Abidjan - Le Premier ministre burkinabè, Beyon Luc Adolphe Tiao, a fait état, jeudi, des « préoccupations » de son pays en rapport avec la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel, au Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, à la tête d’une mission tripartite, Nations Unies, Banque mondiale et Union africaine.
« Les préoccupations du Burkina Faso portent principalement sur la préservation de la stabilité politique, de la paix à l’intérieur et à l’extérieur, de la sécurité alimentaire, du bien-être social, de la qualité de la gouvernance, des défis environnementaux et du renforcement de la sécurité face à la menace terroriste », a indiqué Luc Adolphe Tiao, au cours d’une réunion de travail entre son gouvernement et la délégation onusienne sur la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel.
Ban Ki-moon, accompagné de la présidente de la Commission de l’Union africaine, Nkosazana Zuma, du président de la Banque africaine de développement, Donald Kaberuka, du président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, et du commissaire européen au Développement, Andris Piebalgs , a débuté lundi une tournée dans quatre pays sahéliens (Mali, Niger, Burkina Faso et Tchad), pour expliquer la Stratégie intégrée des Nations Unies destinée, selon lui, à endiguer les crises et à promouvoir le développement dans cette partie de l’Afrique.
M. Tiao a rassuré les membres de la délégation que les objectifs majeurs de cette Stratégie, « trouveront un environnement institutionnel très favorable au Burkina Faso ».
Le ministre burkinabè de l’Economie et des Finances, Lucien Bembamba, a relevé la « cohérence » entre la Stratégie onusienne et la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (le principal référentiel de développement du Burkina Faso pour la période 2011-2015).
M. Bembamba a demandé l’appui de la Communauté internationale pour dérouler ce programme qui, selon lui, permettra des avancées notables pour le Burkina Faso.
Le ministre burkinabè en charge des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé, est revenu sur les différentes médiations du Président du Faso, Blaise Compaoré, et en particulier dans la crise malienne.
« Si le Mali n’est pas stabilisé, toute la région (du Sahel) sera fragilisée », a-t-il soutenu, sollicitant, par la même occasion, des appuis supplémentaires pour le cantonnement effectif des différents mouvements armés du Nord Mali et pour les actions de médiation du Président Compaoré.
Huit milliards de dollars US ont déjà été mobilisés pour exécuter la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel qui couvre l’Erythrée, le Nigéria, le Sénégal, le Soudan, le Mali, la Mauritanie, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad, avec un accent particulier sur les cinq derniers cités, a déclaré Ban Ki-moon.
Présentée le 26 juin 2013 par l’envoyé spécial des Nations Unies pour le Sahel, Romano Prodi, la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel comporte trois objectifs majeurs que sont : le renforcement de la gouvernance efficace et sans exclusive, le renforcement de la capacité des mécanismes de sécurité nationaux et régionaux à faire face aux menaces transfrontalières et l’intégration des plans et des interventions humanitaires et de développement afin d’assurer la résilience à long terme.
Après la rencontre avec le gouvernement, la délégation a été reçue en audience par le Président du Faso, avant de faire à la presse le bilan de leur séjour de 48 heures.
TAA/kkp/Ask
« Les préoccupations du Burkina Faso portent principalement sur la préservation de la stabilité politique, de la paix à l’intérieur et à l’extérieur, de la sécurité alimentaire, du bien-être social, de la qualité de la gouvernance, des défis environnementaux et du renforcement de la sécurité face à la menace terroriste », a indiqué Luc Adolphe Tiao, au cours d’une réunion de travail entre son gouvernement et la délégation onusienne sur la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel.
Ban Ki-moon, accompagné de la présidente de la Commission de l’Union africaine, Nkosazana Zuma, du président de la Banque africaine de développement, Donald Kaberuka, du président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, et du commissaire européen au Développement, Andris Piebalgs , a débuté lundi une tournée dans quatre pays sahéliens (Mali, Niger, Burkina Faso et Tchad), pour expliquer la Stratégie intégrée des Nations Unies destinée, selon lui, à endiguer les crises et à promouvoir le développement dans cette partie de l’Afrique.
M. Tiao a rassuré les membres de la délégation que les objectifs majeurs de cette Stratégie, « trouveront un environnement institutionnel très favorable au Burkina Faso ».
Le ministre burkinabè de l’Economie et des Finances, Lucien Bembamba, a relevé la « cohérence » entre la Stratégie onusienne et la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (le principal référentiel de développement du Burkina Faso pour la période 2011-2015).
M. Bembamba a demandé l’appui de la Communauté internationale pour dérouler ce programme qui, selon lui, permettra des avancées notables pour le Burkina Faso.
Le ministre burkinabè en charge des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé, est revenu sur les différentes médiations du Président du Faso, Blaise Compaoré, et en particulier dans la crise malienne.
« Si le Mali n’est pas stabilisé, toute la région (du Sahel) sera fragilisée », a-t-il soutenu, sollicitant, par la même occasion, des appuis supplémentaires pour le cantonnement effectif des différents mouvements armés du Nord Mali et pour les actions de médiation du Président Compaoré.
Huit milliards de dollars US ont déjà été mobilisés pour exécuter la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel qui couvre l’Erythrée, le Nigéria, le Sénégal, le Soudan, le Mali, la Mauritanie, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad, avec un accent particulier sur les cinq derniers cités, a déclaré Ban Ki-moon.
Présentée le 26 juin 2013 par l’envoyé spécial des Nations Unies pour le Sahel, Romano Prodi, la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel comporte trois objectifs majeurs que sont : le renforcement de la gouvernance efficace et sans exclusive, le renforcement de la capacité des mécanismes de sécurité nationaux et régionaux à faire face aux menaces transfrontalières et l’intégration des plans et des interventions humanitaires et de développement afin d’assurer la résilience à long terme.
Après la rencontre avec le gouvernement, la délégation a été reçue en audience par le Président du Faso, avant de faire à la presse le bilan de leur séjour de 48 heures.
TAA/kkp/Ask