Le jeudi 08 août dernier, la Banque mondiale approuvait un crédit de 23,82 millions de dollars US soit environ 12 milliards FCFA et un don de 26,18 millions de dollars US soit environ 13 milliards FCFA à la Côte d’Ivoire. Un montant total de 25 milliards de FCFA pour le financement d’un Projet d’appui au secteur agricole (PASC) en faveur des paysans produisant 5 des cultures les plus rentables du pays : Le cacao, le caoutchouc, le palmier à huile, la noix de cajou et le coton. Pour matérialiser cet appui au secteur agricole ivoirien, les accords d’exécution ont été signés entre l’institution financière et 3 organisations interprofessionnelles : Le Conseil du café-cacao, l’Association des professionnels du caoutchouc de Côte d’Ivoire (APROMAC) et l’Association interprofessionnelle du palmier à huile (AIPH), le mercredi 6 novembre 2013. «Le PSAC a pour objectif de mener la Côte d’Ivoire vers une agriculture hautement compétitive, durable, conduite par le secteur privé et qui favorisera une augmentation substantielle des revenus des producteurs et en particulier ceux des petits producteurs», a expliqué la ministre auprès du Premier ministre, chargée de l’Economie et des Finances, Nialé Kaba, lors de la cérémonie de signature des accords. Le projet devra en outre favoriser l’amélioration du rendement des principales filières et la promotion du partenariat public-privé, en ayant un impact sur la valorisation des interprofessions, qui constituent une valeur ajoutée sur le développement des filières. Madani Tall, directeur des Opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, a mis en exergue l’amélioration à l’accès des petites exploitations aux technologies et aux marchés. De même que le renforcement de la gouvernance dans la gestion des filières retenues avec le Projet. «C’est un défi mutuel que chacune des parties, gouvernement, interprofessions comme partenaires, devraient relever pour prolonger l’action de l’Etat et accélérer la mise en œuvre des programmes de développement dans le secteur», a-t-il relevé. Madani Tall a pointé du doigt ‘’3 principales contraintes’’ qui freinent la ‘’pleine expression du potentiel de croissance’’ des filières concernées. Il a évoqué l’accès au marché, la productivité agricole, le renforcement institutionnel et les questions de gouvernance des filières.
FO avec aip.ci
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