ABIDJAN - La production de gaz naturel en Afrique pourrait doubler en 20 ans, ce qui constitue un important accélérateur de croissance pour le continent, a-t-on appris mercredi auprès de l’Union internationale de l’industrie du gaz (UIG).
"L’Afrique est en phase de croissance sur la scène gazière internationale, avec une augmentation de 60% de ses réserves prouvées depuis 2000", a affirmé le Français Jérôme Ferrier, le président de l’UIG, lors de l’ouverture d’une conférence sur le gaz dans le golf de Guinée.
Les réserves du continent pourraient même "doubler d’ici 2020", a souligné M. Ferrier.
Pour ce qui est de la production gazière, elle pourrait également doubler d’ici 2035, pour passer de 200 à 400 milliards de mètres cubes par an.
L’UIG, qui regroupe 83 pays dont 10 africains et couvre 95% du marché du gaz naturel, a qualifié le développement de cette ressource de "réelle opportunité pour l’Afrique" et de "facteur important" pour la "croissance économique et sociale du continent".
"La recherche d’un gaz abondant et à prix raisonnable est une nécessité vitale pour la Côte d’Ivoire" alors que le prix du baril de pétrole avoisine actuellement les 100 dollars, a souligné Adama Toungara, le ministre ivoirien du Pétrole et de l’Énergie.
La Côte d’Ivoire aspire à devenir une plateforme énergétique dans l’Afrique de l’Ouest, a indiqué le ministre.
En témoigne la politique "agressive de promotion de l’exploration et de la production gazière et pétrolière" d’Abidjan, qui a signé "17 contrats de partage de production les 20 derniers mois", a expliqué M. Toungara.
A peine 20% des Africains de l’Ouest ont accès à l’électricité, malgré les considérables ressources en énergie du continent, notamment en gaz, selon un rapport de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
Avec une population de 300 millions d’habitants, soit un tiers des habitants du continent, l’Afrique de l’Ouest connaît l’un des plus faibles taux de consommation d’énergie moderne au monde, selon la Cédéao.
L’accès à l’électricité dans la région est d’environ 20%, mais des écarts importants existent entre le taux d’accès dans les zones urbaines (40%) et en milieu rural (4 à 8%).
ck/jf/nas/jpc
"L’Afrique est en phase de croissance sur la scène gazière internationale, avec une augmentation de 60% de ses réserves prouvées depuis 2000", a affirmé le Français Jérôme Ferrier, le président de l’UIG, lors de l’ouverture d’une conférence sur le gaz dans le golf de Guinée.
Les réserves du continent pourraient même "doubler d’ici 2020", a souligné M. Ferrier.
Pour ce qui est de la production gazière, elle pourrait également doubler d’ici 2035, pour passer de 200 à 400 milliards de mètres cubes par an.
L’UIG, qui regroupe 83 pays dont 10 africains et couvre 95% du marché du gaz naturel, a qualifié le développement de cette ressource de "réelle opportunité pour l’Afrique" et de "facteur important" pour la "croissance économique et sociale du continent".
"La recherche d’un gaz abondant et à prix raisonnable est une nécessité vitale pour la Côte d’Ivoire" alors que le prix du baril de pétrole avoisine actuellement les 100 dollars, a souligné Adama Toungara, le ministre ivoirien du Pétrole et de l’Énergie.
La Côte d’Ivoire aspire à devenir une plateforme énergétique dans l’Afrique de l’Ouest, a indiqué le ministre.
En témoigne la politique "agressive de promotion de l’exploration et de la production gazière et pétrolière" d’Abidjan, qui a signé "17 contrats de partage de production les 20 derniers mois", a expliqué M. Toungara.
A peine 20% des Africains de l’Ouest ont accès à l’électricité, malgré les considérables ressources en énergie du continent, notamment en gaz, selon un rapport de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
Avec une population de 300 millions d’habitants, soit un tiers des habitants du continent, l’Afrique de l’Ouest connaît l’un des plus faibles taux de consommation d’énergie moderne au monde, selon la Cédéao.
L’accès à l’électricité dans la région est d’environ 20%, mais des écarts importants existent entre le taux d’accès dans les zones urbaines (40%) et en milieu rural (4 à 8%).
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