Une délégation ivoirienne conduite par le Ministre auprès du Premier Ministre, chargé de l’Economie et des Finances, Madame Nialé KABA, assistée de SEM. Jean Vincent ZINSOU, Ambassadeur de Côte d’Ivoire à Bruxelles, Prof. BAMBA N’galadjo, Conseiller Spécial du Ministre, Monsieur Abou DOSSO, Ordonnateur national suppléant du FED, Monsieur YABO Mondon, Conseiller à l’Ambassade de Côte d’Ivoire à Bruxelles et Mademoiselle DOUMBIA Mariam, Chargée de Mission du Ministre, a répondu à l’invitation de la Commission Européenne à participer au séminaire régional Union Européenne - Afrique de l’Ouest pour la programmation du 11ème FED (2014-2020). Ont pris part à cette importante rencontre, des délégations des 16 Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO + Mauritanie), de la Commission de l’UEMOA et de la CEDEAO, une délégation du Secrétariat du Groupe des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (Groupe ACP) à Bruxelles et les Chefs de délégation de l’Union Européenne auprès des 16 Etats de l’Afrique de l’Ouest ainsi que des fonctionnaires de la Commission Européenne présents à Bruxelles. Cette rencontre ministérielle avait pour but de valider les orientations et choix des Programmes Indicatifs Régionaux et Nationaux.
Ce séminaire fait suite au Conseil des Ministres ACP/EU de juin dernier qui a permis de connaître une enveloppe globale du 11ème FED qui est de 31 589 millions d’euros pour les sept (07) années visées. Le séminaire a mis en exergue les secteurs de concentration et la nouvelle gouvernance du 11ème FED. Ainsi, au niveau régional, cinq (05) secteurs ont été distingués : 1/ le développement des ressources régionales, 2/ la paix et la sécurité, 3/ la gouvernance, 4/ l’intégration économique et monétaire et 5/ le secteur privé. Cette programmation est régie par « le programme pour le changement », la nouvelle politique qui dominera la coopération UE/ACP pour le 11ème FED. Les objectifs de cette politique étant, d’une part, la bonne gouvernance dans les pays ACP dont ceux de l’Afrique de l’ouest, la démocratie et les droits de l’Homme et, d’autre part, une bonne croissance économique et un développement humain. Deux implications majeures découlent de cette nouvelle orientation de la politique de coopération UE/ACP. La première étant la concentration de l’aide dans des secteurs porteurs de croissance et la seconde ayant trait à la sélection des pays ayant le plus besoin de l’aide européenne.
En effet, le programme pour le changement qui a guidé l’allocation des ressources du 11ème FED classifie, sur la base de plusieurs indicateurs et principalement les revenus, le Groupe des 80 Etats ACP en cinq sous-groupes : Pays Moins Avancés (PMA), Pays à Faible Revenu (PFR), Pays à Revenu Intermédiaire de la Tranche Inférieure (PRITI), où se situe la Côte d’Ivoire, Pays à Revenu Intermédiaire de la Tranche Supérieure (PRITS) et Pays à Revenu Elevé (PRE). Au vu des implications dudit programme, les deux derniers pourraient se voir réduire l’Aide Publique au Développement venant de l’UE ou en être privés, à compter du 11ème FED. Ce faisant, d’autres instruments novateurs tels que le bleding (mixage dons et prêts) et les Partenariats Public-Privé (PPP) devraient leur être proposés.
Au cours de ce séminaire, Madame le Ministre a été panéliste d’une table ronde qui s’est penchée sur la nouvelle approche (mixage prêts et dons) de l’Union européenne pour le financement des infrastructures en Afrique. Ladite table ronde a relevé que cette pratique de financement est déjà bien ancrée dans les habitudes des pays de l’Afrique de l’Ouest, la nouveauté étant que l’UE, à travers le 11ème FED, entend autoriser l’utilisation des fonds FED en complément de prêts contractés pour le financement d’infrastructures. Cette proposition de l’UE a été bien accueillie. La Côte d’Ivoire, par la voix de Madame le Ministre Nialé KABA, a fait connaître son expérience en la matière.
Pour les questions de paix et de sécurité en Afrique de l’Ouest, le constat qui se dégage est que les 16 pays de la région ont connu, ces dernières années, diverses formes d’instabilité allant de la guerre civile au terrorisme en passant par les coups d’Etat. Les échanges ont été élargis au golfe de Guinée, y compris tous les pays côtiers d’Afrique de l’Est et de l’Ouest. La question du terrorisme au Sahel a également été évoquée avec une bonne attention. Aussi, l’UE a-t-elle fait du volet paix-sécurité, l’un des principaux secteurs prioritaires de sa coopération dans la région au cours des prochaines années avec pour objectifs, d’une part, d’appuyer les mécanismes régionaux de maintien de la paix et de la stabilité, y compris la prévention et le règlement des conflits et, d’autre part, de soutenir des projets régionaux de lutte contre l’insécurité, y compris le terrorisme et l’insécurité maritime pour laquelle un cadre d’intervention a été défini lors du sommet de Yaoundé, en juin dernier.
Sur ces questions, les instruments de coopération de l’EU sont : Le programme de facilité pour la paix, le programme d’appui à la stabilité et à la sécurité dénommé « State building Contract » dont bénéficie la Côte d’Ivoire depuis décembre 2012, pour un montant cumulé de 144 millions d’euros, le programme d’appui à la démocratisation et aux droits de l’Homme, l’appui à la justice et le renforcement des capacités.
Le séminaire s’est félicité de l’existence de mécanismes régionaux qui offrent des cadres d’intervention, notamment la force en attente de la CEDEAO. Lors de ces séances, certains intervenants ont insisté sur la nécessité, pour l’UE, de s’appuyer sur les valeurs nationales et régionales telles que les alliances locales entre les peuples, dans son intervention pour le règlement des conflits dans la région.
Ce séminaire a également fait connaître l’engagement de l’UE en Afrique de l’Ouest en faveur d’une agriculture durable et surtout pour développer les capacités des Etats à faire face à des situations de crise alimentaire. Les implications générales du programme pour le changement en termes de gouvernance et la priorité spécifique accordée au développement humain et aux secteurs sociaux dans le cadre du 11ème FED ont été largement soulignées. Lors de ce séminaire, une rencontre entre Madame le Ministre Nialé KABA et le Commissaire Européen au Développement, Monsieur Andris PIEBALGS, assistés de leurs collaborateurs respectifs, s’est tenue le jeudi 31 octobre 2013, de 09H00 à 10H00. Cette rencontre a porté, d’une part, sur le Programme Indicatif National pour la Côte d’Ivoire dont l’enveloppe s’établit à 272,8 millions d’euros pour le 11ème FED (2014-2020) contre 218 millions pour le 10ème FED (2008-2013) et, d’autre part, sur le Programme Indicatif Régional pour l’Afrique de l’Ouest qui se chiffre à 1,2 milliard d’euros pour le 11ème FED contre 572 millions d’euros dans le cadre du 10ème FED.
Ce fut l’occasion, pour Madame le Ministre, de renouveler les remerciements du Gouvernement ivoirien à la Commission pour son soutien sans faille pendant et après la crise ivoirienne et en particulier au Commissaire PIEBALGS qui s’est rendu à deux reprises en Côte d’Ivoire depuis la fin de la crise. Madame Nialé KABA a également fait un tour d’horizon de la situation économique et financière de notre pays qui a besoin d’être soutenu.
En marge de ce séminaire, Madame le Ministre Nialé KABA a rencontré successivement Monsieur BEN KNAPEN, Représentant permanent de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) à Bruxelles, Monsieur Maurice VERMEESCH, Vice-président de la chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture Belgique-Luxembourg- Afrique Caraïbes Pacifique (CBL-ACP) et l’honorable ALHAJI MUHAMMAD MUMUNI, ancien Ministre des Affaires Etrangères du Ghana et Secrétaire Général du Groupe ACP.
La rencontre avec le Représentant de la BEI s’inscrivait dans la perspective de la reprise de la coopération entre notre pays et cette institution, suspendue depuis 1999. Lors de cette rencontre, Madame le Ministre a invité Monsieur KNAPEN à effectuer une visite de travail en Côte d’Ivoire. Elle a surtout obtenu de cette institution, entre autres, la promesse ferme d’envoyer, sous peu, un Représentant résident à Abidjan, pour travailler avec les instances ivoiriennes en vue du financement de projets de développement. Ce dernier sera logé dans les locaux de la Délégation de l’UE Abidjan. La rencontre avec la CBL-ACP avait pour but de leur exprimer la reconnaissance du Gouvernement ivoirien pour les récents échanges de visites d’importants hommes d’affaires entre nos deux pays et les inviter à mobiliser un plus grand nombre de participants au forum ICI 2014, prévu du 29 janvier au 1er février 2014.
Au cours de sa visite au nouveau Secrétaire Général du Groupe ACP, Madame le Ministre a pu s’imprégner des possibilités de financement qu’offre la coopération intra – ACP pour laquelle une enveloppe de 3900 millions d’euros est rendue disponible dans le cadre du 11ème FED. Lors de cette rencontre, l’honorable ALHAJI MUHAMMAD MUMUNI a traduit toute sa reconnaissance ainsi que celle du Gouvernement ghanéen au président de la République, SEM. Alassane Ouattara, pour le rôle essentiel qu’il a joué dans son élection à ce poste.
Source: Ambassade de Côte d’Ivoire en Belgique
Ce séminaire fait suite au Conseil des Ministres ACP/EU de juin dernier qui a permis de connaître une enveloppe globale du 11ème FED qui est de 31 589 millions d’euros pour les sept (07) années visées. Le séminaire a mis en exergue les secteurs de concentration et la nouvelle gouvernance du 11ème FED. Ainsi, au niveau régional, cinq (05) secteurs ont été distingués : 1/ le développement des ressources régionales, 2/ la paix et la sécurité, 3/ la gouvernance, 4/ l’intégration économique et monétaire et 5/ le secteur privé. Cette programmation est régie par « le programme pour le changement », la nouvelle politique qui dominera la coopération UE/ACP pour le 11ème FED. Les objectifs de cette politique étant, d’une part, la bonne gouvernance dans les pays ACP dont ceux de l’Afrique de l’ouest, la démocratie et les droits de l’Homme et, d’autre part, une bonne croissance économique et un développement humain. Deux implications majeures découlent de cette nouvelle orientation de la politique de coopération UE/ACP. La première étant la concentration de l’aide dans des secteurs porteurs de croissance et la seconde ayant trait à la sélection des pays ayant le plus besoin de l’aide européenne.
En effet, le programme pour le changement qui a guidé l’allocation des ressources du 11ème FED classifie, sur la base de plusieurs indicateurs et principalement les revenus, le Groupe des 80 Etats ACP en cinq sous-groupes : Pays Moins Avancés (PMA), Pays à Faible Revenu (PFR), Pays à Revenu Intermédiaire de la Tranche Inférieure (PRITI), où se situe la Côte d’Ivoire, Pays à Revenu Intermédiaire de la Tranche Supérieure (PRITS) et Pays à Revenu Elevé (PRE). Au vu des implications dudit programme, les deux derniers pourraient se voir réduire l’Aide Publique au Développement venant de l’UE ou en être privés, à compter du 11ème FED. Ce faisant, d’autres instruments novateurs tels que le bleding (mixage dons et prêts) et les Partenariats Public-Privé (PPP) devraient leur être proposés.
Au cours de ce séminaire, Madame le Ministre a été panéliste d’une table ronde qui s’est penchée sur la nouvelle approche (mixage prêts et dons) de l’Union européenne pour le financement des infrastructures en Afrique. Ladite table ronde a relevé que cette pratique de financement est déjà bien ancrée dans les habitudes des pays de l’Afrique de l’Ouest, la nouveauté étant que l’UE, à travers le 11ème FED, entend autoriser l’utilisation des fonds FED en complément de prêts contractés pour le financement d’infrastructures. Cette proposition de l’UE a été bien accueillie. La Côte d’Ivoire, par la voix de Madame le Ministre Nialé KABA, a fait connaître son expérience en la matière.
Pour les questions de paix et de sécurité en Afrique de l’Ouest, le constat qui se dégage est que les 16 pays de la région ont connu, ces dernières années, diverses formes d’instabilité allant de la guerre civile au terrorisme en passant par les coups d’Etat. Les échanges ont été élargis au golfe de Guinée, y compris tous les pays côtiers d’Afrique de l’Est et de l’Ouest. La question du terrorisme au Sahel a également été évoquée avec une bonne attention. Aussi, l’UE a-t-elle fait du volet paix-sécurité, l’un des principaux secteurs prioritaires de sa coopération dans la région au cours des prochaines années avec pour objectifs, d’une part, d’appuyer les mécanismes régionaux de maintien de la paix et de la stabilité, y compris la prévention et le règlement des conflits et, d’autre part, de soutenir des projets régionaux de lutte contre l’insécurité, y compris le terrorisme et l’insécurité maritime pour laquelle un cadre d’intervention a été défini lors du sommet de Yaoundé, en juin dernier.
Sur ces questions, les instruments de coopération de l’EU sont : Le programme de facilité pour la paix, le programme d’appui à la stabilité et à la sécurité dénommé « State building Contract » dont bénéficie la Côte d’Ivoire depuis décembre 2012, pour un montant cumulé de 144 millions d’euros, le programme d’appui à la démocratisation et aux droits de l’Homme, l’appui à la justice et le renforcement des capacités.
Le séminaire s’est félicité de l’existence de mécanismes régionaux qui offrent des cadres d’intervention, notamment la force en attente de la CEDEAO. Lors de ces séances, certains intervenants ont insisté sur la nécessité, pour l’UE, de s’appuyer sur les valeurs nationales et régionales telles que les alliances locales entre les peuples, dans son intervention pour le règlement des conflits dans la région.
Ce séminaire a également fait connaître l’engagement de l’UE en Afrique de l’Ouest en faveur d’une agriculture durable et surtout pour développer les capacités des Etats à faire face à des situations de crise alimentaire. Les implications générales du programme pour le changement en termes de gouvernance et la priorité spécifique accordée au développement humain et aux secteurs sociaux dans le cadre du 11ème FED ont été largement soulignées. Lors de ce séminaire, une rencontre entre Madame le Ministre Nialé KABA et le Commissaire Européen au Développement, Monsieur Andris PIEBALGS, assistés de leurs collaborateurs respectifs, s’est tenue le jeudi 31 octobre 2013, de 09H00 à 10H00. Cette rencontre a porté, d’une part, sur le Programme Indicatif National pour la Côte d’Ivoire dont l’enveloppe s’établit à 272,8 millions d’euros pour le 11ème FED (2014-2020) contre 218 millions pour le 10ème FED (2008-2013) et, d’autre part, sur le Programme Indicatif Régional pour l’Afrique de l’Ouest qui se chiffre à 1,2 milliard d’euros pour le 11ème FED contre 572 millions d’euros dans le cadre du 10ème FED.
Ce fut l’occasion, pour Madame le Ministre, de renouveler les remerciements du Gouvernement ivoirien à la Commission pour son soutien sans faille pendant et après la crise ivoirienne et en particulier au Commissaire PIEBALGS qui s’est rendu à deux reprises en Côte d’Ivoire depuis la fin de la crise. Madame Nialé KABA a également fait un tour d’horizon de la situation économique et financière de notre pays qui a besoin d’être soutenu.
En marge de ce séminaire, Madame le Ministre Nialé KABA a rencontré successivement Monsieur BEN KNAPEN, Représentant permanent de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) à Bruxelles, Monsieur Maurice VERMEESCH, Vice-président de la chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture Belgique-Luxembourg- Afrique Caraïbes Pacifique (CBL-ACP) et l’honorable ALHAJI MUHAMMAD MUMUNI, ancien Ministre des Affaires Etrangères du Ghana et Secrétaire Général du Groupe ACP.
La rencontre avec le Représentant de la BEI s’inscrivait dans la perspective de la reprise de la coopération entre notre pays et cette institution, suspendue depuis 1999. Lors de cette rencontre, Madame le Ministre a invité Monsieur KNAPEN à effectuer une visite de travail en Côte d’Ivoire. Elle a surtout obtenu de cette institution, entre autres, la promesse ferme d’envoyer, sous peu, un Représentant résident à Abidjan, pour travailler avec les instances ivoiriennes en vue du financement de projets de développement. Ce dernier sera logé dans les locaux de la Délégation de l’UE Abidjan. La rencontre avec la CBL-ACP avait pour but de leur exprimer la reconnaissance du Gouvernement ivoirien pour les récents échanges de visites d’importants hommes d’affaires entre nos deux pays et les inviter à mobiliser un plus grand nombre de participants au forum ICI 2014, prévu du 29 janvier au 1er février 2014.
Au cours de sa visite au nouveau Secrétaire Général du Groupe ACP, Madame le Ministre a pu s’imprégner des possibilités de financement qu’offre la coopération intra – ACP pour laquelle une enveloppe de 3900 millions d’euros est rendue disponible dans le cadre du 11ème FED. Lors de cette rencontre, l’honorable ALHAJI MUHAMMAD MUMUNI a traduit toute sa reconnaissance ainsi que celle du Gouvernement ghanéen au président de la République, SEM. Alassane Ouattara, pour le rôle essentiel qu’il a joué dans son élection à ce poste.
Source: Ambassade de Côte d’Ivoire en Belgique