Allocution de Madame Adèle Khudr Représentante Résidente UNICEF Bureau Côte d’Ivoire
• Monsieur le Directeur de Cabinet, Représentant du Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité,
• Monsieur le Représentant du Ministre délégué auprès du Président de la République, chargé de la Défense
• Monsieur le Directeur du Bureau International des Droits de l’Enfant
• Monsieur le Représentant de l’Organisation Internationale de la Francophonie
• Madame la Directrice de Save de Children
• Mesdames et Messieurs les Représentants des Institutions gouvernementales
• Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et représentants des agences et organismes de coopération internationale
• Chers délégués partenaires
• Mesdames et Messieurs, en vos rangs et qualité
Depuis 2009, les responsables des forces de sécurité et de défense, et les responsables des instituts de formation, d’Afrique, d’Haïti et du Moyen Orient se réunissent chaque année pour échanger et avancer sur la promotion des droits de l’enfant dans la formation et les pratiques des forces de police et de gendarmerie. Ces rencontres sont rendues possibles grâce à l’appui du Bureau International des Droits de l’Enfant, de l’Organisation Internationale de la Francophonie, et de l’UNICEF
Après les rencontres de Ouagadougou, Niamey, Cotonou et Lomé, nous sommes heureux que la 5e réunion se tienne cette année à Abidjan, signe d’un engagement fort des autorités de ce pays en faveur des droits de l’enfant, et cela au sortir d’une décennie de crise qui a durement éprouvé les enfants et les femmes de ce pays. Je tiens à remercier le gouvernement de Côte d’Ivoire pour avoir accepté d’accueillir cette rencontre régionale sur la formation des forces de sécurité aux droits et à la protection des enfants.
Un des devoirs absolus des autorités publiques est de protéger toute personne contre des atteintes à son intégrité physique et morale, et d’être secouru en cas de danger. C’est une question de droits fondamentaux de la personne humaine et ce devoir est d’autant plus important lorsqu’il s’agit d’enfants. C’est aussi un engagement spécifique pour les enfants, que les Etats ont pris en ratifiant la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant.
Les policiers et les gendarmes ont un rôle essentiel à jouer pour prévenir la violence et les abus faits aux enfants, et pour répondre à leurs besoins de protection lorsque le risque est réel.
Toutes les autorités et responsables des instituts de formation des pays qui sont représentés ici l’ont bien compris.
Les policiers et les gendarmes doivent ainsi être outillés pour gérer, dans l’exercice de leur fonction, toute les situations où un enfant est concerné ou impliqué, afin de préserver son intérêt supérieur, le traiter de façon adaptée à son âge, et soutenir la mise en œuvre de mesures de protection spéciale à son égard si nécessaire.
Parce que le rôle du policier et du gendarme est d’assurer la sécurité des biens et des personnes et, de prévenir et de réprimer les violations de droits ; ils sont appelés à être au contact quotidien des populations, y compris des enfants. Ils sont aussi la première porte d’entrée sur la justice, et un maillon essentiel de la chaine pénale pour les populations. Ils ont, enfin, vocation à collaborer avec les services administratifs de protection de l’enfant, et interagir avec les parents et les communautés.
Il ne suffit pas que les policiers et les gendarmes soient sensibilisés aux droits de l’enfant, il faut surtout qu’ils aient des pratiques de travail adaptées à l’enfant et protectrices de leur bien-être et de leur intérêt. Et pour y parvenir, il faut des connaissances, mais aussi et surtout un savoir-faire et un savoir-être.
A cet effet, au nom de l’UNICEF, je voudrais remercier le Bureau International des Droits de l’enfant pour son réseautage et accompagnement étroit des écoles de formation de la région, ainsi que l’OIF et Save The Children, pour leur soutien apporté au processus régional et aux délégations.
Je tiens également à féliciter et encourager les pays présents aujourd’hui, et à saluer les progrès accomplis dans la région depuis 2009.
Notre pays hôte, la Côte d’Ivoire, figure parmi les pays bien avancés pour intégrer la formation aux droits de l’enfant dans les curricula de formation des forces de sécurité. Un programme de formation obligatoire sur les droits de l’enfant a été intégré dans la formation initiale de base, ce qui permettra aux futures promotions de policiers et de gendarmes d’être attentifs et de garantir le respect des droits de l’enfant dans l’exercice de leurs fonctions.
Nous sommes confiants que l’expérience de la Cote d’Ivoire et des autres pays continuera d’inspirer la région dans cette vision commune, et qui servira à son tour de modèle pour les autres régions.
Je vous remercie.
• Monsieur le Directeur de Cabinet, Représentant du Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité,
• Monsieur le Représentant du Ministre délégué auprès du Président de la République, chargé de la Défense
• Monsieur le Directeur du Bureau International des Droits de l’Enfant
• Monsieur le Représentant de l’Organisation Internationale de la Francophonie
• Madame la Directrice de Save de Children
• Mesdames et Messieurs les Représentants des Institutions gouvernementales
• Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et représentants des agences et organismes de coopération internationale
• Chers délégués partenaires
• Mesdames et Messieurs, en vos rangs et qualité
Depuis 2009, les responsables des forces de sécurité et de défense, et les responsables des instituts de formation, d’Afrique, d’Haïti et du Moyen Orient se réunissent chaque année pour échanger et avancer sur la promotion des droits de l’enfant dans la formation et les pratiques des forces de police et de gendarmerie. Ces rencontres sont rendues possibles grâce à l’appui du Bureau International des Droits de l’Enfant, de l’Organisation Internationale de la Francophonie, et de l’UNICEF
Après les rencontres de Ouagadougou, Niamey, Cotonou et Lomé, nous sommes heureux que la 5e réunion se tienne cette année à Abidjan, signe d’un engagement fort des autorités de ce pays en faveur des droits de l’enfant, et cela au sortir d’une décennie de crise qui a durement éprouvé les enfants et les femmes de ce pays. Je tiens à remercier le gouvernement de Côte d’Ivoire pour avoir accepté d’accueillir cette rencontre régionale sur la formation des forces de sécurité aux droits et à la protection des enfants.
Un des devoirs absolus des autorités publiques est de protéger toute personne contre des atteintes à son intégrité physique et morale, et d’être secouru en cas de danger. C’est une question de droits fondamentaux de la personne humaine et ce devoir est d’autant plus important lorsqu’il s’agit d’enfants. C’est aussi un engagement spécifique pour les enfants, que les Etats ont pris en ratifiant la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant.
Les policiers et les gendarmes ont un rôle essentiel à jouer pour prévenir la violence et les abus faits aux enfants, et pour répondre à leurs besoins de protection lorsque le risque est réel.
Toutes les autorités et responsables des instituts de formation des pays qui sont représentés ici l’ont bien compris.
Les policiers et les gendarmes doivent ainsi être outillés pour gérer, dans l’exercice de leur fonction, toute les situations où un enfant est concerné ou impliqué, afin de préserver son intérêt supérieur, le traiter de façon adaptée à son âge, et soutenir la mise en œuvre de mesures de protection spéciale à son égard si nécessaire.
Parce que le rôle du policier et du gendarme est d’assurer la sécurité des biens et des personnes et, de prévenir et de réprimer les violations de droits ; ils sont appelés à être au contact quotidien des populations, y compris des enfants. Ils sont aussi la première porte d’entrée sur la justice, et un maillon essentiel de la chaine pénale pour les populations. Ils ont, enfin, vocation à collaborer avec les services administratifs de protection de l’enfant, et interagir avec les parents et les communautés.
Il ne suffit pas que les policiers et les gendarmes soient sensibilisés aux droits de l’enfant, il faut surtout qu’ils aient des pratiques de travail adaptées à l’enfant et protectrices de leur bien-être et de leur intérêt. Et pour y parvenir, il faut des connaissances, mais aussi et surtout un savoir-faire et un savoir-être.
A cet effet, au nom de l’UNICEF, je voudrais remercier le Bureau International des Droits de l’enfant pour son réseautage et accompagnement étroit des écoles de formation de la région, ainsi que l’OIF et Save The Children, pour leur soutien apporté au processus régional et aux délégations.
Je tiens également à féliciter et encourager les pays présents aujourd’hui, et à saluer les progrès accomplis dans la région depuis 2009.
Notre pays hôte, la Côte d’Ivoire, figure parmi les pays bien avancés pour intégrer la formation aux droits de l’enfant dans les curricula de formation des forces de sécurité. Un programme de formation obligatoire sur les droits de l’enfant a été intégré dans la formation initiale de base, ce qui permettra aux futures promotions de policiers et de gendarmes d’être attentifs et de garantir le respect des droits de l’enfant dans l’exercice de leurs fonctions.
Nous sommes confiants que l’expérience de la Cote d’Ivoire et des autres pays continuera d’inspirer la région dans cette vision commune, et qui servira à son tour de modèle pour les autres régions.
Je vous remercie.