Les travaux du troisième Sommet arabo-africain qui s’ouvre mardi, à Koweït City, devraient jeter de "nouvelles bases" pour la coopération entre l’Afrique et le monde arabe.
Les experts de l’Union africaine (UA) et de la Ligue des Etats arabes étaient en effet parvenus, samedi, après trois jours de travail, à un projet de déclaration. Ce texte, intitulé "Déclaration de Koweït", devrait sanctionner la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement dont les travaux démarrent ce matin.
Il appelle à "renforcer les relations diplomatiques et consulaires entre les pays africains et les pays arabes par des consultations régulières entre les missions diplomatiques auprès des Nations unies et d’autres organisations régionales […]".
Le projet de déclaration souligne aussi la nécessité d’inviter "les gouvernements et les parties prenantes concernées à trouver des solutions pacifiques aux crises politiques qui prévalent dans les deux régions".
Le renforcement de la coopération et de la coordination entre les pays africains et les pays arabes dans la lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes est aussi l’un des points saillants du projet de déclaration. Lequel prône aussi la réaffirmation de l’engagement des deux parties pour une réforme des Nations unies, en particulier du Conseil de sécurité.
Le texte met par ailleurs en exergue la nécessité de "renforcer la coopération sur les questions liées au développement rural, au développement de l’agriculture et à la sécurité alimentaire", ainsi que dans le domaine de l’énergie.
Dans la même veine, il préconise la mise en place d’un mécanisme conjoint afro-arabe pour le financement de programmes et projets. Il suggère aussi l’identification des "sources de financement et les modalités liées aux contributions, au fonctionnement et à la gestion de ce mécanisme".
Mais avant l’adoption de cette déclaration, les 43 chefs d’Etat et de gouvernement attendus à cette rencontre au sommet devraient plancher d’abord sur plusieurs thèmes importants, dont le rapport commun du président de la Commission de l’Union africaine et du Secrétaire général de la Ligue arabe sur la période allant d’octobre 2010 à octobre 2013.
Ils examineront dans le même temps les mesures proposées pour le renforcement des capacités institutionnelles, pour la mise en œuvre du plan d’action commun arabo-africain 2011-2016.
Le sommet des chefs d’État et de gouvernement se penchera également sur les conclusions de la conférence conjointe afro-arabe des ministres de l’Agriculture tenue à Riyad (Arabie Saoudite) du 29 septembre au 2 octobre sur le thème du développement agricole et de la sécurité alimentaire. Les participants examineront en outre les moyens pour activer le comité de partenariat arabo-africain et le renforcement de la coopération arabo-africaine dans les domaines du commerce, des investissements, des transports, des télécommunications et de l’énergie.
Les travaux du forum économique arabo-africain (11-12 novembre) avaient déjà mis en exergue l’importance de la coopération arabo-africaine dans les domaines du développement et des investissements.
Les travaux du sommet de Syrte, le deuxième après celui de 1977 au Caire, avaient abouti à l’adoption d’une stratégie de partenariat afro-arabe et d’un plan d’action conjoint (PAC) 2011/2016. Ils ont notamment permis la création d’un fonds conjoint pour les interventions en cas de catastrophes naturelles ou d’origine humaine.
Ask/kkp/kam
Les experts de l’Union africaine (UA) et de la Ligue des Etats arabes étaient en effet parvenus, samedi, après trois jours de travail, à un projet de déclaration. Ce texte, intitulé "Déclaration de Koweït", devrait sanctionner la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement dont les travaux démarrent ce matin.
Il appelle à "renforcer les relations diplomatiques et consulaires entre les pays africains et les pays arabes par des consultations régulières entre les missions diplomatiques auprès des Nations unies et d’autres organisations régionales […]".
Le projet de déclaration souligne aussi la nécessité d’inviter "les gouvernements et les parties prenantes concernées à trouver des solutions pacifiques aux crises politiques qui prévalent dans les deux régions".
Le renforcement de la coopération et de la coordination entre les pays africains et les pays arabes dans la lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes est aussi l’un des points saillants du projet de déclaration. Lequel prône aussi la réaffirmation de l’engagement des deux parties pour une réforme des Nations unies, en particulier du Conseil de sécurité.
Le texte met par ailleurs en exergue la nécessité de "renforcer la coopération sur les questions liées au développement rural, au développement de l’agriculture et à la sécurité alimentaire", ainsi que dans le domaine de l’énergie.
Dans la même veine, il préconise la mise en place d’un mécanisme conjoint afro-arabe pour le financement de programmes et projets. Il suggère aussi l’identification des "sources de financement et les modalités liées aux contributions, au fonctionnement et à la gestion de ce mécanisme".
Mais avant l’adoption de cette déclaration, les 43 chefs d’Etat et de gouvernement attendus à cette rencontre au sommet devraient plancher d’abord sur plusieurs thèmes importants, dont le rapport commun du président de la Commission de l’Union africaine et du Secrétaire général de la Ligue arabe sur la période allant d’octobre 2010 à octobre 2013.
Ils examineront dans le même temps les mesures proposées pour le renforcement des capacités institutionnelles, pour la mise en œuvre du plan d’action commun arabo-africain 2011-2016.
Le sommet des chefs d’État et de gouvernement se penchera également sur les conclusions de la conférence conjointe afro-arabe des ministres de l’Agriculture tenue à Riyad (Arabie Saoudite) du 29 septembre au 2 octobre sur le thème du développement agricole et de la sécurité alimentaire. Les participants examineront en outre les moyens pour activer le comité de partenariat arabo-africain et le renforcement de la coopération arabo-africaine dans les domaines du commerce, des investissements, des transports, des télécommunications et de l’énergie.
Les travaux du forum économique arabo-africain (11-12 novembre) avaient déjà mis en exergue l’importance de la coopération arabo-africaine dans les domaines du développement et des investissements.
Les travaux du sommet de Syrte, le deuxième après celui de 1977 au Caire, avaient abouti à l’adoption d’une stratégie de partenariat afro-arabe et d’un plan d’action conjoint (PAC) 2011/2016. Ils ont notamment permis la création d’un fonds conjoint pour les interventions en cas de catastrophes naturelles ou d’origine humaine.
Ask/kkp/kam
