Abidjan - Les responsables administratifs des zones frontalières de la Guinée et de la Côte d'Ivoire préparent une rencontre pour discuter des risques de mouvements de population transfrontaliers.
Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA), la rencontre prévue initialement début octobre à Danané (ouest ivoirien) a été reportée en raison du calendrier électoral en Guinée.
"La gestion des rumeurs ainsi que les risques de mouvements de population transfrontaliers constitueront les piliers de l'ordre du jour des discussions", indique OCHA dans son bulletin humanitaire du mois de novembre.
L’agence onusienne rappelle que la frontière guinéo-ivoirienne, calme pendant les deux dernières années, a connu en 2013 de nombreux incidents dont le plus grave s'est déroulé le 8 février, lorsque des militaires guinéens ont hissé le drapeau de leurs pays dans le village ivoirien de Kpéaba (20 km de Sipilou), à la frontière entre les deux pays.
OCHA déplore des "rumeurs fréquentes" à propos de la présence en juillet de 2 000 agents des Eaux et forêts de Guinée postés à la frontière ivoiro- guinéenne pour la délimitation de la frontière, ainsi que "d'autres rumeurs récurrentes (qui) ont depuis fait état de mouvements de personnes en armes le long de la frontière commune".
"Ces rumeurs créent rapidement de vives tensions si elles ne sont pas vite démenties", prévient OCHA qui note que pour prévenir toute tension, les autorités préfectorales respectives des deux pays ont instauré un dialogue continu au sujet de la sécurité transfrontalière et de possibles mouvements de populations liés à une éventuelle détérioration de la situation post-électorale en Guinée.
Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU, une première rencontre transfrontalière s'est déroulée les 09 et 10 juillet en Guinée entre les autorités préfectorales de Sipilou (Côte d'Ivoire) et celles de Lola et Nzerékoré (Guinée). "Elle a permis de rapprocher les autorités préfectorales des deux pays contribuant ainsi à l'apaisement des populations", assure OCHA.
cmas
Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA), la rencontre prévue initialement début octobre à Danané (ouest ivoirien) a été reportée en raison du calendrier électoral en Guinée.
"La gestion des rumeurs ainsi que les risques de mouvements de population transfrontaliers constitueront les piliers de l'ordre du jour des discussions", indique OCHA dans son bulletin humanitaire du mois de novembre.
L’agence onusienne rappelle que la frontière guinéo-ivoirienne, calme pendant les deux dernières années, a connu en 2013 de nombreux incidents dont le plus grave s'est déroulé le 8 février, lorsque des militaires guinéens ont hissé le drapeau de leurs pays dans le village ivoirien de Kpéaba (20 km de Sipilou), à la frontière entre les deux pays.
OCHA déplore des "rumeurs fréquentes" à propos de la présence en juillet de 2 000 agents des Eaux et forêts de Guinée postés à la frontière ivoiro- guinéenne pour la délimitation de la frontière, ainsi que "d'autres rumeurs récurrentes (qui) ont depuis fait état de mouvements de personnes en armes le long de la frontière commune".
"Ces rumeurs créent rapidement de vives tensions si elles ne sont pas vite démenties", prévient OCHA qui note que pour prévenir toute tension, les autorités préfectorales respectives des deux pays ont instauré un dialogue continu au sujet de la sécurité transfrontalière et de possibles mouvements de populations liés à une éventuelle détérioration de la situation post-électorale en Guinée.
Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU, une première rencontre transfrontalière s'est déroulée les 09 et 10 juillet en Guinée entre les autorités préfectorales de Sipilou (Côte d'Ivoire) et celles de Lola et Nzerékoré (Guinée). "Elle a permis de rapprocher les autorités préfectorales des deux pays contribuant ainsi à l'apaisement des populations", assure OCHA.
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