement ivoirien, pour mieux aborder le thème de cet important séminaire. La paix et la sécurité en Côte d’Ivoire, préalables à tout développement, se consolident chaque jour davantage.
La réconciliation nationale enregistre des progrès importants.
Fort de ces acquis, nos efforts visent à apporter des réponses concrètes aux importants défis consécutifs à plus d’une décennie de crises, dont la crise post-électorale, qui ont affaibli l’Etat, secoué les bases de l’équilibre social et en parti détérioré les machines et le potentiel économique de notre pays.
Ces défis demandent des efforts importants de la part du Gouvernement ivoirien à travers des actions vigoureuses et soutenues. Ces actions se situent dans le cadre de la mise en œuvre de la grande vision du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA que de « faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020 » et de « réduire le taux de pauvreté de moitié à l’horizon 2015 ».
Le Gouvernement s’emploie au quotidien à renforcer et à l’accélérer la mise en œuvre effective d’un ensemble de réformes structurelles et sectorielles en vue d’améliorer la compétitivité de l’économie et l’environnement des affaires. Ce faisant, le Gouvernement ambitionne de promouvoir un secteur privé, dynamique pour soutenir l’effort de développement national en consolidant son rôle comme principal moteur de la croissance économique.
C’est dans ce cadre que plusieurs réformes structurelles et sectorielles importantes ont été entreprises pour atteindre ces objectifs et améliorer de façon notable la compétitivité de notre économie ivoirienne.
Le dernier classement du « doing business » de la Banque Mondiale confirme les progrès réalisés par la Côte d’Ivoire, avec une amélioration de 10 rangs de son classement global, mais surtout une entrée remarquable sur la liste des dix (10) meilleurs pays réformateurs au monde.
Dans le secteur des industries extractives, le Ministre l’a souligné tout à l’heure, les efforts du Gouvernement dans le sens de la transparence et la bonne gouvernance ont permis à notre pays d’accéder au statut de pays conforme à l’initiative de transparence des industries extractives (ITIE).
Mais sous la haute égide du Président de la République, le Gouvernement veut aller plus loin dans sa quête de transparence et de bonne Gouvernance. C’est notamment, le sens de sa participation au dernier sommet du mouvement « Open Government Partnership OGP», la semaine dernière à Londres, et surtout la candidature de la Côte d’Ivoire, favorablement accueillie, me semble-t-il à ce mouvement.
De manière spécifique, en ce qui concerne le secteur de l’énergie et du pétrole, j’indiquerai, et je rappellerai après le Ministre :
- l’intensification de la recherche pétrolière ;
- la révision du Contrat de Partage de Production ;
- la signature de plusieurs accords multilatéraux et bilatéraux pour la production et la distribution d’électricité.
Les résultats obtenus sont forts encourageants. En effet, le taux de croissance économique de la Côte d’Ivoire a été de 9,8 % en 2012 et devrait atteindre 9% en 2013. L’objectif du Gouvernement, tous les ivoiriens le savent, est d’atteindre une croissance de 10% en 2014 et 2015.
L’investissement est l’un des leviers essentiels de la croissance, pour stimuler le potentiel productif des différents secteurs de l’activité économique. Le taux d’investissement global poursuit son relèvement, en passant de 8,2% du PIB en 2011 à 13,7% en 2012, pour atteindre 17,5% en 2013, mais surtout avec un objectif de 25% en 2015.
Le niveau des investissements prévu au Plan National de Développement, PND 2012-2015 s’établit à 22 milliards de $ US. Le secteur privé contribution à son financement à hauteur 60% soit 13 milliards de $ US.
• Excellences, Mesdames et Messieurs,
Pour sous-tendre un tel développement économique et social, tous les experts s’accordent à reconnaître que la disponibilité de l’énergie est un facteur clé. Cette énergie en Côte d’Ivoire est produite pour l’heure, à hauteur de 70 % à partir du gaz offshore. L’utilisation de l’électricité est en hausse de plus de 17% en 2012, et suffit à peine à couvrir la demande nationale et celle de la sous-région. La Côte d’Ivoire fournit de l’électricité au Ghana, au Benin, au Togo au Burkina Faso et au Mali. Même si d’autres demandes sont formulées du côté de l’ouest de la Côte d’Ivoire en direction donc du Liberia, de la Guinée et de la Sierra Léone. Les travaux d’interconnexion en cours devraient permettre à moyen terme, de fournir l’électricité à d’autres régions.
Les projets suivants ont déjà été lancés pour le renforcement de la capacité de production d’électricité :
• La troisième phase d’AZITO relative à la réalisation d’un Cycle Combiné de 140 MW - cela fera passer la capacité d’Azito de 296 MW à 496 MW. La mise en service est prévue en 2015 ;
• La quatrième phase de CIPREL pour la réalisation d’un Cycle Combiné de 222 MW dont la mise en service du premier groupe de 111 MW est prévue pour la fin de cette année 2013 et les 111 MW restants en 2015. Avec cet investissement, la capacité de CIPREL, actuellement de 321 MW devrait passer à 543 MW.
• La centrale AGGREKO dont la puissance installée initiale était de 70 MW, elle a été augmentée à 100 MW en 18 juillet 2012, et devrait donc atteindre 200 MW, début juin 2013.
• Le projet d’aménagement hydroélectrique de Soubré aura une puissance de 275 MW. Il permettra de relever le niveau de l’hydroélectricité en Côte d’Ivoire, de rééquilibrer le mix énergétique et de faire face, à moindre coût, à l’évolution croissante de la consommation nationale.
La capacité globale énergétique de toute la Côte d’Ivoire est actuellement autour de 1540 MW devrait donc passer à 2886 MW en 2018 et atteindre selon le Ministre 4000 MW à l’horizon 2020.
La production actuelle du gaz en Côte d’Ivoire a été soulignée par le Ministre, et je voudrais simplement noter que l’Etat de Côte d’Ivoire encourage les investissements d’exploration et de développement de nouveaux champs gaziers. L’importation de gaz naturel liquéfié (GNL) constitue une alternative à laquelle le Gouvernement travaille dans le cadre de la coopération internationale et sous-régionale.
• Excellences, Mesdames et Messieurs,
La Côte d’Ivoire, au regard du développement du secteur pétrolier dans le Golfe de Guinée, a mené de grandes réflexions qui ont permis de définir les grandes orientations stratégiques de développement du secteur pour les années à venir.
Dans ce cadre le projet « Abidjan Rotterdam d’Afrique » vise à faire de la Côte d’Ivoire un des hubs pétroliers de l’Afrique de l’Ouest. Ce projet intègre le Pipeline multi produits liquides Abidjan-Yamoussoukro devrant atteindre Bouaké-Ferkessédougou et Ouagadougou.
• Excellences, Mesdames et Messieurs,
Les besoins croissants en énergie de nos pays et la disponibilité du gaz naturel, sont autant de sujets de préoccupation et de réflexion de la part de nos Gouvernements. Le présent séminaire sur le gaz dans le golfe de Guinée, organisé par l’Union Internationale de l’Industrie du Gaz (UIIG) est appelé à y contribuer grandement, à travers les conclusions attendues par tous les pays de notre sous-région.
Je vous invite à tirer le plus grand avantage de la présence parmi vous d’Experts de très haut niveau. Je suis persuadé, compte tenu de la pertinence des thèmes et de la qualité des Experts, que les Etats du Golfe de Guinée s’approprieront les résultats de vos travaux qui, sans nul doute, seront à la hauteur de nos attentes.
Aussi, voudrais-je remercier tous les Experts ici présents pour avoir accepté de venir partager leurs expériences.
Je ne saurais terminer mes propos sans exprimer ma gratitude à l’Union Internationale de l’Industrie du Gaz (UIIG), et à la PETROCI qui ont mis à contribution, les moyens techniques, financiers et humains nécessaires pour la bonne organisation de ce présent atelier.
Le Ministre Adama Toungara en charge du pétrole et de l’énergie en est, étant le grand coordonnateur et le grand acteur de cette mise en œuvre.
En souhaitant plein succès à vos travaux, je déclare au nom du Président de la République ouverte, la 16ème édition du séminaire sur le gaz dans le Golfe de Guinée.
Je vous remercie de votre aimable attention.